L'Europe dispose-t-elle du cadre adéquat pour faire face au défi terroriste ?

Les attaques terroristes menées contre la France placent l'Europe face à plusieurs de ses échecs : diplomatique, militaire et économique. Le temps est venu d'une réelle solidarité. Un défi que l'Europe doit relever si elle veut demain pouvoir peser au niveau international.
Les attentats à Paris place l'Europe face à plusieurs défis.

C'est un Européen convaincu qui le dit. Alain Juppé, dans la cour de l'Hôtel de Ville de Bordeaux, n'a pas hésité à répondre à cette question : « Où est l'Europe ? » et de répondre sans ambages : « Aux abonnés absents ! » Certes, face au drame qui a frappé la France le 13 novembre, les peuples et les gouvernements de l'Union européenne ont fait preuve de leur sens de la compassion, de signes sincères d'émotion. Ils n'ont pas été seuls en cela. Mais, comme le dit le sénateur PS de la Drôme Didier Guillaume, dans une interview au Monde et à Europe 1, « la compassion, ça va un moment. » Dans ces moments tragiques, l'Union européenne doit prouver concrètement, et par des actes, sa capacité à assurer la paix sur son territoire.

L'absence de diplomatie européenne forte et unie

Cette action, c'est d'abord la capacité à construire une politique étrangère et une politique de défense cohérente. Malgré l'existence, depuis le traité de Lisbonne, d'un « Haut-commissaire aux Affaires étrangères », on serait bien en peine de définir une position diplomatique commune de l'UE sur les conflits syrien, libyen, irakien ou yéménite, au-delà évidemment des grands sentiments. L'Europe, construite pour « peser » face aux géants du monde, n'a pas réellement d'influence dans cette région. La solution à la crise syrienne - qui vient de s'étendre tragiquement en France - dépend surtout de l'entente entre Washington et Moscou. L'Europe, dans ce théâtre, ne joue qu'un rôle secondaire inaudible. On serait bien en peine de trouver une stratégie commune face à cette crise et, partant, on aura bien du mal à définir une stratégie de riposte commune. Chacun joue sa partition en fonction de son agenda national : on voit Angela Merkel se rapprocher de la Turquie de son propre chef, comme on a vu jadis la France intervenir d'elle-même en Libye ou en Irak. Du reste, a-t-on vu le premier effet de cette cacophonie dès dimanche 15 novembre : la France a répliqué seule sur le territoire contrôlé par « l'Etat islamique », sous le regard passif de ses « partenaires. » L'UE n'est pas prête à répondre de façon unie.

L'absence de politique de défense européenne

Ce premier échec amène donc à un deuxième : la politique de défense de l'Europe est inexistante. Comme le dit Alain Juppé, « nous sommes un peu seuls au Moyen-Orient, et, en Afrique, nous sommes tout à fait seuls. » Dès lors qu'il n'existe pas de diplomatie européenne cohérente et capable de peser sur les événements, il ne peut exister de stratégie de défense commune. Chaque pays agit donc à sa guise et subit ainsi seul les conséquences de ses actions. La défense européenne n'existant pas, il n'y a donc aucune solidarité financière et militaire entre les pays. La "guerre" que mène la France est une affaire française, quoi qu'en dise les responsables européens.

« Nous mènerons le combat ensemble contre ceux qui ont commis l'inconcevable contre vous », a affirmé samedi 14 novembre Angela Merkel. Mais il y faudra plus que des mots. L'Allemagne sera-t-elle prête à soutenir la stratégie de riposte française soit en intervenant aux côtés de l'armée française, soit en acceptant que l'on cesse de presser les dépenses militaires françaises au nom de la « réduction des déficits » ? C'est à ces questions qu'Angela Merkel doit répondre pour que l'on puisse juger de sa solidarité concrète.

Si la France mène, avec le Royaume-Uni, la « guerre » au nom de l'Europe, l'Europe doit assumer cette position en soutenant pleinement ces deux pays, et autrement que par des mots. Si l'Europe juge l'intervention française en Syrie néfaste, elle doit convaincre Paris de la terminer au plus vite et prendre des mesures pour organiser une autre forme de riposte. Aucune de ces deux options ne risque cependant d'être choisie. Berlin n'interviendra jamais et refusera toujours une refonte du pacte budgétaire européen. Tout se passe comme si certains gouvernements européens étaient trop heureux de disposer d'une puissance militaire en Europe qui se lance dans ces aventures, sans vraiment vouloir en assumer directement les conséquences. Ces nombreux pays se satisfont de l'intervention française en Syrie, d'autant plus qu'ils ne font pas courir de risques à leur population.

Pourtant, il existe une "clause de solidarité", l'article 222 du traité de Fonctionnement de l'UE, qui avait été appliqué par anticipation en 2004 au moment des attentats de Madrid, ainsi que  l'article 42.7 du traité de l'UE qui prévoit que " Au cas où un État membre serait l'objet d'une agression armée sur son territoire, les autres États membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir. " François Hollande a décidé de demander l'application de cet article 42.7, mettant les "partenaires européens" dans l'obligation d'apporter leur assistance à la France. C'est là un moyen de casser cette stratégie de certains pays de se "cacher" derrière d'autres et de forcer à une réponse commune. Mais cela ne règlera pas le problème de fond de la désunion européenne car les différends entre Etats européens sur la question sont profonds.

L'instrumentalisation de la crise migratoire

Car c'est là le troisième échec de l'Europe. Au-delà des grandes déclarations et des blâmes réguliers envoyés aux « nationalismes de tous bords », l'Europe reste dominée par les égoïsmes gouvernementaux et nationaux. Le débat sur la question des réfugiés le prouve avec éclat. Il n'aura fallu que quelques heures pour que la Pologne fasse le lien entre les migrants et les attentats de Paris et en fasse un prétexte pour refuser des quotas de réfugiés dont elle ne voulait pas. En Allemagne, la droite a attaqué la politique d'Angela Merkel. L'Europe, là encore, n'a aucune politique cohérente et ne parvient pas à se mettre d'accord sur l'accueil de ces populations. Les efforts de la Commission sur ce sujet (elle est muette sur les deux précédents) ont été insuffisants peut-être, vains sans doute.

Le résultat de cette cacophonie sera peut-être la fin effective de l'espace Schengen. Ce serait un échec cuisant pour l'Europe des citoyens et pour la solidarité continentale, car il sous-entendrait que les contrôles aux frontières nationales sont plus efficaces que les contrôles aux frontières de l'espace Schengen.

Evidemment, il y a là une instrumentalisation de Schengen par certains gouvernements et partis politiques qui ont la volonté d'en faire un commode bouc-émissaire pour leurs propres erreurs et leur propre pusillanimité. Mais si Schengen est devenu ce si pratique bouc-émissaire, c'est aussi parce que l'Europe n'a pas su utiliser au mieux cet espace. Les moyens donnés à l'agence Frontex ont été dérisoires. Aucune politique globale et réfléchie de l'afflux de migrants n'a été élaborée. On a longtemps espéré que le problème resterait confiné à la Grèce et l'Italie, puis chacun a agi dans la panique : ici en ouvrant les frontières, là en les fermant. Logiquement, devant cette cacophonie, un drame comme celui du 13 novembre conduit à un réflexe de renfermement sur les frontières nationales. On doit le regretter, mais, là encore, c'est un échec cuisant de l'Europe.

L'erreur de l'austérité

Un autre échec doit être souligné : celui de la politique économique. Evidemment, il serait caricatural, impossible et faux d'attribuer l'action des terroristes à des seules causes sociales et économiques. Le lien de cause à effet immédiat n'existe pas. Les pays les plus touchés par l'austérité ne sont pas ceux qui sont les plus touchés par le terrorisme. Même si l'Europe était florissante, on trouverait des personnes prêtes à commettre le pire. Mais nier absolument tout lien entre les départs de jeunes Européens vers la Syrie et la situation sociale de l'Europe serait tout aussi naïf. Une étude datant de 2011 de deux économistes de Barcelone, Jacopo Ponticelli et Hans-Joachim Vogt, menée sur une longue période (1919-2009) avait clairement tracé un lien entre « austérité » et « instabilité. » La priorité donnée aux politiques de consolidations budgétaires partout en zone euro depuis 2010 a réduit la croissance, a affaibli un tissu social souvent déjà fragile, a conduit à un affaiblissement de l'Etat, à une précarisation croissante des jeunes, à la montée de partis xénophobes qui sont autant d'arguments pour les terroristes du Moyen-Orient. La question de l'emploi des jeunes et de leur précarisation, ainsi que celle de la prospérité économique doivent être désormais posées au niveau européen. Non pas pour supprimer le risque terroriste, mais bien pour en contenir une des sources. La seule réponse militaire et policière ne saurait suffire. Et là aussi, l'Europe doit agir.

La « guerre » avec le pacte de stabilité ?

Aussi doit-on se poser cette question : l'Europe dispose-t-elle aujourd'hui du cadre adéquat pour faire face au défi terroriste ? On a jugé la France trop lente à accepter cette politique, trop « boursouflée » par sa dépense publique, on lui a fait en permanence la leçon. Mais peut-on aujourd'hui imaginer qu'il fallait aller plus loin encore au risque d'affaiblir davantage la société hexagonale ? Doit-on rappeler, après les événements du 13 novembre, l'importance d'un Etat efficace, d'un système de santé réactif et fort, d'une école certes critiquable, mais qui demeure un rempart indispensable contre la « radicalisation » ? Peut-on encore chercher à affaiblir des institutions qui, quoi qu'on en dise, ont déjà payé un lourd tribut aux « objectifs budgétaires » ?

Surtout, si la France est « en guerre » comme le martèlent les responsables politiques, ne faut-il pas lui donner les moyens de faire face ? Ne faut-il pas lui permettre d'adapter son économie à ce combat, non seulement pour lui donner les moyens de le mener, mais aussi pour atténuer les impacts de cette guerre sur son économie ? Dans ce cas, le pacte de stabilité ne peut plus décemment être un objectif de l'Etat français et d'une zone euro solidaire. On ne fait pas la « guerre » avec de objectifs de baisse du déficit budgétaire. C'est pourquoi François Hollande a devant le Congrès de Versailles affirmé que « le pacte de sécurité est supérieur au pacte de stabilité. » Mais la France devra se battre pour faire valoir sa position en Europe. La zone euro devra alors accepter cette priorité et, plus généralement, remettre en cause ses priorité.

Tous ces défis se présentent aujourd'hui à l'Europe. Elle doit les relever sans tabou et par des discussions fondées sur un objectif d'efficacité. L'UE ne peut plus se contenter de compromis boiteux destinés à satisfaire des opinions publiques réticentes. Il en va de son utilité face aux crises majeures. Et, sans doute, de sa survie.

Commentaires 31
à écrit le 20/11/2015 à 1:13
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Pourquoi les services de renseignement français n'ont-ils pas tenu compte des avertissements de la Turquie à propos des djihadistes français et belges ???

à écrit le 18/11/2015 à 7:00
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Pendant que la France dépense pour la défense de l'Europe, d'autres organisent l'évasion fiscale et nous donnent des leçons de bonne gestion. Cet article est excellent.

à écrit le 17/11/2015 à 17:14
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L'Europe, c'est juste la libre circulation des biens et des personnes. Le reste...

le 17/11/2015 à 19:00
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Bien vu..! Le reste n' est que destruction de nos acquis.

à écrit le 17/11/2015 à 12:27
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Depuis 40 ans, la situation au Moyen Orient a une seule cause : le pétrole. Comme expliquait, en 2002, Laurent MURAWIEC, aujourd'hui décédé, "depuis 1973, l'Arabie saoudite et d'autres pays ont acquis avec la crise du pétrole des moyens d'action i...

le 17/11/2015 à 13:16
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@Arthur C'est la malédiction du pétrole dont la conséquence est le retour à la barbarie. Un barbarie qui va s'intensifier si nous ne frappons pas plus fort les islamistes sur notre sol. Ils sont chaque jour un peu plus nombreux et ce sera de pire en...

à écrit le 17/11/2015 à 11:58
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Facile de dire l'Europe aux abonnés absents!!! Comment nos Politiques n'ont pu prendre conscience des drames à venir ,malgré les alertes émises par des Grands commis,qui bravant les interdits, se sont néanmoins manifestés,et dans la foulée ont été ...

à écrit le 17/11/2015 à 11:39
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L'analyse méthodique est juste, mais statique méritant sa mise en perspective. On a déjà trop moqué inutilement ceux qui sautaient comme un cabri en criant Europe. Il vaudrait mieux s'inquiéter de la France d'abord, puis envisager les alliances voire...

à écrit le 17/11/2015 à 11:26
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Vos points sont intéressants. Mais peut-on arrêter de dire "l'Europe" sans la définir. Car l'échec/les échecs que vous signalez sont toujours les mêmes : une Union européenne sans pouvoir fédéral centralisé mais fonctionnant sur le principe du Pow Wo...

à écrit le 17/11/2015 à 10:57
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Revenons au traité de Rome seul , qui était le socle de notre aventure , on a pris un mauvais chemin et l'on s'est perdu . L'entêtement ne sert à rien . Nous récupérerons 20 milliards pour la sécurité de notre jeunesse en danger que des anormaux veul...

à écrit le 17/11/2015 à 10:08
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Non seulement l' "Europe" ne nous aidera pas autrement qu'en paroles mais elle nous a reproché nos dépenses destinées à assurer notre sécurité, comme celles indispensables à la société : éducation, santé, recherche, etc. Espérons que la volonté aff...

à écrit le 17/11/2015 à 10:02
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très intéressante analyse... sur le pacte budgétaire,on peut simplement rappeler que le traité budgétaire européen n'a pas valeur constitutionnelle et donc qu'une censure par le Conseil constitutionnel sur cette base n'est pas possible ; en outre il...

à écrit le 17/11/2015 à 9:34
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Il faut arrêter de se faire des illusions ! L'Europe de De Gaulle, basée sur la France et l'Allemagne, l'indépendance (sortie de l'OTAN, force nucléaire, armée franco-allemande, etc ...) était la construction d'une puissance ! Ce projet a été détru...

à écrit le 17/11/2015 à 9:17
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Comme à chaque fois l'Europe doit avancer après une crise majeure. Cette dernière est double crise des migrants et terrorisme. Schengen est un dispositif extraordinaire, mais comme pour l'Euro la charrue a été quelque part mise avant les bœufs. Tous ...

à écrit le 17/11/2015 à 9:05
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L allemgane ne peut pas intervenir militairement : elle n en a pas les moyens. Par ex l armee de l air a meme pas 10 avions en etat de voler ... Pour le couplet sur la depense publique et l amelioration du sort de jeunes pourquoi pas. Mais qu est qu...

à écrit le 17/11/2015 à 8:03
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J'aurais aimé que Hollande annonce hier que la France sortirait les dépenses militaires des critères de Maastricht. Nous somme le seul pays européen, avec l'Angleterre, à maintenir une armée digne de ce nom et à assurer des missions qui concernent l'...

à écrit le 17/11/2015 à 3:31
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Aujourd'hui, l'Europe est dirigée par 28 chefs de gouvernement, qui ont la main sur les fonctions régaliennes. Pourtant c'est un territoire uni, où les gens peuvent circuler librement, acheter des produits avec une monnaie commune, trouver un travail...

le 17/11/2015 à 8:49
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'L'€urope doit être dirigée par un gouvernement démocratiquement élu... ! ' mais lorsque je constate le résultat du référendum de 2005 je pense que nous en sommes très très loin de la démocratie que vous souhaitez. A la reprise de votre phrase, J...

le 17/11/2015 à 11:58
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Non, le reférendum de 2005 a été respecté : À l'époque, les gens disaient vouloir rejeter le volet économique du traité consitutionnel. Le traité de Lisbonne a repris tout, sauf ce volet économique. Et vu que la plupart des décisions prises en Europ...

à écrit le 17/11/2015 à 3:21
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Le problème de l'Europe dans tous les domaines est qu'elle est inachevée : Elle a une monnaie commune mais pas de gouvernance économique commune, pas de fiscalité commune, pas de réglementation commune. Elle a fusionné les territoires en supprimant...

à écrit le 17/11/2015 à 0:41
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Je ne sais plus qui disait ceci : L'Europe c'est la paix, l'Europe c'est l'égalité, l'Europe c'est la fraternité des peuples... Un illuminé, sans doute...

à écrit le 16/11/2015 à 22:03
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Le probleme de l'Europe c'est la porosité de ses frontieres ,la porosité qu'a induit Schengen .Si les pays peripheriques sont des passoires ,alors comme on peut circuler librement à l'interieur ,on voit de suite ou ça mene .Les kalachnikovs ne sont p...

à écrit le 16/11/2015 à 21:55
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On peine à voir le lien, si ténu soit-il, entre austérité et terrorisme, aucune forme d'excuse sociale n'étant d'ailleurs recevable. Pour le reste la libre circulation à l'intérieur de l'espace Schengen suppose que ses frontières extérieures soient ...

à écrit le 16/11/2015 à 21:46
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On est seul ? Et pourquoi les européens soutiendraient ils les français en Afrique de l'Ouest !Cette region est francophone avec des interets français evidents .Financier ,économique ,culturel ,interets que n'ont pas les autres pays européens .L'Alle...

le 16/11/2015 à 22:37
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Ĺ autre dingue a fait un carton au musée juif de Bruxelles, vous semblez ĺ oublié. Par ailleurs le Thalys c est autant une affaire belge que française et ils ont eu Verviers il y a peu. le Danemark, les pays bas, ĺ Espagne, ĺ Angleterre ont tous conn...

à écrit le 16/11/2015 à 19:03
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Que fait l'UE, la France finance seule les frappes en Syrie et paradoxalement, Bruxelles noue reproche nos déficits publics.

à écrit le 16/11/2015 à 18:37
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les français ne voulaient pas du traité de lisbonne et l'histoire leur donne raison n'en déplaise à sarkozy qui nous a imposé ce traité ; l'europe nous impose des quotas de migrants mais est incapable de protéger ses citoyens !

à écrit le 16/11/2015 à 17:57
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On attend toujours le soutien et l'aide de l'Europe et en particulier de l'Allemagne pour l'intervention au Mali (ils ont du continuer grâce à nous à vendre leur Audi et Mercedes aux fonctionnaires maliens; je le sais, j'y ai travaillé) qui a bien a...

le 16/11/2015 à 21:17
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En quoi le Mali et plus généralement la sécurité en Afrique concernent l'Allemagne? Quels intérets a t-elle à défendre la-bas? La vérité c'est quen en matière de politique extérieure, de projection de puissance, comme RG l'explique, seuls les intéret...

le 16/11/2015 à 21:53
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@mjj;Le Mali ne fait il pas parti de la francophonie !Les interets de la France y sont trés nombreux et on est là bas pour defendre nos interets !Les allemands n'ont pas ces interets et c'est pas quelques Mercedes qui vont changer la donne d'autant q...

le 16/11/2015 à 21:59
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La propagation des métastases du cancer islamiste, au Mali ou ailleurs, concerne l'Allemagne, tout autant que la France.

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