Grèce : le troisième mémorandum ne cesse de se durcir

Obsédé par son objectif de faire entrer le FMI dans le plan de soutien à Athènes, les créanciers européens ont encore une fois demandé des mesures dures à Athènes.
Le troisième mémorandum signé en août 2015, ressemble de plus en plus à une boîte de Pandore d'où surgissent chaque année de nouvelles mesures d'austérité pour la Grèce...

Dans son roman, Grandeur et Décadence de César Birotteau, Balzac trace le portrait du « petit père Molineux », un propriétaire dont le loisir préféré consiste à tourmenter ses locataires et créanciers. Lorsqu'il le rencontre au bal du parfumeur qui signera sa chute, l'ennemi de Birotteau, le banquier Le Tillet, se fait à lui-même cette réflexion : « Si le père Birotteau fait faillite (...), ce petit drôle sera certes un excellent syndic. (...) Il doit, comme Domitien, s'amuser à tuer les mouches quand il est seul chez lui. » Or, à mesure que la crise grecque s'éternise, l'Eurogroupe, la réunion des ministres des Finances des Etats de la zone euro, ressemble de plus à ce « petit père Molineux ». Il semble prendre plaisir à torturer « sa » mouche, la malheureuse Grèce.

Concessions de l'Eurogroupe

Certes, dans sa réunion du lundi 20 février, l'Eurogroupe a prétendu « lâcher du lest » au gouvernement grec : il a accepté de renvoyer ses inspecteurs à Athènes, ouvrant ainsi la possibilité à terme d'une conclusion de la seconde revue du programme qui, elle-même, ouvre la porte au versement des fonds nécessaires aux remboursements des échéances de juillet prochain qui sont d'environ 7 milliards d'euros, principalement auprès de la BCE. Bref, l'Eurogroupe fait la fleur à la Grèce de ne pas fermer la porte à une faillite dont ils seront, eux-mêmes, les principales victimes.

Plus intéressant, sans doute, est la concession faite à Athènes d'accorder des mesures de croissance, en cas de dépassement des objectifs, comme le gouvernement grec l'a fait en fin d'année 2016 avec la prime accordée aux retraités. Mais, en réalité, l'Eurogroupe semble se comporter avec la Grèce comme le cruel empereur Romain Domitien, cité par Du Tillet, avec ses victimes. « La veille du jour où il fit crucifier son trésorier, il le convoqua dans sa chambre (...), le laissa partir joyeux et rassuré et lui fit même l'honneur de partager son dîner », raconte l'historien Suétone qui résume : « Sa barbarie était non seulement immense, mais encore astucieuse et imprévue. » Ainsi en est-il de l'Eurogroupe qui va faire payer très cher ses bontés.

De nouvelles mesures exigées...

Le gouvernement grec s'est en effet engagé à réaliser une nouvelle réforme des retraites, effaçant ainsi celle qu'il avait lui-même établi l'an dernier et qu'il avait fait accepter aux créanciers au prix d'immenses concessions (notamment des baisses de dépenses automatiques en 2018 en cas de déviation de l'objectif d'excédent primaire de 3,5 % du PIB). Il devra aussi accepter une réforme du marché du travail et une nouvelle réforme fiscale, quelques mois à peine après avoir relevé la TVA d'un point et durci l'impôt sur le revenu. En tout, a indiqué sans badiner, le commissaire européen aux Affaires européennes Pierre Moscovici, la Grèce va devoir encore réaliser des « efforts » de 2 % du PIB.

La logique perdante se poursuit

Très clairement, donc, les créanciers entendent poursuivre la politique menée depuis 2010 en continuant à l'aggraver. Désormais, le troisième mémorandum signé en août 2015, ressemble de plus en plus à une boîte de Pandore d'où surgissent chaque année de nouvelles mesures d'austérité. Et il ne faut pas compter sur les effets « compensatoires » des mesures de « croissance » : ces dernières seront forcément limitées par la marge de manœuvre budgétaire (qui n'est pas certaine d'être chaque année aussi vaste que celle de l'an dernier) et, surtout, de la bonne volonté des créanciers. Il ne s'agira que de « propositions » helléniques qui devront être validées et acceptées par les créanciers. Pas question donc de refaire l'opération de la fin de l'année dernière avec la prime sur les retraites qui avait été une décision unilatérale.

Or, selon Le Monde qui cite des sources européennes, « pas question pour les Grecs d'avancer leurs propres réformes tant qu'ils n'auront pas donné toutes les assurances aux créanciers que l'excédent primaire sera d'au moins 3,5 % en 2018 et 2019 ». Et, depuis 2010, tout est dans cette question de « confiance » utilisée par l'Eurogroupe pour obtenir davantage d'Athènes. Autrement dit, Athènes devra attendre pour relancer l'activité, pas pour faire l'austérité. C'est dire si l'on peut douter des déclarations de Michel Sapin selon lesquelles la Grèce est sortie de la logique austéritaire.

Séduire le FMI

C'est qu'en réalité, dans l'esprit des créanciers, la Grèce ne compte pas. Ces mesures ne visent pas à restaurer la compétitivité de l'économie hellénique, pas davantage à rétablir la force de son Etat que l'on dit défaillant, moins encore à rendre soutenable sa dette. Le seul et unique but de ces mesures consiste à résoudre l'impossible équation dans laquelle se sont enfermés les créanciers de la Grèce : parvenir à faire entrer le FMI dans un programme que ce dernier sait intenable tout en ne cédant pas sur la nécessité reconnue par le FMI de réduire le stock de dettes grecques. En exigeant de nouvelles mesures d'économie, les créanciers tentent de faire entrer au chausse-pied la soutenabilité de la dette grecque dans les calculs du FMI. La preuve en est que, d'après le gouvernement grec, l'Allemagne réclame « 10 ans » d'excédents primaires élevés. Une mesure qui ne servirait qu'un objectif : accumuler les réserves pour rembourser la dette. C'est donc une fiction de plus permettant notamment aux Allemands de maintenir cette exigence qui avait présidé à la naissance de ce troisième plan : la participation, théoriquement impossible, du FMI.

Un FMI divisé

Le Fonds de Washington n'a pas encore donné de réponse. Christine Lagarde rencontrera le 22 février Angela Merkel. Sa position est très délicate. D'un côté, les Européens pèsent lourd mais exige une nouvelle fois que le FMI oublie ses règles élémentaires de conduite, comme en 2010. Les membres émergents du Fonds pourraient hésiter à se lancer dans une nouvelle et coûteuse erreur. D'autant que le principal contributeur au Fonds, les Etats-Unis, semblent désormais, peu soucieux de tenir compte des intérêts allemands. La directrice générale du FMI va donc devoir se montrer très convaincante pour faire avaler à la direction du FMI cette nouvelle aventure grecque...

Des Grecs sans marge de manœuvre

Côté grec, la victoire est donc particulièrement amère, même si le gouvernement affirme avoir tenu ses « lignes rouges ». Il jure aussi que, pour tout euro de mesures additionnelles, il y aura un euro de « mesures compensatoires » sous forme de baisse d'impôts sur la propriété foncière, sur les sociétés ou sur la valeur ajoutée. Une ligne de défense peu crédible en Grèce compte tenu des capitulations répétées du gouvernement Tsipras, mais aussi des conditions posées par les créanciers. Comment ces derniers accepteraient-ils des baisses d'impôts alors qu'ils exigent des hausses pour séduire le FMI ? Bref, tout ceci semble peu sérieux. Comme la mouche de Domitien, la Grèce semble encore condamnée à une torture sans fin où son intérêt n'est qu'un élément accessoire pour ceux qui décident de son sort.

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Commentaires 54
à écrit le 27/02/2017 à 19:13
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Le problème c'est la dette premièrement de tous les pays de la planète envers la finance internationale et pour être plus précis envers le banque Rothschild et toutes ses filiales vous savez que la banque d' Angleterre a etait fondé par Rothschild qu...

à écrit le 23/02/2017 à 10:18
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L'austérité instituée comme mode de gestion ordinaire des intérêts des créanciers de la Grèce est la conséquence directe de la monnaie unique. Absence de marge monétaire, absence de marge budgétaire, récession, austérité qui renforce la récession (cf...

le 23/02/2017 à 21:31
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La désobéissance aux créanciers rendra la liberté au peuple grec. De plus, la Grèce pourrait facilement prouver que sa dette est illégale, illégitime, insoutenable et odieuse et ainsi la restructurer unilatéralement dans sa quasi totalité.

à écrit le 23/02/2017 à 9:46
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Ce n'est pas nouveau mais il est parfois salutaire d'éclairer la lanterne de certains commentateurs, ou tout au moins de leur rafraichir la mémoire: http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20150126.OBS0832/quand-les-creanciers-de-l-allemagne-fermaie...

à écrit le 23/02/2017 à 9:30
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Cette manière de décrire est l'exact inverse de la réalité : la victime dans l'affaire grecque c'est nous, c'est toi qui ecrit, ce sont nous tous les prêteurs littéralement volés par un emprunteur qui n'a jamais montré la moindre intension de rembour...

le 23/02/2017 à 12:05
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Bienheureux soient les ignorants ......

le 23/02/2017 à 21:35
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JP tu prétend que la Grèce n'a rien remboursé? Pourtant c'est des milliards d'euros qui ont été remboursés ... parfois l'ignorance de certains est quand même impressionnante, on vit pas dans le même monde... certains au pays imaginaire certains au pa...

à écrit le 23/02/2017 à 7:30
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Si vous pouviez lire la presse grecque du Dimanche et les articles des prof Grecs d'Economie qui enseignent à plein temps à la LSE, Harvard, Yale, Princeton, etc, vous seriez informer que la Grèce ne fait que payer depuis 2010, la dilapidation des ai...

le 23/02/2017 à 21:37
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Le clientélisme et la fraude fiscale existe partout, également les emplois fictifs mais c'est quand même la spécialité de la France ... ha bon entendeur...

à écrit le 22/02/2017 à 18:50
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Et voilà notre inenarrable Romaric Godin de retour ...pour nous parler , tenez vous bien , de la Grece , de sa dette , et des mechants financiers ...; Mais , pas de chance , on aurait pu penser par son silence qu'il était ...en formation , financière...

le 23/02/2017 à 13:59
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Vous devriez vous faire embaucher comme pigiste ici! En plus vous avez des lettres! Ça va éblouir qui? Au fait savez vous que l' on ne trouve pas seulement des "truffes " au Périgord ou au Piemont?

à écrit le 22/02/2017 à 18:23
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L'Allemagne doit augmenter son smic de misère (réévaluation) fortement pour le bien de toute l'Europe !

à écrit le 22/02/2017 à 15:40
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A ceux qui accusent la Grèce d'être rentrée dans l'UE pour "se gaver d'argent à faible taux", on peu répondre que tout un système les y a mené. Nous passerons rapidement sur le rôle joué par la banque américaine Goldman Sachs, nous passeront tout aus...

le 22/02/2017 à 17:08
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La Grèce est entrée dans l'UE début 1981, bien avant qu'on parle d'€. Elle a d'ailleurs abondamment bénéficié de crédits de cohésion. Ce n'est pas Goldman Sachs qui a forcé la Grèce à adopter l'€ mais bien le gouvernement grec qui est allé commander ...

à écrit le 22/02/2017 à 15:09
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Banquiers et euromachins, continuez à tuer la Grèce. Elle va sous peu vous exploser au nez et vous pourrez toujours pleurer pour vos euros. Même si la Grèce a des torts depuis des années, les principaux coupables sont les banquiers et les politiciens...

à écrit le 22/02/2017 à 13:35
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Que la Gréce reparte à zéro avec un nouveau Drachme. Les grecs pourront alors recalculer les prestations sociales, les revenus des fonctionnaires, les retraites en fonction des nouvelles rentrées d impôt en Drachme puisque personne ne leur prêtera ...

le 22/02/2017 à 21:10
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C'est la théorie du "pretend and extend" qui s'applique à la Grèce, c'est prétendre qu'un débiteur est solvable et continuer à lui prêter encore et encore.

à écrit le 22/02/2017 à 13:30
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Les créanciers n'ont aucune confiance et ils ont raison. A chaque fois, la Grèce promet et ne fait pas. Tout ce qui intéresse les Grecs, c'est l'argent du contribuable européen et la possibilité de s'expatrier dans un autre pays de la zone euro. Il f...

le 22/02/2017 à 21:08
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Ha enfin patoche, tu es là avec tes propos mishelliniques, je m'inquiétais de pas te voir réagir ouf je suis soulagé que tu sois encore avec nous. Et encore merci pour l'argent que tu donnes à la Grèce.

le 23/02/2017 à 2:19
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@vassilis: si quelqu'un doit donner de l'argent à la Grèce, c'est bien les Grecs expatriés et les pro-Grecs. Je n'habite pas chez une copine, et quand j'invite, c'est à mes frais. En ce qui me concerne, je suis pour ma famille élargie "first". Mais b...

le 23/02/2017 à 21:39
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Pourquoi tant de haine? C'est pas bon pour ton karma. Aime ton prochain et tu connaîtras la paix intérieure.... peace and love

à écrit le 22/02/2017 à 13:08
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Souhaitons aux Grecs de s'assumer pleinement, financièrement d'abord, et ce débat stérile sur la dureté des conditions que les prêteurs exigent pour, non pas être remboursés, mais continuer à remplir le tonneau, cessera. Retour à la saine réalité des...

à écrit le 22/02/2017 à 12:12
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Inutile de faire apparaître ma remarque précédente sur la conjugaison du mot "obsédé(s)" dans le fil de commentaires de l'article.

à écrit le 22/02/2017 à 12:01
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Un "s" à "obsédé" dans la première phrase de l'article ne serait pas le bienvenu ? Je crois bien que nous faisons référence aux créanciers européens...

à écrit le 22/02/2017 à 9:16
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il est grand temps d'arreter la torture que les grecs reprennent la drachme, ils ne devront plus rien a personne, et laisseront une ardoise copieuse a leurs creanciers ( france, allemagne, italie, etc) bon evidemment, ils paieront en inflation tres...

le 22/02/2017 à 10:55
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L'abandon de l'€ par la Grèce et, partant, le défaut sur sa dette n'effacerait pas celle-ci. Et elle resterait libellée en € et pas en drachmes. Ce qui veut dire que les créanciers seraient fondés à saisir tout avoir grec qui se trouverait à l'étrang...

le 22/02/2017 à 11:57
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Sauf que le dette grecque est illégale illégitime insoutenable et odieuse pour sa quasi totalité et dans le cas où la Grèce quitte l'euro, elle répugnera sa dette et la restructurera de manière unilatérale et elle a les arguments juridiques pour le f...

le 22/02/2017 à 13:21
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oui je sais c'etait ma derniere phrase cela dit ils ne remboursaient pas avant ils ne rembourseront pas apres; les biens grecs seraient saisis ( pas les ambassades qui font partie du territoire grec), et ils auraient droit a une inflation a faire p...

à écrit le 22/02/2017 à 7:58
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Le but de l'UE c'est de faire disparaitre les États pour les remplacer par des régions, alors cela ne risque pas de déranger "Bruxelles"!

à écrit le 22/02/2017 à 6:51
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On dirais une sorte de stratégie du maitre qui bat son chien pour le dresser. Après les violentes manifestations, on vois bien que ça ne bouge plus aujourd'hui. Les Grecs vont-ils finir par aimer l'Allemagne qui les punis?

le 22/02/2017 à 15:33
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c'est pas la commission Européenne qui gère. L'allemagne ne peut pas imposer sa solution.

le 22/02/2017 à 21:37
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Tu as raison, il y a aussi l’œil complice des monarchies et des partis membre du PPE.Bien évidement, il doit aussi y avoir des "sociaux-démocrates" dans le genre d'Hollande.

à écrit le 21/02/2017 à 21:33
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"L'Eurogroupe" nous dit implicitement : "les souffrances qu'on peut vous infliger, ô vous les manants de l'Europe, elles iront encore bien plus loin ; préparez-vous !" Si on proteste , on est "populiste" (injure suprême !), on "fait le jeu de Marin...

le 22/02/2017 à 13:22
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Dans le style "CHARLY HEBDO " ....On peut se demander, in fine , quel est le plus handicapé des 2 !!!!!

le 22/02/2017 à 15:35
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pas bien de se moquer d'un handicapé. Pour mémoire il ne peut rien imposer à la commission.

à écrit le 21/02/2017 à 21:05
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Quand est-ce que l'expérimentation dans le laboratoire de l'austérité va-t'elle s'arrêter? Quand la Grèce quittera l'Euro. Quand il n'y aura plus à en tirer la néocolonialisation du pays s'arrêtera ...

le 21/02/2017 à 22:52
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Etant entrée dans la zone € par effraction sur la base de statistiques truquées pour pouvoir se gaver d'argent emprunté avec les taux faibles qui accompagnent l'€, la Grèce aurait dû en être expulsée sans ménagement dès que la fraude a été connue. L'...

le 22/02/2017 à 6:35
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@Bruno premièrement c'est la France qui "poussé" pour que la Grèce entre la zone euro et puis d'autre pays ont menti sur leurs statistiques, il faudrait également les expulser? Par c'est normal que Mario Draghi qui a aidé ces pays à tricher soit prés...

le 22/02/2017 à 10:41
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@bruno_bd Que voulez-vous créer comme richesses entravées par la libéralisation de l'économie grecque ? Privatiser d'autres infrastructures cheval de Troie au profit d'intérêts chinois ?... N'arrive-t-il pas un moment où les créanciers doivent enre...

le 22/02/2017 à 10:52
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@Léo RB: la Grèce peut récupérer rapidement une bonne partie de l'activité touristique qui se dirigeait naguère vers la Turquie, la Tunisie, l'Egypte qui du fait du terrorisme islamiste sont devenues des destinations à risque. Ca, c'est l'immédiat. ...

à écrit le 21/02/2017 à 21:00
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P52 tu dis qu'on doit faire un exemple de la Grèce pour éviter que les autres pays soient dispendieux mais je signale que la Grèce avait les dépenses publiques les moins élevés de la zone euro avant la crise en pourcentage du PIB et la crise grecque ...

le 21/02/2017 à 22:41
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Non, elle avait les recettes publiques les moins élevées de la zone €. Et des dépenses bien supérieures à ces recettes. La dette insurmontable n'est pas arrivée toute seule....

le 22/02/2017 à 15:40
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ah bon c'est la France (et l'Allemagne mais eux tout le monde sait qu'ils sont méchants) qui impose des dépenses militaires à la ¨Grèce ? ou bien la Grèce fait ces dépenses uniquement pour nous faire plaisir ?

le 22/02/2017 à 17:14
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La Grèce pourrait monnayer ses dépenses militaires auprès des autres pays de l'UE en étanchéifiant pour de bon ses frontières de manière à couper la route des Balkans employés par les migrants (même la Hongrie d'Orban et la Pologne du PIS seraient ce...

à écrit le 21/02/2017 à 18:28
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le sage parmi les sages avait déclaré: Si nous aurions laisser la Grèce sortir de la zone euro en 2014 elle seraot en tête des pays de l'UE. Inch Allah

à écrit le 21/02/2017 à 16:56
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La question clé est de savoir si le FMI acceptera ou pas de participer à un nouveau financement du plan d’aide. Il y a peu de doute que si l’administration OBAMA était encore au pouvoir aux États-Unis, la réponse à cette question serait probablement ...

à écrit le 21/02/2017 à 16:26
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Surprenant le manque de nuances de La Tribune dans les articles traitant de la Grèce. Ça devient vraiment dérangeant.

le 22/02/2017 à 11:29
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Et si c’était la tribune qui était nuancée et tout les autres complétement à coté de la plaque ? Une grand merci à Romaric Godin pour ses articles.

le 22/02/2017 à 15:43
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c'est surtout Romaric qui est convaincu que la Grèce est au dessus de tout et que seuls les méchants (Allemagne, CE, FMI dans l'ordre) l'empêche de rayonner.

à écrit le 21/02/2017 à 16:18
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Les médecins de Molière reviennent à l'attaque. La Grèce n'est pas encore complètement morte. Allez , encore un effort , une petite saignée pour la tuer définitivement.

à écrit le 21/02/2017 à 15:51
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Tout cela ne va pas calmer les esprits et le choix pour les élections va être vite fait!

à écrit le 21/02/2017 à 15:41
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La cavallerie financière ne fait que lever de la poussière d'intérêts.

à écrit le 21/02/2017 à 15:38
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Une éternelle pièce de théâtre rejouée, dont tout le monde connaît la chute.

à écrit le 21/02/2017 à 15:34
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Merci beaucoup pour cet article qui reflète parfaitement la mentalité de nos dirigeants européens. Ne sont ils donc que des psychopathes guidés par leur besoin de faire souffrir les autres ? Vite un frexit !

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