Grèce : le FMI savait que le programme échouerait dès 2010

Nouvelle pierre dans le jardin des créanciers européens sur la Grèce : le FMI avait mis en garde sur les risques de la stratégie mise en place en 2010. Des avertissements ignorés à l'origine du désastre actuel.
Le FMI avait anticipé l'échec du programme grec dès 2010.

Alors que la crise grecque pourrait, le 20 février, connaître un nouvel épisode lors de la réunion de l'Eurogroupe sur la deuxième revue du troisième programme de financement de l'Etat grec, de récentes révélations viennent à nouveau éclairer les débuts de cette crise en 2010. Un éclairage qui explique largement les échecs et les aveuglements, même sept ans plus tard...

Ces révélations étaient, pour tout dire, passées relativement inaperçues en Europe lorsqu'elles ont été publiées dans le dernier ouvrage du journaliste étasunien Paul Blustein, Laid Low, paru en octobre dernier aux Etats-Unis aux éditions du Centre international de l'innovation de la gouvernance (CIGI). L'ouvrage s'intéresse particulièrement au rôle du FMI dans la préhistoire du premier mémorandum imposé à la Grèce en mai 2010. Ce récit détaillé confirme ce que d'autres sources avaient déjà établies, notamment la Commission sur la Vérité de la dette grecque, établie au premier semestre 2015 par Zoé Kostantopoulou, alors présidente de la Vouli, le parlement grec, mais aussi par d'autres journalistes étasuniens et par l'instance de surveillance interne du FMI. Mais cet ouvrage donne une vision plus claire des négociations du printemps 2010 et apporte davantage de précisions.

Les réserves du FMI sur le plan de 2010

Paul Blustein confirme ainsi que le FMI a bien participé au premier programme grec contre ses propres règles édictées après la crise argentine qui obligeaient le Fonds à ne pas aider un pays dont la dette n'était pas tenable sur le long terme. Or, les experts du FMI ne se faisaient aucune illusion sur la capacité du programme à sortir la Grèce de l'ornière. C'est la grande information de ce livre qui cite un « mémo interne » du chef économiste du FMI d'alors, Olivier Blanchard, transmis le 4 mai 2010, soit six jours avant l'annonce du plan « d'aide » à Athènes.

Ce mémo est d'une grande sévérité pour le mémorandum qui sera finalement signé avec la Grèce. Ce plan prévoyait, rappelons-le, officiellement, une dette maximale de 149 % du PIB en 2013 pour la Grèce et une légère récession en 2010 de 0,4 %, puis une reprise vigoureuse dans le cas où le pays réaliserait toutes les réformes structurelles imposées. Dans la version officielle qui a toujours cours et qui est encore largement acceptée par les décideurs et observateurs européens, c'est le manque d'implication de la Grèce dans le programme de réformes qui a fait échouer ces plans.

Des réformes vaines ?

Mais Olivier Blanchard, qui, depuis, a quitté le FMI avait déjà mis en garde dès le 4 mai 2010 : « même en remplissant entièrement toutes les conditions posées, rien ne peut soutenir la croissance contre la contribution négative du secteur public ». Et d'ajouter : « la reprise aura plus vraisemblablement la forme d'un « L » avec une récession plus profonde et plus longue que celle projetée ». Et de conclure : « le schéma de croissance en « V » projetée est beaucoup trop optimiste, il est improbable que les forts gains de productivité puisse jouer un rôle significatif ». Ce mémo prouve que le FMI savait donc parfaitement ce qui allait se passer en Grèce. Les informations de Paul Blustein ont été confirmées par Olivier Blanchard lui-même qui, dans un tweet du mercredi 15 février, a indiqué qu'il « n'a pas fait fuité lui-même » ce document, mais qu'il n'est finalement « pas mécontent qu'il ait fuité ».

Une dette non contrôlée

Dans son mémo, le chef économiste du FMI prévoit une explosion de la dette publique grecque jusqu'à 170 % du PIB, une analyse bien plus proche de la réalité (la dette publique grecque est aujourd'hui de 176 % du PIB) que les projections du mémorandum. Olivier Blanchard estimait alors, à mots couverts, que le programme devait prendre en compte l'adoption de « mesures plus radicales » comme la restructuration de la dette. Car, martèle-t-il à nouveau, « même avec une parfaite mise en œuvre des politiques demandées, c'est-à-dire si Athènes fait tout ce qu'elle est supposée faire, le programme peut dérailler ». Le verdict est sans appel : le programme de 2010 était fondé sur des illusions et ceux qui ont pris la décision de le mettre en place le savaient. La responsabilité de l'échec ne saurait alors être imputée à la Grèce et aux Grecs, comme c'est le cas depuis 2010.

Paul Blustein affirme que « cette recommandation d'Olivier Blanchard n'a pas été retenue ». Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a fait avaler la couleuvre au Fonds et fait adopter un programme dont le montant atteignait alors des niveaux jamais vus dans l'histoire du FMI. Il a donc introduit une « exception » aux règles du Fonds pour le faire entrer dans cette aventure dangereuse et ne pas mettre en péril l'architecture fragile et très politique mise en place. Les recommandations des équipes seront modifiées pour laisser une chance à un programme perdu d'avance.

Le FMI a travaillé à la restructuration de la dette grecque

Pourquoi cette insistance ? Paul Blustein l'explique en confirmant les informations publiées en 2015 outre-Atlantique. Le FMI a travaillé durant le printemps 2010 à un « plan B » pour la Grèce conforme à ses propres règles et incluant des mesures plus progressives et une restructuration de la dette publique. Ces plans ne faisaient certes pas l'unanimité au sein du Fonds - et étaient même repoussés par le département européen du FMI - mais ils correspondaient clairement à l'expérience de l'institution qui avait pu constater que l'implication des autorités locales dans les réformes étaient liées à ces deux conditions. Les économistes du Fonds ne sous-estimaient pas l'effet de contagion d'une « faillite » de la Grèce, mais estimaient qu'une action rapide et qu'un programme réussi étaient en mesure de stopper cette contagion. De fait, le programme de 2010 n'a pas empêché la contagion...

Le « non » de la BCE

Pourtant, cette option a été violemment repoussée par Jean-Claude Trichet, alors président de la BCE, qui jugeait la faillite inacceptable. Paul Blustein rapporte notamment une réunion interne à la BCE « durant le printemps 2010 » où l'économiste en chef Jürgen Stark - qui démissionnera en septembre 2011 - évoque la possibilité d'un « haircut », une participation des créanciers au plan d'aide. A ces mots, selon l'auteur, Jean-Claude Trichet « a explosé ». « Nous sommes une union économique et monétaire et il ne doit pas y avoir de restructuration de la dette », lance-t-il « en criant », précise un témoin. La messe était dite. A la mi-avril, Dominique Strauss-Kahn comprend dans une réunion au Sofitel (sic !) de Washington avec les Européens qu'il ne peut proposer cette option. Cela ne l'empêchera pas pourtant de soutenir la participation du Fonds au programme. Le mémo d'Olivier Blanchard ne pouvait que devenir lettre morte...

La responsabilité de Jean-Claude Trichet

Que retenir de tout cela ? D'abord, le rôle majeur joué par Jean-Claude Trichet qui a agi comme un obstacle majeur contre toute restructuration de la dette hellénique. La raison en est évidemment la crainte de la contagion, mais l'exposition, alors, des banques françaises et allemandes à la dette grecque (95 milliards d'euros en tout) a joué aussi un rôle majeur. A l'automne 2010, le président de la BCE fera pression sur les gouvernements irlandais et espagnol pour éviter toute restructuration du même type. En avril 2011, il menacera même le nouveau gouvernement irlandais de « jeter une bombe sur Dublin » en forçant le pays à sortir de la zone euro si le programme de « participation des créanciers » promu par la nouvelle majorité était mise en œuvre. Or, en jetant un tabou sur ce sujet, le Français a créé le nœud coulant de la dette qui étrangle encore la Grèce et qui enserre les autres pays jadis sous programme. Idéologue de « l'austérité expansive », terme à la mode alors, il a forcé une solution impossible contre les voix raisonnables du FMI. Les malheurs de la Grèce depuis sept ans y trouvent là leur origine. Une responsabilité qu'il refuse obstinément d'endosser depuis.

Le coût du mensonge

Deuxième conséquence : sur la Grèce, tout le monde a donc menti en mai 2010, du gouvernement grec au FMI en passant par les dirigeants européens et la BCE. Ce mensonge est structurant pour toute l'histoire de la zone euro, particulièrement l'épisode dramatique du premier semestre 2015. Les demandes du premier gouvernement Tsipras, fondée notamment sur une restructuration de la dette et une réduction du niveau de l'austérité, venaient percuter les vérités assénées depuis 2010. Il a fallu briser cette demande par la violence d'un troisième mémorandum, donc d'une poursuite de la logique de 2010, malgré l'évidence contraire de son échec. Le but était en quelque sorte de « forcer la réalité » pour la faire entrer dans une vision définie en 2010. Sept ans de maux du peuple grec, une fracture béante entre le nord et le sud de l'Europe, une humiliation du gouvernement démocratique grec et une situation toujours aussi bloquée auront été les prix à payer de cette tentative sordide de validation des mensonges des dirigeants européens.

La position du FMI aujourd'hui et le Grexit

Dernier élément : la position actuelle du FMI ne peut plus faire comme si une participation au programme était possible. La torsion effectuée en 2010 aux statuts du Fonds et à la rationalité économique n'est plus possible. Aussi, désormais, la participation du FMI semble une gageure. D'où le débat entre les créanciers européens et le Fonds depuis 2015. D'autant que le FMI a souvent été utilisé, notamment en juillet 2015, comme le « bad cop » des « gentils Européens », scénario largement validé par le gouvernement grec. Dès lors, la fin de cette union entre créanciers européens et FMI semble proche. Elle signe la fin du pacte accepté par Dominique Strauss-Kahn en 2010 et ouvre la porte à des scénarios où le Grexit, la sortie de la Grèce de la zone euro, est une possibilité.

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Commentaires 55
à écrit le 19/02/2017 à 22:58
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Enfin on nous démontre que Trichet était (est) un incompétent. En août 2008 il augmentait encore les taux (euribor à 5.8%) alors que tout s'écroulait depuis le début de l'année. C'est juste un idéologue prêt à tout pour justifier son idéologie... P...

à écrit le 19/02/2017 à 18:15
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Quand va t on se défaire de cette administration (de l'UE) qui exploite les divisions pour imposer son pouvoir, en faisant semblant de chercher la convergence! On comprend pourquoi elle favorisait l'augmentation des membres!

à écrit le 19/02/2017 à 18:00
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Les banques ne sont pour rien elles ont perdu 120 milliards ce n'est pas rien.Hé ho les gars revenez sur terre! Quand on veut emprunter il faut faire la preuve qu'on peut rembourser CQFD. Vous avez déjà 320 milliards de dettes sur le dos. Le pb c'est...

à écrit le 19/02/2017 à 17:41
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Tout le monde savait qu'avec le gouvernement Tsipras, dont l'objectif affiché a toujours été de ne pas honorer ses engagements, le programme ne pouvait pas marcher. Le FMI et l'UE se sont fait rouler dans la farine par un beau parleur.

à écrit le 18/02/2017 à 17:50
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Goldmansach a balancé une mine dans l' Euro zone en validant des comptes à la rue... de la Grèce maintenant le FMI envoie une torpille pour faire exploser cette Euro zone , cette dernière contrarierait t' elle les Anglos saxons...Mettons y le même a...

à écrit le 18/02/2017 à 14:09
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Lire "On achève bien les Grecs, Chroniques de l'euro 2015" (LLL éditions), où l'excellent économiste Frédéric Lordon avait également dévoilé le mécanisme pervers de l'austérité imposée à ce peuple courageux qui continue de défendre, en fait, non seul...

à écrit le 17/02/2017 à 23:49
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Donc en apparté, la grèce ne pouvait pas surmonter la crise par excès de fonctionnaires par rapport à la population productive. Quid de la France 7 millions et un maximum d'emplois secteur marchand, hé ça risque tout autant de nous arriver.

le 18/02/2017 à 6:36
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Pemmore, ce n'est pas ça le problème ni les dépenses publiques. D'ailleurs la Grèce avait les dépenses publiques les moins élevé de la zone euro en pourcentage de son PIB avant la crise.

à écrit le 17/02/2017 à 22:49
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Doze, l'article parle de la commission sur la vérité de la dette grecque, je vous conseille de jeter un œil sur les conclusions du rapport préliminaire de cette dette sur le site du comité pour l'abolition des dettes illégitimes cadre.org juste comme...

à écrit le 17/02/2017 à 22:32
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En résumé tout est de la faute de la France et de l'Allemagne je me trompe?

le 17/02/2017 à 23:41
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@Vassilis: c'est la faute des autres et la Grèce devrait même avoir la médaille de la probité, n'est-ce pas :-)

à écrit le 17/02/2017 à 17:47
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Tant que la Grèce se prendra pour la danseuse de l'UE et de l'€, aucun programme financier ne pourra aboutir

à écrit le 17/02/2017 à 17:19
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A l’époque-il fallait laisser la Grèce sortir de l’Europe. La dette grecque ne représentait pas grand-chose. En 2010 les autorités européennes La BCE et le FMI ont eu peur de l’effet domino, sur d’autres pays en crise Espagne, Portugal, Italie ; Une ...

le 17/02/2017 à 22:36
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Oui Charlie la solution c'est le grexit et un défaut volontaire du remboursement de la dette qui est illégale, illégitime, insoutenable et odieuse, vu que l'eurogroupe d'obstine dans la même logique... mais en faite c'est normal, vu que la Grèce est ...

à écrit le 17/02/2017 à 14:47
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Très bien, mais alors pourquoi cette info vient-elle des US? Que faisaient nos Journalistes?

le 17/02/2017 à 22:38
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Nos journalistes sont contrôlés par les politiques et ces derniers font la pluie et le beau temps en Grèce et donc dictent aux médias l'opinion que l'on doit adopter. Merci La Tribune et Mr Godin pour vos articles.

le 18/02/2017 à 10:55
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@ mr Wassilis, ben en réalité tout le monde était au courant, mais on est dans le fonctionnement bon ou mauvais de l'Europe, on intègre un nouveau pays et on finance son évolution et on en attend une réponse industrielle agricole touristique etc, ce...

à écrit le 17/02/2017 à 13:05
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La Grece doit 40 milliards d'€ à la France .La France n'a pas fabriquée cet argent ,elle ne le peut ,elle l'a emprunté sur les marchés .Cet argent est venue directement alourdir la dette de la France, c'est à dire rien de plus que la dette de chaque...

le 17/02/2017 à 16:35
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L'argent prêté aux grecques n'a en rien été dilapidé par les grecs (ça se serait vu sur leur niveau de vie actuel..), il a servi à rembourser les banques et organismes financiers privées , notamment allemandes, luxembourgeoises et françaises qui avai...

à écrit le 17/02/2017 à 13:00
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Rappelons que la Grèce compte tenu de ses réalités économiques n'aurait jamais dû intégrer l'Europe (comme certains pays de l'Europe de l'est qu'on a intégré à toute force du temps de Mr Chirac...) et moins encore la zone euro. Pour éviter le "Grexi...

le 17/02/2017 à 13:46
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comme tout le monde d'ailleurs : tout à fait ça

à écrit le 17/02/2017 à 10:22
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C'est un truisme d'affirmer que le FMI savait que le plan ne marcherait pas. Dans la réalité, tout les intervenants savaient qu'il s'agissait d'appliquer un cautère sur une jambe de bois. Le plus important , c'est aujourd'hui. La Grèce ne pourra jam...

le 17/02/2017 à 22:54
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Certes BA le problème est que l'Europe est mal faite, Mitterand en était convaincu à l'époque mais aussi que les banques n'auraient jamais dû être privatisée au contraire... on a donné trop de pouvoirs à ces dernières et c'est maintenant elles qui co...

à écrit le 17/02/2017 à 10:05
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Si j'ai besoin d'un fraudeur devrais embocher un grecque ?...... Nous semblons avoir les memes qui, comme bonnes sangsues, savent sucer l'electorat ...... Ils n'ont aucun souhait de vouloir crever pour qui ce soit !....L'un est du cote des gagnants e...

le 17/02/2017 à 11:25
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Lapsus clavieri ? EmBOCHEr on pense à qui? Mon bon, votre cerveau a dû être embaucher ailleurs et vue du haut votre vacuité doit être vertigineuse... Bien à vous,

à écrit le 17/02/2017 à 9:53
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J'adore les gens qui, après-coup, savent tout et donnent des leçons. L'entrée des pays comme la Grèce dans l'UE répondait à des objectifs géopolitiques ou simplement politiques. C'est l'origine du problème. La Grèce a fraudé en maquillant ses compt...

le 17/02/2017 à 22:59
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Citoyen, d'autre pays ont maquillé leurs comptes comme l'Italie en 1997 grâce à ... Mario Draghi. D'ailleurs la France aussi l'a fait! Et sans doute, d'autres pays également... N'oubliez pas que les politiques qui s'appliquent en Grèce s'appliqueront...

à écrit le 17/02/2017 à 2:44
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"le FMI savait que le programme échouerait dès 2010" j'ai cru à une information choc ... mais quand j'ai vu le nom Gaudin j'ai vite compris. De la bonne désinformation comme d'habitude... A l'époque il n'y avait pas de vérité mais des hypothèses et t...

le 17/02/2017 à 7:26
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100% d'accord avec votre avis sur Romaric. J'ajoute que si on avait annulé l'intégralité de la dette Grecque en 2010, on n' est absolument pas sur qu'il n'aurait pas la même dette aujourd'hui. Pourquoi être vertueux si les autres paye ?

le 17/02/2017 à 23:02
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C'est beau de vivre dans l'ignorance, l'ignorance de réalité de la société actuelle. Moi aussi j'aimerai vivre dans un monde de Bisounours.

à écrit le 17/02/2017 à 0:57
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Une fois de plus, les faits confirment ce que dit l'UPR depuis bientôt 10 ans... Le Frexit, vite!

à écrit le 17/02/2017 à 0:40
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Si je ne me trompe pas, la part des banques françaises dans la dette grecque était de 55 mrds d'euros, donc plus de la moitié à avaler par la France, si on voulait éviter un autre Lehman Bros. Mutualiser le sauvetage de la Grèce par des appels à la s...

à écrit le 16/02/2017 à 21:54
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Qu'en dit la presse grecque? Quel est le ressentiment général des grecs?

le 17/02/2017 à 23:05
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La presse grecque? Comme beaucoup de médias en Europe et ailleurs est contrôlée par les politiques. Les grecs? Sont eux résignés, ils savent qu'ils sont des cobayes et n'ont plus aucune confiance aux politiques grecques et européennes ... ils se dise...

à écrit le 16/02/2017 à 21:02
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Un dogme ne supporte pas la contestation, seul le but a atteindre importe quel quand soit la méthode, on ose l'appeler pragmatique quand elle suit les rails! Quand va t on se rendre compte de la manipulation par les anciennes administrations US!

à écrit le 16/02/2017 à 20:38
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Bientôt une campagne Européenne de crowdfunding pour acheter du goudron et des plumes? Grec ou pas, il est inadmissible que cette crise, mal géré, continu d'emporter le continent dans le marasme, avec toutes ses conséquences (chômage, dette galopant...

à écrit le 16/02/2017 à 20:15
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Mais qui donc étaient le Président de la République française , son premier ministre et son ministre des finances en 2010 ?

à écrit le 16/02/2017 à 19:21
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Tout le monde savait bien sûr. En pleine crise de l'euro, 2 ans après la grande crise financière de 2008, l'Europe ne voulait pas qu'un état européen de l'union fasse officiellement faillite au risque d'entraîner les autres ainsi que les banques euro...

à écrit le 16/02/2017 à 19:16
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Qui ont été les idiots qui ont décidé que l'Etat Français allait acheter les titres de dettes insoutenables détenus par les banques, transférant ainsi la perte des banques en dette publique française? Encore une fois nos deux catastrophes Fillon e...

le 16/02/2017 à 21:35
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Vous eussiez sans doute préféré la faillite d'une ou deux grandes banques françaises ?

le 16/02/2017 à 22:10
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Quand la Grèce fera défaut c'est le contribuable qui payera! J'aurais préféré que ce soit les actionnaires voire les créanciers des banques qui paye! En tant qu'actionnaire de toutes les grandes banques cotées française, j'apprécie le cadeau, mais...

le 17/02/2017 à 9:26
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@gringo : quand une banque boit le bouillon, c'est jusqu'à une certaine limite l'état qui paie, puis les déposants. Le fait que ses actionnaires soient rincés n'est qu'un épiphénomène. L'état n'a pas recapitalisé les banques françaises qui n'en avai...

le 17/02/2017 à 11:08
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@bruno_bd : c'est bien pour cela qu'il faut séparer les activités de détail de celles d'investissement car oui on aurait très bien pu laisser les banques d'investissements francaises faire faillite en ne préservant que les activités banque de détail)...

à écrit le 16/02/2017 à 18:58
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Cela ne m étonne pas du tout. La Grèce sera beaucoup plus heureuse hors zone d euro. Elle repend sa voie de prospérité comme le temps des colonels n est ce pas?

à écrit le 16/02/2017 à 18:52
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Merci beaucoup. Du coup cela remet dans le contexte cet article de Varoufakis paru dans le monde diplomatique qui à l'époque pouvait paraître exagéré mais qui au vu de ces nouvelles informations devient bien plus intéressant: « Leur seul ob...

à écrit le 16/02/2017 à 18:28
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Une honte, cette Lagarde, comme pour les millions refilés à Tapie !

le 16/02/2017 à 18:55
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Bah ! c'est pas grave vaux mieux le voir comme si c'était un bon placement en plus il est sympa comme tous les Bernard , un peu trop volubile ! je sais cela agace parfois ses opposants .

le 16/02/2017 à 21:30
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En 2010 le directeur du FMI était un certain Dominique Strauss Kahn... dont tout le système médiatique voulait faire un président de la république en 2012... alors que personne dans le microcosme n'ignorait ses frasques...

à écrit le 16/02/2017 à 18:06
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Romaric Godin aura beau essayer de trouver un bouc émissaire à la crise grecque, il n'en reste pas moins que les Grecs ont maquillé leurs comptes et n'ont pas respecté leurs engagements quand des fonds leur ont été attribués. Le contribuable européen...

le 16/02/2017 à 20:50
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De 1 la "faute" originelle arrangeait bien tout le monde, le système encourage et vit du mensonge. De 2, cette "faute" justifie-t-elle de détruire la Grèce et les Grecs ? De 3, le tonneau des Danaïdes arrange bien l'UE qui comme à son habitude veut...

le 16/02/2017 à 21:29
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@Luc: à chacun suffit sa peine et nous n'avons pas à payer l'incurie des Grecs. Qu'on les vire et qu'on en parle plus jamais parce que cela m'étonnerait que ça arrange qui que ce soit de payer pour eux. D'autre part, au lieu de se débiner, les immigr...

à écrit le 16/02/2017 à 17:54
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la seule chose qui peut marcher, c'est que soit ils se decident a collecter l'impot, ce qui ne va pas etre facile vu que personne ne veut les payer, soit sortir de l'euro, auquel ca ils rinceront les creanciers ( france, allemagne, italie, etc) mais ...

le 16/02/2017 à 19:11
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La Grèce a un excédent primaire de 3 points de PIB. Pas mal pour un pays qui ne collecte pas l’impôt comme vous dites!

le 17/02/2017 à 11:00
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merci de m'expliquer en quoi l'excedent primaire vient faire que le pays va bien ils ont un taux de recouvrement de 40% le voila, le pb de la grece avec 3.5% d'excedent et une dette a 200% ils en ont pour 60 ans a rembourser ( sachant que les3.5%,...

le 17/02/2017 à 23:14
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Je vous rappelle Churchill qu'avant la crise 77% des travailleurs grecs étaient soit fonctionnaires soit employés soit ouvriers et donc l'impôt était recouvré à la source c'est ça qu'on appelle "le précompte professionnel". Quel travailleur indépenda...

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