Italie : le "Jobs Act" est-il une recette miracle ?

La "réforme" du marché du travail de Matteo Renzi apparaît comme un modèle pour la France, régulièrement cité en exemple. Mais est-ce pertinent ?
Matteo Renzi se veut l'auteur d'un "miracle" sur l'emploi. Une prétention justifiée ?

Dans le débat actuel sur le projet de loi Travail du gouvernement qui agite la France, l'Italie et l'Espagne ont, pour beaucoup, valeur d'exemple. Le schéma de la démonstration est connu : ces pays ont fait les « réformes nécessaires », ils ont connu une vague de créations d'emplois. Le cas espagnol, étudié en détail ici, ne semble pas réellement pertinent. Le chômage espagnol demeure le deuxième plus élevé d'Europe avec un taux d'inactivité très élevé et les créations d'emplois se sont effectuées, grâce à la croissance, à un rythme cohérent avec les destructions passées. Nul miracle donc.

Qu'est-ce que le Jobs Act ?

Qu'en est-il de l'Italie ? Le « Jobs Act » de Matteo Renzi entré en vigueur voici un an, au début de mars 2015, est une réforme assez originale : elle créé un CDI nouveau à « protection croissante » avec une période d'essai de trois ans. Pour rompre ce CDI, l'employeur italien n'a pas réellement besoin d'une justification. La réforme a supprimé la possibilité de réintégration des salariés licenciés abusivement, sauf dans le cas de discrimination. Mais c'est à la personne licenciée d'apporter la « preuve matérielle » de cette discrimination. Sinon, il a droit à une indemnité de licenciement fixée selon son ancienneté qui va de 4 à 24 mois de salaire. Parallèlement, les décrets du ministre du travail Giuliano Poletti, signés en 2014, ont facilité l'usage des CDD qui peuvent être enchainés jusqu'à 5 fois de suite pendant 36 mois, désormais.

Un succès ?

Matteo Renzi n'est pas peu fier de sa « grande réforme ». Et il le fait savoir à longueur de tweets triomphants. Et il est vrai que le bilan est plutôt flatteur. Selon les chiffres de l'emploi de janvier dernier, publié le 1er mars par l'Istat, l'institut statistique italien, le pays a vu le nombre de personnes ayant un emploi progresser en un an de 299.000, soit une hausse de 1,3 %. Parallèlement, le nombre de chômeurs a reculé de 169.000. Le taux de chômage est ainsi passé de 12,2 % à 11,5 % sur ces mêmes douze mois.

Cette reprise de l'emploi n'est sans doute pas sans rapport avec un retour à la croissance de l'économie italienne qui, en 2015, a connu une première année de croissance après trois ans de contraction. Mais il faut noter que cette croissance est faible : la croissance du PIB est de 0,6 % seulement, soit la moitié de la croissance française. Aussi l'économie italienne serait-elle parvenue à un véritable tour de force : créer près de 300.000 emplois avec une croissance très faible. Et ce serait donc grâce aux réformes...

A peine un sixième des emplois détruits recréés

Mais il convient avant tout de remarquer quelques éléments clés. D'abord, la crise italienne a été très destructrice en emplois. Comme dans le cas de l'Espagne (mais dans une mesure moindre), il convient de rappeler que les créations d'emplois sont d'abord, dans ce cas, l'effacement des destructions passées. En Italie, le nombre de chômeurs a atteint son point bas en juin 2007. Il n'y avait alors que 1,456 million de demandeurs d'emploi dans la Péninsule. Ce nombre est monté jusqu'à 3,255 millions en janvier 2014, soit une hausse de 1,8 million. Deux ans après ce point haut, l'Italie compte 2,951 millions de demandeurs d'emplois. La baisse du nombre de chômeurs en deux ans est de 304.000. En deux ans, on a donc comblé un sixième des destructions d'emplois des six années précédentes. C'est un rythme qui n'a rien d'exceptionnel : s'il se poursuit, on reviendra au niveau de 2007 en... 2020.

Comparaison avec la France : une plus forte hausse, une plus forte baisse

Mais, dira-t-on, le chômage baisse en Italie alors qu'il continue à progresser en France. Mais l'explication de la « rigidité » ne semble pourtant pas pertinente. En réalité, malgré le discours dévalorisant des élites politiques et économiques, et malgré ses « rigidités », il faut rappeler que le marché du travail français a mieux résisté que le marché italien dans les années précédentes. Lorsque moins d'emplois ont été détruits, il est logique, en période de croissance faible, que le rattrapage se fasse à un rythme différent.

Mais rappelons qu'avec un marché du travail sans réformes Renzi, l'Italie a disposé d'un taux de chômage inférieur à celui de la France pendant près de huit ans, de 2003 à 2011. Au point bas du chômage italien, en 2007, le taux transalpin était de 6,1 % alors que le taux de chômage français était alors de 8 %. Le taux italien est monté (en moyenne annuelle calculée par Eurostat) à 12,7 % en 2014 : il a donc plus que doublé en sept ans. Parallèlement, sur la même période, le chômage français a progressé de 2,3 points à 10,3 %, soit une hausse de 28,75 %. C'est beaucoup, mais néanmoins beaucoup moins qu'en Italie. Logiquement donc, les entreprises françaises n'ont pas les mêmes besoins de main d'œuvre que leurs consœurs italiennes en phase de reprise.  Si l'Italie réduit donc l'écart avec la France, il convient de rappeler que, malgré le Jobs Act, le taux de chômage français reste inférieur d'un point et demi au taux italien.

Un fort taux d'inactivité

De même faut-il rappeler le très faible taux d'activité de l'Italie. Selon Eurostat, ce taux, qui désigne les personnes en activité (en emploi ou en recherche d'emplois) sur la population totale, est de 59,9 % en Italie, contre 69,9 % en France. Le chiffre italien est comparable au chiffre espagnol. Or, il est beaucoup plus aisé de créer des emplois en « puisant » dans la population inactive lorsque le taux d'activité est faible. Dans ce cas, en effet, on trouve davantage de candidats à l'emploi. Pour parler plus prosaïquement, la « réserve » d'emplois est dans ce cas plus large. On peut ainsi constater que le nombre d'inactifs a plus diminué entre janvier 2015 et janvier 2016 que celui des chômeurs : 242.000 contre 169.000.

Mais ceci signifie également deux éléments qui réduisent l'impact du Jobs Act. D'abord, cette forte inactivité et la baisse de cette dernière vient prouver qu'il existe en Italie une forme de chômage « cachée » qui ne se retrouve pas dans les statistiques, mais qui est une réalité. Beaucoup de demandeurs d'emplois ne recherchent pas officiellement un emploi, mais sont considérés comme « inactifs ».  Cette connotation amène à relativiser la performance italienne en termes de baisse du chômage.

Des emplois d'abord pour les plus de 50 ans

Par ailleurs, on remarquera ainsi que les emplois créés ont avant tout concerné les plus de 50 ans : on compte 359.000 personnes en emploi de plus entre janvier 2015 et janvier 2016 sur cette période. Des personnes qui viennent principalement de la « réserve d'inactifs » puisque le nombre d'inactifs de 50 à 64 ans recule de 209.000 personnes (-4,2 %). Néanmoins, cet « appel d'air » pour les plus âgés a conduit au final à une augmentation du chômage des plus de 50 ans de 0,5 point à 6,9 %. C'est logique : beaucoup de personnes ont tenté leur chance sur le marché du travail et n'ont pas trouvé d'emploi. Autrement dit, les emplois créés ont été insuffisants pour combler la demande réelles d'emploi, qui comprend nombre d'inactifs officiels, pour cette classe d'âge.

Créations d'emploi insuffisantes

Pour les 35-49 ans, la classe d'âge la plus nombreuse (10 millions de personnes sur 22 millions), le phénomène est inversé. Le nombre de chômeurs a reculé de 117.000 personnes, mais le nombre de personnes employées dans cette classe d'âge a aussi reculé de 69.000 personnes. Là aussi, donc, le nombre de créations d'emplois n'a pas permis de combler l'ensemble de la demande. Un phénomène que l'on retrouve pour les plus jeunes. Le taux de chômage des 15-24 ans a reculé, mais il demeure à 39,3 % de la population active (10 % de la classe d'âge). Le Jobs Act n'a donc pas encore été en mesure de régler les grands problèmes structurels de l'emploi italien, notamment l'accès des jeunes au marché du travail.

La clé de la modération salariale

Par ailleurs, un autre élément d'explication est la modération salariale. Selon Eurostat, les salaires italiens n'ont pas progressé sur un an au troisième trimestre 2015, tandis qu'ils ont augmenté de 1,5 % en France. C'est un fait qui favorise l'emploi, mais il faut alors souligner que la croissance de l'emploi italien est d'une nature bien particulière : elle n'a pas dopé les salaires, et, concentrée sur les personnes âgées, elle se situe majoritairement dans les secteurs peu productifs du tertiaire. Parallèlement, le nouveau CDI n'a pas favorisé la « stabilité » de l'emploi puisqu'il « institutionnalise la précarité ». La « qualité » de la reprise de l'emploi italien est donc bien moins rayonnante que ce qu'en dit Matteo Renzi. Ce types d'emploi pourrait, à terme, ne pas avoir un impact très positif sur la demande intérieure. Et pas davantage, par leur nature, favoriser la compétitivité externe. Car ce type d'emplois ne favorise guère la productivité. Or, un des problèmes de l'économie italienne est précisément sa faible productivité. Le Jobs Act pourrait donc porter en germes des problèmes graves pour le pays.

Une croissance de l'emploi dopée aux subventions

Enfin, il se pourrait que le principal moteur de la croissance de l'emploi transalpin ait été  avant tout la subvention accordée aux nouveaux CDI : jusqu'à 8.060 euros par contrat et par an pendant trois ans. Ce « cadeau » permet de réduire l'envie pour l'employeur d'utiliser la période d'essai de trois ans. La facture pour le budget italien a été de 12 milliards d'euros. Cette aide va diminuer chaque année, mais elle a permis en 2015, où elle jouait à plein, de créer de nombreux emplois. Une étude de la Banque d'Italie a, du reste, montré, récemment, que ces subventions étaient la première raison de la baisse du chômage en Italie, bien davantage que les réformes du Jobs Act. En tout cas, une chose est certaine : il est impossible de déterminer comment le marché du travail italien aurait réagi sans ces aides sonnantes et trébuchantes. Et donc réellement son impact « structurel ».

Comme la France n'entend pas accompagner sa réforme d'une telle aide, il est difficile de parler d'un « modèle italien ». En clair, ce n'est pas la réforme du code du travail qui a permis en Italie de créer des emplois, mais surtout les subventions. L'exemple italien mis en avant en France par les partisans de la réforme El Khomri n'est donc pas pertinent.

Commentaires 35
à écrit le 19/03/2016 à 1:28
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Ce qui serait intéréssant aussi c'est d'avoir les chiffres du nombre d'entrées et sorties du travail par pays, celà relativisera beaucoup les "performances". Le problème qui n'est pas évoqué, qui concerne tous les pays développés c'est que la croiss...

à écrit le 19/03/2016 à 1:17
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Je n'ai qu'un mot à dire : BRAVO ! Je deviens fou devant mon écran à entendre parler de modéle espagnol ou italien en ignorant les destructions précédentes énormes d'emplois. Tout ceci en % bien sûr. Quelle fumisterie! Quelle malhonnéteté intellectu...

à écrit le 12/03/2016 à 17:15
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il a d'abord réformé l'organisation politique du pays en diminuant le nombres d'élus et là dessus on devrait prendre exemple

à écrit le 12/03/2016 à 13:18
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De ce trop long article sans saveur, il ne faut retenir que la dernière phrase : les européïstes subventionnent massivement l'IItalie pour que cette puissance européenne ne parte pas à la dérive. Le mécanisme est simple : subventions territoriales co...

à écrit le 11/03/2016 à 10:26
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La recette n'est pas "miracle", elle est simplement bonne. Et les Italiens l'ont comprise et acceptée. Bravo Renzi !

à écrit le 11/03/2016 à 10:06
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Je sais bien qu'on est en Italie, mais vous savez combien de fois on nous a fait le coup des miracles et du changement?

à écrit le 11/03/2016 à 9:45
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IL EST FACILE DE SUBVENTIONNER LES EMPLOIES MAIS CELA N EST QUE PROVISOIRE ET COUTE CHER A L ITALIE . EN FRANCE 50 MLLIARDS AUX GROSSE ENTREPRISES? MAIS IL Y A DAUTRES MOYENS?/// DEJA BAISSE ENCORE L EUROS//? LA PROSPERITER DE LA CHINE S ESSOUFLE? ...

à écrit le 11/03/2016 à 0:34
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Oui, donc bon à lire cet article ainsi qu'un paquet d'autres, on en tire la conclusion suivante: "surtout ne rien changer, de toute façon il n'y a pas de recette miracle, autant qu'on continue comme ça ad vitam aeternam". Comprenez bien une chose: pe...

à écrit le 10/03/2016 à 16:34
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Si la vocation de cette Loi est de remettre les outsiders sur le marché du travail dont ils sont exclus (la moitié des jeunes sans qualification et un quart des diplômés du secondaire sont au chômage trois années après leur sortie), alors ne conviend...

à écrit le 10/03/2016 à 16:20
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Bravo Renzi ! Votre succès nous montre la voie à suivre.

à écrit le 10/03/2016 à 8:53
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"...qui agite la France , l'Italie et l'Espagne ..." NON : pour l'Italie l'agitation est terminée ( et les premiers résultats positifs sont là ) pour l'Espagne , l'agitation ne vient que des elections , mais la reforme est faite et il y a repris...

le 10/03/2016 à 15:43
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L'Espagne ne fait pas mieux que la France car sa croissance est supérieure à un instant T. Il faut surtout regarder l'historique des PIB respectifs. Cette croissance n'est qu'un rattrapage partiel de la terrible chute de PIB qu'elle a connue duran...

le 10/03/2016 à 15:45
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Quand on a 30 % de chômage, on ne peut que remonter, se barrer ou se suicider!

le 11/03/2016 à 10:52
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Bonjour à vous ! L'article ne dit pas que le débat agite l'Italie ou l'Espagne. Il dit que le débat agite la France (complément de "agite") Il dit que l'Italie et l'Espagne ont valeur d'exemple (Sujet) Le débat (qui) agite la France (virgule) ...

à écrit le 10/03/2016 à 5:49
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Oups, la création d'emplois non qualifiés à un impact négatif sur la productivité.. C'est peut être que la lecture de la productivité du travail en France est biaisée par le chômage de masse et le déficit de créations d'emplois. Le jour où le chômag...

à écrit le 09/03/2016 à 17:57
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Si à la base le but est de favoriser les CDI, il faut se rappeler que nous sommes en France!!! nous sommes "borderline" (moi le premier) sur bien des points. A qui va profiter cette loi si elle est promulguée telle quelle. Aux patrons malhonnêtes qui...

à écrit le 09/03/2016 à 17:43
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Encore une fois si on prend les pays qui ont VRAIMENT moins de chômeurs que nous c'est à dire l'Allemagne et UK, ils n'ont pas cherché à unifier leurs contrats : côté UK c'est le contrat à zéro heure qui fait un tabac sur le chômage (+ il faut le dir...

le 12/03/2016 à 9:06
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Tout à fait d'accord avec vous. S'il y a peu de chômage en Allemagne et au Royaume-Uni (statistiquement parlant), c'est du au contrat zéro heure et mini-jobs et pas à des CDI flexibilisé. D'ailleurs en Allemagne le CDI est protecteur.

à écrit le 09/03/2016 à 16:21
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Les comparaisons "brutes"permettent des raccourcis idéologiques commodes ... et des slogans passe-partout, "ready made". Cet article a le mérite de vouloir préciser tous les éléments à prendre en compte.

à écrit le 09/03/2016 à 16:03
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Bon bah on va rien faire en France, de toutes les façons il n'y a pas d'exemples parfaits de réduction du nombre de chômeurs donc on voit pas pourquoi on va changer nos habitudes...et tant pis pour les chômeurs, un jour ou l'autre la conjoncture sera...

à écrit le 09/03/2016 à 15:45
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Encore une fois il faut être précis. Le but de cette loi travail c'est d'augmenter le nombre d'emplois créés mais d'encourager les entreprises à embaucher en CDI plutôt qu'en CDD ou en intérim.

le 14/03/2016 à 6:37
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Vous embauchez en cdi quelqu un dont vous n etes meme pas sur qu il viendra chaque matin a l heure sans parler de ses competences ????

à écrit le 09/03/2016 à 13:00
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"l'usage des CDD qui peuvent être enchainés jusqu'à 5 fois de suite pendant 36 mois, désormais". Et ensuite ?

à écrit le 09/03/2016 à 12:28
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Les faits sont têtus, pour ne prendre que ceux que ĺ on peut qualifier de social démocratie, allemagne, Suisse, Scandinavie etc on a mené des politiques de ce type...alors on peut continuer a penser qu on a raison tout seul et que tous les autres se ...

le 09/03/2016 à 14:47
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L ' Italie a un tel réservoir de travailleurs au black qu' on peut intégrer grâce à cette loi mais .. on peut aussi changer de planète comme vs dites ..! L ' Allemagne est grosse de nos déficits à nous pays du sud à cause de cet euro surévalué po...

le 09/03/2016 à 15:51
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Que ĺ euro soit sous évalue pour les allemands sans doute. Mais ĺ explication est un peu courte pour nos problèmes. On avait 10% de chômage bien avant ĺ euro. Notre commerce est principalement intra européen. On a les mêmes problemes ou presque avec...

le 09/03/2016 à 21:32
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@nico 15.51 Quand je me mouille c'est à cause de la pluie, est-ce un bouc émissaire ..?! Il faut être capable d' analyser pour comprendre que nous n' avons plus rien à faire dans l' Union et que nous y sommes rentrés contre notre gré, comme les ...

le 10/03/2016 à 2:05
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@Nico Les pays que vous citez n'ont pas vraiment suivi le même modèle. En Allemagne on ne peut pas parler de "flexsecurité". Avec un très haut niveau de protection sociale de l'ensemble des travailleurs. Les salariés des services, les minijobs...

le 10/03/2016 à 14:17
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@chouineur: rentré contre notre gré? après avoir été battu en 1870, partiellement détruit en 14 et plié en 40, vous croyez pas que c'était pas plus mal pour notre pays de passer à autre chose? Par ailleurs il est connu et reconnu que c'est la France ...

à écrit le 09/03/2016 à 10:45
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Vous gerez combien d entreprises ????? Aucune alors taisez vous !!!!

le 13/03/2016 à 13:19
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C'est plutôt quant on a pas d'argument que l'on doit se taire.

à écrit le 09/03/2016 à 9:03
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Tout le monde sait qu'il suffirait d'une exonération de charges pour le premier salarié d'une entreprise pour que l'emploi redémarre. Mais la priorité de l'état est la hausse de la compétitivité, qui implique beaucoup de chômeurs pour réformer le cod...

le 09/03/2016 à 10:47
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Le 1e handicap a l embauche est l incompetence du salarie !!!!

le 09/03/2016 à 11:08
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"Sans parler du mal-être qui s'amplifie et dégrade les conditions de travail et la consommation" En effet je n'ai jamais connu autant de personnes en arrêt maladie parce que mal où ils travaillent, qu'en ce moment, tout ceci devient n'importe quo...

le 09/03/2016 à 12:42
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@bertrand : Entièrement d'accord sur l'incompétence qui est le premier obstacle à l'embauche et j'ajouterais un peu plus de flexibilité, moins de normes de toutes sortes et plus de simplicité administrative.

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