Grèce : débats à l'Eurogroupe autour d'un "plan B"

Certains membres de l'Eurogroupe voudraient qu'on réfléchisse à un plan B en cas d'échec des négociations avec la Grèce. Une question très délicate qui prouve la position fragile des Européens dans les discussions.
Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe

L'Eurogroupe est-il sur le point de se diviser sur la question grecque ? Après la réunion de vendredi, certains ministres des Finances ont exprimé ouvertement leurs inquiétudes quant à l'existence d'un « plan B » si aucun accord ne pouvait être trouvé avec le gouvernement grec. C'est le cas notamment du ministre des Finances slovène Dusan Mramor qui, au  cours de la réunion de l'Eurogroupe a soulevé la question : « Que faire en cas d'échec des négociations ? » Selon Bloomberg, qui cite « deux personnes proches des discussions », plusieurs autres ministres des Finances ont soulevé la même interrogation durant la réunion et lors de conversations privées.

Préparer un plan B ?

« Ce que j'ai voulu porter à la discussion était ce que nous ferions si aucun nouveau programme n'est réalisé à temps pour que la Grèce puisse se refinancer et améliorer sa liquidité », a indiqué Dusan Mramor estimant qu'un « plan B peut être n'importe quel plan. » Alors que le risque d'un défaut grec se rapproche, beaucoup au sein de l'Eurogroupe semble s'inquiéter des conséquences qu'il pourrait avoir sur la zone euro, notamment s'il se mue en sortie de la Grèce de la zone euro. Selon Bloomberg, des ministres ont également fait part de leur mauvaise humeur concernant le refus du commissaire européen Pierre Moscovici de préparer des alternatives en cas d'échec des discussions avec la Grèce.

Ne pas inquiéter les marchés

La situation devient particulièrement délicate pour l'Eurogroupe. La possibilité croissante d'un défaut grec les obligerait à préparer une alternative, mais ils savent que prendre en compte réellement cette option reviendrait à accepter l'échec des discussions. Comme le souligne Bloomberg, le risque est donc que ce « plan B » devienne une prophétie autoréalisatrice qui affole les marchés, lesquels auront tôt fait d'y voir le signe évident que la zone euro est décidée à abandonner la Grèce. Mais la voie est étroite, car si les discussions échouent et que la Grèce, effectivement, doit faire défaut, il faudra trouver un moyen de contenir la panique inévitable sur les marchés. Autrement dit, l'Eurogroupe n'a pas réellement d'alternative à un accord. C'est le message qu'a voulu lui envoyer le ministre grec des Finances en martelant vendredi que « qui parle de plan B est anti-européen. » « Ma réponse immédiate a été de dire qu'il n'y a pas de plan B et qu'il ne peut y en avoir », a précisé Yanis Varoufakis.

« Risque superflu »

Ce débat au sein de l'Eurogroupe montre que le scénario avancé depuis le mois de janvier 2015 selon lequel le défaut ou le Grexit serait une catastrophe pour la Grèce, mais un événement « gérable » par la zone euro ne tient plus. Certains pays s'inquiètent désormais clairement des conséquences d'une rupture entre la Grèce et la zone euro.

Pourtant, évidemment, nul n'est dupe, les gouvernements et la BCE travaillent déjà à un plan B. Wolfgang Schäuble a ainsi élégamment répondu à la question des journalistes sur un plan B : « si un politique responsable répond oui à cette question, vous savez ce qui va se passer, s'il répond non, vous ne me croirez pas. » Plusieurs informations ont déjà fait état de travaux sur les conséquences d'un défaut grec ou d'un Grexit.

Alors pourquoi certains ministres osent-ils ouvrir le débat publiquement ? Peut-être parce que ces « plans B » ne sont-ils pas très convaincants et que ces ministres commencent à s'inquiéter des conséquences d'une rupture. A l'image des Etats-Unis. Vendredi, Jason Furman, chef des conseillers économiques de la Maison Blanche a affirmé qu'une « sortie de la Grèce ne serait pas juste mauvaise pour l'économie grecque, ce serait prendre un très grand et peu nécessaire risque pour l'économie mondiale, juste au moment où les choses commencent à repartir. »

La contagion maîtrisée ?

Le ministre slovène a sans doute des raisons de s'inquiéter. Son pays n'a échappé que de peu au « plan d'aide. » Il a tout à craindre d'une contagion. Or, si les taux sont désormais très bas pour les pays « périphériques », on constate depuis un mois une nouvelle tension, certes limitée, mais d'autant plus remarquable que la BCE a commencé à racheter des obligations sur les marchés dans le cadre de son programme d'assouplissement quantitatif. Ainsi, alors que le taux à 10 ans allemand baissait de 6 points de base en un an et que celui de la France baissait de 8 points de base, celui de la Slovénie a monté en un mois de 8 points de base, celui de l'Italie de 11 points de base, de l'Espagne de 10 points de base et du Portugal de 17 points de base. On est encore loin d'une quelconque crise, mais c'est un signal d'inquiétude envoyé par les marchés. En cas de Grexit, les marchés tenteront sans doute de « tester » la capacité de la zone euro à défendre son unité en attaquant certains de ses points faibles : Portugal, Slovénie, Chypre, par exemple.

Armes à double tranchant

La zone euro dispose certes désormais d'armes défensives comme le MES et l'OMT de la BCE, mais ce sont des armes à double tranchant. Concernant l'OMT, le programme de rachat illimité de dettes par la zone euro, la décision du 14 février de la Cour de justice de l'UE précise explicitement qu'il ne doit pas intervenir dans la constitution du prix de marché des taux. Par ailleurs, l'OMT reste sous la menace, s'il est activé, d'une censure de la Cour de Karlsruhe et donc d'une interdiction faite à la Bundesbank d'y participer. Un risque de division que la BCE voudra sans doute éviter. Enfin, l'OMT doit s'accompagner d'un plan d'ajustement, via le MES. Ce serait un mauvais signal envoyé aux agents économiques, alors que l'on tente de soutenir la reprise.

Du reste, pour obtenir l'aide du MES, il faudra obtenir le feu vert de plusieurs gouvernements, et ceci risque de poser encore des problèmes. Les Etats membres sont-ils prêts à encore dépenser des milliards pour contenir la contagion ? Et ces milliards d'euros ne manqueront-ils pas à l'économie européenne ? Plus généralement, un défaut grec sur les titres de la BCE obligerait sans doute cette dernière à demander une augmentation de capital aux Etats, car ses réserves sont faibles et elle a déjà pris des risques avec le QE. Comment réagira la Bundesbank et l'Allemagne ? L'application de l'OMT est-il envisageable dans ces conditions ?

Pour finir, il faudra régler le problème du système Target 2, le système de compensation des paiements entre banques centrales, qui, en cas de Grexit, devra être compensé. La Grèce affiche un déficit target 2 de 96 milliards d'euros à fin mars contre 41 milliards d'euros en novembre, fruit des fuites de capitaux. On comprend les difficultés du « plan B »...

Nervosité à l'Eurogroupe

Il est donc logique que tous tentent de s'en tenir au plan A, celui d'un accord. Mais cette confusion au sein de l'Eurogroupe sur la stratégie à suivre en cas d'échec montre que la nervosité est forte en son sein. D'autant que la Grèce semble déterminée à ne pas lâcher sur l'essentiel. Jeudi, Yanis Varoufakis avait accepté certaines concessions, comme favoriser un départ effectif plus tardif à la retraite, mais refusait toujours les réformes du marché du travail et l'allongement de l'âge légal de départ à la retraite. Samedi 25 avril, Athènes a, de nouveau, évoqué la possibilité d'élections anticipés en cas de rupture avec la zone euro. Le plan B grec serait-il plus convaincant que celui des Européens ?

Commentaires 62
à écrit le 26/04/2015 à 21:57
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le seul plan b, c'est de contenir l'incendie pour pas qu'il ne se propage ouvrir grand les vannes du credit gratuit a des gens qui menacent leurs partenaires, font des alliances en jouant solo et croient qu'on va faire qqch pour eux, c'est fort fai...

à écrit le 26/04/2015 à 21:38
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L'UE n'a pas un rond pour la Grèce mais par contre elle trouve 11 milliards d'€uros pour un pays qui n'est même pas membre comme l'Ukraine. Chercher l'erreur.

le 27/04/2015 à 8:01
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Effectivement, de toutes façons cette croyance de nos dirigeants en l'Europe est plus que jamais suspecte. L'Europe est notre tombe et je pèse les mots......

à écrit le 26/04/2015 à 18:34
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Selon M. Varoufakis, « qui parle de plan B est anti-européen ». Voilà qu'il donne des leçons d'européanité ! Disons-lui bien que c'est son refus du plan A qui est anti-européen.

à écrit le 26/04/2015 à 18:04
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le capitalisme financier s'arrete quand il ne peut plus vivre de "l'argent des autres".un accord sera trouvé

le 13/05/2015 à 16:04
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N'importe quoi: la Grèce a été vécu pendant de nombreuses années de "l'argent des autres" (pays européens, FMI, BCE...) quand elle était gouvernée par le parti socialiste grec, le PASOK. Ce parti était donc celui du "capitalisme financier" ?

à écrit le 26/04/2015 à 17:26
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Ceux qui croit au Grexit, ils vont vite déchantés en juillet. La Grèce fera défaut sans sortir de l'€ (pour l'heure), comme le veut la population. Plus de 200 milliards d'€ circule ou sont stockés en liquide. Les réserves ont été accumulées depuis 20...

le 26/04/2015 à 18:36
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Sortie de l'euro signifie sortie de le E.E. selon le pacte de Lisbonne. Donc on va être expulsé et de le E.E et de l'Euro. Ca va être dramatique pour nous grecques mais malheureusement notre mort va peut être aider l'Europe de se réunir vraiment pas ...

le 26/04/2015 à 20:42
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Yannis, pourquoi ça devrait être dramatique? Il y aura certes quelques difficultés un peu au début, vue la situation de la Grèce à l'heure actuelle; il n'y a plus grand chose à perdre. Au début, on va vouloir isoler et punir la Grèce, histoire de mon...

à écrit le 26/04/2015 à 15:02
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Un moment donné, plan B ou pas, trêve de discussions, la réalité s'impose comme une évidence : La Grèce ne remboursera rien ! Donc, autant que ça s'arrête maintenant...

à écrit le 26/04/2015 à 14:04
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Tiens les Etats-Unis sont encore entrain de faire la morale, pourtant au dernière nouvelle, la crise des subprimes vient de chez eux et s'est rependu comme une trainé de poudre dans le monde entier en mettant en difficulté l'ensemble des pays de la z...

à écrit le 26/04/2015 à 13:59
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Mais bon sang, quand vont-ils comprendre qu'il faut transformer au moins 30 à 50 % de la dette grecque en dette perpetuelle et rééchelonner le reste ?!!? Il leur faut des cours de finances ou ils sont complètement idiots ?

le 27/04/2015 à 0:22
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Ils ne sont pas idiots, mais prisonniers d'une idéologie dogmatique. Ils croient sérieusement aux conneries du néo-libéralisme et des charlatans comme Hayek et autres qui pensent mettre le monde et les gens en équation, qui nient toute solidarité et ...

le 27/04/2015 à 16:09
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Franchement, je ne fais pas dans la parano. Je viens du monde financier et on peut avoir une éthique tout en travaillant dans la finance, et de plus c'est généralement le cas au niveau de l'UE ou les fonctionnaires sont honnêtes et engagés. Mais je ...

à écrit le 26/04/2015 à 13:48
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Je viens encore d'en avoir la confirmation, les grecs ne céderont rien ou pas grand chose (quelques privatisations qui les arrangent, relever l'âge de la retraire anticipé pour certains métier non pénibles, et autres réformes qui étaient déjà prévues...

le 26/04/2015 à 16:20
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Le défaut grec serait coûteux, mais moins mieux que de remettre au pot éternellement. Donc entre deux maux, l'U.E. ferait bien de choisir le moindre.

le 26/04/2015 à 16:23
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Correction du message précédent: "moins" et non "moins mieux" !

à écrit le 26/04/2015 à 13:03
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La grece et Chypre sortiront de l euro ,regardez une carte et vous verrez que l on retourne à la carte de 1900 ,l Europe catholique et protestante d un côté et de l' autre les orthodoxes avec la Russie comme protecteur et l empire ottoman comme autr...

à écrit le 26/04/2015 à 12:52
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On s en fout des marché , c'est le peuple qui est souverain , tyrannie technocratique

le 26/04/2015 à 14:00
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A leur âge, mes petits enfants ne disent même plus cela !!!!

à écrit le 26/04/2015 à 12:44
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Hihihiiiiiiiii.

à écrit le 26/04/2015 à 12:41
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Où l'on voit une fois de plus que ce sont les riches qui assèchent les états (refus de l'impôt, évasion des capitaux ici, optimisation fiscale ailleurs, etc.), et les pauvres honnêtes et transparents qui passent à la ca(i)sse (coupes budgétaires cibl...

à écrit le 26/04/2015 à 11:01
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L'Europe asphyxie l'économie grecque! Qu'elle ne s'étonne pas qu'en juillet elle n'ait plus d'argent pour lui rembourser les 3,5 milliards qu'elle lui doit et les conséquences qui en découleront. Et ce ne sera pas la faute aux grecs, qui eux, auront ...

le 27/04/2015 à 14:11
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@V_v: rembourser q

le 27/04/2015 à 14:14
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@V-v: rembourser quoi pour quelles conséquences ? La Grèce vit de l'argent de l'UE sans rien faire pour améliorer la situation !!! Il faut que les prêteurs acceptent leur perte et qu'on vire à tout jamais la Grèce qui appartient à l'Empire ottoman, p...

le 27/04/2015 à 14:22
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Encore une fois, vous etes a coté de la plaque. La Grece ne vit pas de l'argent de l'UE, puisque comme le dit l'article, a juste titre, l'europe n'a pas versé un sou depuis l'été dernier !

à écrit le 26/04/2015 à 10:58
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Vivement le plan C.....

à écrit le 26/04/2015 à 10:49
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Le "nœud coulant" est cette fois pour l'UE, les grecs doivent bien rigoler en coulisse !

à écrit le 26/04/2015 à 10:44
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On arrive enfin au dénouement de cette tragédie grecque : Tsipras va céder, il n'aura pas d'autre choix avec un Eurogroupe qui ne veut plus rien entendre. Il vient d'ailleurs de concéder encore puisqu'il a autoriser la privatisation du PMU grec pour ...

le 26/04/2015 à 12:54
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Tsipras ne cédera RIEN , n'en déplaise a vos dividendes ! Et ce n'est pas la "gauche radicale " c'est la gauche qui ne trahit pas !

le 26/04/2015 à 13:21
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Oh mon dieu, Tsipras a cédé!!! Il a accepté une privatisation des PMU grecques pour une misère!! Je ne savais même pas qu'il existait un PMU en Grèce!! Et pour 40 millions en plus, directement vendu à l'agence des paris OPAP détenu par un milliardai...

le 26/04/2015 à 14:04
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La Gauche qui ne trahit pas est simplement infantile... Qu'on le veuille ou non, et sauf pour les gens infantiles, il faut un peu d'argent à soi pour vivre , et pas l'argent des autres.

le 26/04/2015 à 18:48
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Vous savez rien de la Grèce... Nous sommes un pays bordélique. Le secteur publique ne marche pas pourtant ils le caressent et ils abandonnent tous les autres abimés par le vide. Il faut du bakchich pour avancer tout et il faut attendre une éternité p...

le 26/04/2015 à 21:02
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Yannis, j'ai eu à faire en Grèce en 2013, tout s'est passé comme dans du beurre, sans aucun couac!! Tu décris une Grèce du passé, certes pas si lointain, mais ce n'est plus tellement vrai ce que tu dis. Quant à Savas Xyros (membre du 17N), on ne parl...

à écrit le 26/04/2015 à 0:36
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La mise en oeuvre de l'OMT semble de plus en plus irrealiste avec la generalisation des taux d'interet negatifs. La decision de la Cour europeenne de Justice risque de lui porter son coup fatal.

à écrit le 25/04/2015 à 22:58
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il a vraiment la tete d'un type qui te veux du bien....

à écrit le 25/04/2015 à 22:54
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Compte tenu de l'imprévisibilité des dirigeants grecs, c'est le devoir de l'U.E. de préparer un plan B car justement, gouverner, c'est prévoir. Où est le problème ?

à écrit le 25/04/2015 à 22:30
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Mais, à quoi sert l'Europe ? Grotesque et désolante est sa servilité désordonnée à l'égard de son suzerain hégémonique : l'empire anglo-américain. Le ridicule du cas grec est phénoménal depuis qu'il dure, alors qu'on le disait d'une importance minime...

le 26/04/2015 à 5:08
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Tres franchement, vous êtes à côté de la plaque. Que viennent faire les maîtres de monde dans la Lybie. L'Europe tente de réparer sa double erreur ( accepter la Grèce + valider leurs comptes) du mieux qu'elle peut. Les Grecs sont irresponsables et le...

le 26/04/2015 à 10:42
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Si l'Europe tente de réparer une erreur qu'elle aurait commise en acceptant le Grèce et en validant ses comptes, alors l'Europe a beaucoup d'autres erreurs à réparer et je ne suis pas sûr qu'il y reste quelqu'un en Europe!! Donc, les grecs seraien...

le 26/04/2015 à 11:37
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@cafeine : +1, mais vous pouvez remplacer 'Grecs' par 'Francais', ca fonctionne aussi.

le 26/04/2015 à 15:04
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"Les Grecs sont irresponsables et leurs irresponsabilité montre les limites d'une politique généreuse en Europe. Il ne faut pas se tromper de coupables." Heureusement que les très responsables allemands (un peuple si sage qu'il a réussi à détruire...

le 26/04/2015 à 18:41
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pff.....! gloubli boulga gauchiste et germanophope; du melenchon annoné

à écrit le 25/04/2015 à 22:21
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Que la Grèce sorte de la zone Euro. Mais qu'elle n'oublie surtout pas de rembourser les sommes qui lui ont été prêtées !

le 25/04/2015 à 23:04
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Et si elle oublie?

le 25/04/2015 à 23:13
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Sommes qui lui ont été prêté pour racheté les titres détenus par les banques allemandes et françaises qui auraient coulé si ces rachats n'avaient pas eu lieu. Ne pas oublier les taux usuraires pratiqués sur les emprunts pour la Grèce qui sont montés...

le 26/04/2015 à 10:57
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Et oui le tour de passe passe est un peu gros, les banques auraient dû faire faillite avec les dettes abyssales qu'elles ont contactées en Grèce... toutefois leurs dettes ont été transformées en dettes des états européen et de lUE. Bien joué les ban...

le 26/04/2015 à 11:40
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Taux pratiqués quand la dette était risquée, ce qui est tout a fait normal.

le 27/04/2015 à 11:36
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Alors déjà vous soulignez là une des incohérences de la novlangue qui vous plonge dans la confusion: non ce n'est pas normal de faire payer à la Grèce un taux d'intérêt différent si elle utilise la même monnaie que nous ! Ou alors c'est nous n'utili...

à écrit le 25/04/2015 à 21:51
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L’Europe, les autres États de la Zone Euro y compris l’Allemagne, veulent que la Grèce demeure dans la zone euro. Le gouvernement grec est lui-même fortement déterminé à obtenir un accord pour maintenir la Grèce dans la zone euro qu’il exclut toujour...

le 26/04/2015 à 9:46
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Très juste. Votre analyse résume bien la situation. La meilleure solution serait le Grexit, mais il est peu probable que les dirigeants européens aient le courage de la mettre en oeuvre.

à écrit le 25/04/2015 à 20:19
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"Le plan B grec serait-il plus convaincant que celui des Européens" Bien-sûr, et de loin! La Grèce est le pays qui détient le plus de liquidités ... mais pas aux banques!! Et ça date pas seulement de maintenant!

à écrit le 25/04/2015 à 19:58
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"Selon Bloomberg, des ministres ont également fait part de leur mauvaise humeur concernant le refus du commissaire européen Pierre Moscovici de préparer des alternatives en cas d'échec des discussions avec la Grèce." Ah non, si c'est pour lui dema...

à écrit le 25/04/2015 à 19:43
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Dans cette "Union" chacun pense a sa "gueule", quand les autres ont des problèmes, et ne veulent pas les laisser sortir, de peur qu'il ne réussisse a leur dépend! Pour les financiers c'est un problème qu'ils pourraient résoudre avec le temps donner a...

à écrit le 25/04/2015 à 19:38
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Il me semble évident (du moins, je l'espère) qu'il existe un plan B, un plan C et un plan N comme dans toute décision business. Il serait très souhaitable que la Grèce participe aux discussions de ces plans. Quant aux marchés financiers, je crois qu...

le 25/04/2015 à 20:31
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"Quant aux marchés financiers, je crois qu'ils ont déjà pris acte du Grexit" Ah oui? Et c'est quoi prendre acte du Grexit pour les marchés? Est-ce que les marchés ont donc anticipé les difficultés pour la périphérie de la zone € ... comme la Slové...

le 25/04/2015 à 21:21
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On nous avait dit à l'époque que la faillite de LB serait sans effet et puis il y a eu 2008 dont nous sommes en train de sortir. LB, c'était 49 Mds de dollars de CA, le PIB de la Grèce c'est 245 Mds de dollars, je vous laisse faire les calculs. Le Gr...

le 26/04/2015 à 13:20
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@V_v et Livestrong1002 Il me semble, mais je peux me tromper, que malgré les problèmes en Ukraine, en Slovénie, en zone € (€ vs $ ne fait que baisser depuis six mois et croissance très molle), en Chine (on ne sait pas très bien ce qui se passe sinon...

à écrit le 25/04/2015 à 19:22
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Tant que la Grèce sera dans l'incertitude de l'euro, personne n'osera investir dans le pays, sa sortie lui sera salutaire car tout sera possible en repartant de zéro, même avec l'aide de pays hors de l'UE!

à écrit le 25/04/2015 à 19:16
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Varoufakis continue à "négocier" sur la base du chantage ! Si la Grèce sort de l'UE, ce ne sera pas une catastrophe. A ceux qui dissent "après moi le deluge", je répond tout simplement "qu'après toi, il y en a un autre". Même chose pour la Grèce, sa ...

le 29/04/2015 à 17:35
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Patrickb je n'arrête pas de lire vos commentaires sur la Grèce d'ailleurs pour la plupart hors sujet, et cette haine qui vous ronge par rapport aux Grecs. On sera toujours Européens (mot Grec :), dans l'Europe que ça vous plaise ou pas !!! Je me dis ...

à écrit le 25/04/2015 à 18:54
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Dans ce genre de moment grave où l'on devrait entendre le tandem franco-allemand parler d'une seule voix, la seule qu'on entende est celle de l'Allemagne. Beaucoup plus pratique de s'émouvoir du sort de notre compatriote en Indonésie, certainement pl...

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