Les leaders indépendantistes catalans en garde à vue à Bruxelles

Le président déchu de l'exécutif catalan Carles Puigdemont ainsi que quatre autres leaders indépendantistes se sont livrés à la police belge.
Les formations favorables à l'indépendance de la Catalogne arriveraient en tête des élections régionales prévues en décembre

La justice belge se prononcera d'ici à lundi sur l'exécution des mandats d'arrêt européens à l'encontre de Carles Puigdemont, président déchu de l'exécutif catalan, et des quatre membres de son gouvernement qui se sont livrés dimanche à la police belge et ont été placés en garde à vue, a annoncé un porte-parole du parquet de la ville. Madrid avait transmis vendredi ces mandats d'arrêts à la justice belge. Les cinq dirigeants indépendantistes, arrivés en Belgique il y a une semaine, ont été inculpés pour sédition, rébellion et détournement de fonds publics après la proclamation d'indépendance du parlement catalan.

"Ce matin, les cinq personnes recherchées en Espagne se sont présentées d'elles-mêmes à la police de Bruxelles. Elles ont été placées en garde à vue à 09h17 ce matin. Le juge les entendra cet après-midi. Il a jusqu'à demain matin pour se décider", a déclaré Gilles Dejemeppe, porte-parole du parquet de Bruxelles, lors d'une conférence de presse.

Si le juge donne gain de cause à Madrid et décide à son tour d'émettre des mandats d'arrêt, l'affaire sera transmise à une autre juridiction qui aura 15 jours pour se prononcer sur leur mise en oeuvre. Des pourvois en appel sont possibles à plusieurs stades de la procédure, ce qui peut la faire durer plusieurs semaines.

Elections régionales: les indépendantistes en tête dans les sondages

Les formations favorables à l'indépendance de la Catalogne arriveraient en tête des élections régionales prévues en décembre mais pourraient échouer à décrocher la majorité absolue, montre un sondage publié dimanche par La Vanguardia. Selon cette enquête réalisée par GAD3 auprès de 1.233 entre le 30 octobre et le 3 novembre, les partis indépendantistes remporteraient entre 66 et 69 des 135 sièges que compte le Parlement régional.

Ces élections ont été convoquées par le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, après la déclaration unilatérale d'indépendance proclamée par le Parlement catalan le 27 octobre dernier.

Commentaires 18
à écrit le 06/11/2017 à 13:51
Signaler
En Europe, les descendants de Franco sont de retour au pouvoir à Madrid, les descendants de Mussolini sont de retour au pouvoir à Rome, en même temps ceux de Pétain de retour au pouvoir à Paris, et à Berlin ...

à écrit le 06/11/2017 à 11:55
Signaler
J espère qu ils vas payées très chers 30 ans mini?

à écrit le 06/11/2017 à 8:56
Signaler
Heil UE !

à écrit le 05/11/2017 à 23:45
Signaler
Il est intéressant de voir que les pro-indépendantistes font un gros amalgame entre Pouvoir Politique et Pouvoir Judiciaire, pourtant ces deux pouvoirs sont sensé être séparés. Si elle ne forme qu'un, mais que voulez vous faire, ou peser, en temps...

le 06/11/2017 à 9:22
Signaler
Facilité de pensé mais difficulté à vous comprendre

à écrit le 05/11/2017 à 22:38
Signaler
Conséquence tout à fait logique: un délit a été commis en Espagne, il est normal de vouloir punir le coupable et de faire jouer les accords en vigueur. Sinon à quoi sert la loi? Les catalans auront l'occasion de s'exprimer le 21 décembre, cette f...

à écrit le 05/11/2017 à 22:37
Signaler
J'en déduit que la justice Belges et sous la pression des flamands indépendantistes, les indépendantistes qui sont recherchés par les polices espagnoles. Puigdemont avec sa communication à trois balles ferait mieux d'assumé son extra vaguent tentati...

à écrit le 05/11/2017 à 22:05
Signaler
Même s'il est légitime pour Rajoy et le gouvernement espagnol de poursuivre en justice les indépendantistes, je pense que c'est une grave erreur avant les élections à venir en Catalogne. Cela risque de renforcer la position de victime des indépendant...

à écrit le 05/11/2017 à 19:40
Signaler
La tentative de révolution de couleur a avorté, l' Ue ne pouvait pas décemment plus la soutenir face à la montée des nationalismes en Europe, un Brexit sur le feu alors que c' était son intention première. Puigdemont en...

à écrit le 05/11/2017 à 19:36
Signaler
Voilà que les pieds nickelés se rendent sans combattre après avoir déclaré la guerre. Comme le faisait remarquer un posteur d'ici, "tout le monde n'est pas Mandela". Le Sieur Puigdement me rappelle un certain Farage qui courageusement a fui ses r...

le 05/11/2017 à 20:07
Signaler
La Catalogne représente un enjeu vital pour la survie économique de l'Espagne, la Zone Euro toute entière et Goldman Sachs. La Caixa n'a pas attendu le référendum pour déplacer son siège social à Valence. Quand on voit comment Michel Barnier fait tou...

à écrit le 05/11/2017 à 18:56
Signaler
Abolition de l'Europe anti-democratique. Si des régions veulent s'émanciper,c'est que l'Europe est sur la mauvaise voie. On devrait abolir les pays et avoir une Europe fédérale de Régions à l'allemande.

le 05/11/2017 à 22:37
Signaler
En parlant d' UE, celle-là devrait vous plaire, le joueur de bonneteau européiste! https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10155331157219620&set=p.10155331157219620&type=3

le 05/11/2017 à 23:25
Signaler
Encore un pour prôner, puisque l'Europe ne marche pas, et bien allons y franco, euh, non pas Franco, une "Europe fédérale de Régions à l'allemande"!! C'est qui "on devrait abolir", dites ??? Et vos rêves vous pousse à penser que tout ça va se fai...

à écrit le 05/11/2017 à 18:43
Signaler
Cette histoire est une honte pour l'Espagne et pour l'UE prétendument démocratiques ! Si des opinions contraires au régime en place doivent être poursuivis, alors la Révolution française doit être annulée et un retour à la royauté rétabli illico pres...

le 05/11/2017 à 20:46
Signaler
Ce n'est pas simple, si jamais les prochaines élections montre que les indépendantistes ne sont pas majoritaires, cela voudrait dire que Puiddemond a déclaré l'indépendance de la Catalogne contre la volonté du peuple. Mais c'est sûr, Madrid aurait ju...

le 05/11/2017 à 23:09
Signaler
@johnmckagan: c'est exactement ce que je dis: c'est aux locaux de décider. Mais dans une démocratie qui se respecte, on arrête pas les opposants politiques !!!

le 05/11/2017 à 23:34
Signaler
La question reste Patrickb, de savoir si on peut s'assoir sur une Constitution. Votre réponse est valable, "Oui", mais de là à s'étonner que d'autres se chargent de la défendre... Ceci n'a rien à voir avec Poutine, et vous sous-entendez que la r...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.