Pourquoi l'Europe ne peut plus vivre en dessous de ses moyens

Il est temps que l'Europe réinvestisse dans la croissance, et mette un terme à sa tendance à l'accumulation des excédents, selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
Mathias Thépot
Il est temps que l'Europe change de politique macroéconomique.

Il est temps que la zone euro arrête de vivre en dessous de ses moyens et investisse ! C'est en substance le message délivré jeudi 10 décembre par l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), dans une étude intitulée « donner une chance à la reprise » en Europe, élaborée conjointement avec ses homologues de l'AK Wien (Autriche), l'ECLM (Danemark) et l'IMK (Allemagne). Ce groupe d'instituts -nommée IAGS - vise en particulier le couple germano-bruxellois, responsable des politiques de restriction budgétaire au sein de la zone euro, et qui sont source d'échec.

Reprise molle

Car après l'austérité des années 2011-2013, la reprise en zone euro peine à se matérialiser concrètement: la croissance n'y sera que de 1,6 % pour 2015 et la Commission européenne table sur + 1,8 % en 2016 et + 1,9 % en 2017. De faibles taux, alors même que  les facteurs externes sont plutôt favorables à la croissance  : la baisse des prix du pétrole, un euro faible, une pause globale dans le processus de consolidation budgétaire, et surtout une politique monétaire impulsée par la Banque centrale européenne qui se veut expansionniste, au moins jusqu'en mars 2017.

Le chômage en zone euro reste par ailleurs proche des 11 %, avec de fortes divergences entre les pays, tout particulièrement entre les pays du nord et les pays du sud. L'avenir de certains pays importants, comme l'Italie, inquiète tout particulièrement les économistes de l'OFCE. Plus globalement, « il faudra attendre entre sept et huit ans avant de retrouver le taux de chômage d'avant crise en Europe », s'inquiète Xavier Timbeau, directeur principal à l'OFCE. Bref, le climat est morose.

Investir ailleurs plutôt que chez soi

Mais il y a pire. En effet, l'un des grand maux de la zone euro, et tout particulièrement de l'Allemagne, c'est son obsession  pour l'accumulation des excédents courants. La politique allemande cherche à mettre tout en œuvre en interne pour être compétitif et conquérir des marchés mondiaux. Ainsi, l'Allemagne et, dans une moindre mesure, les autres pays de la zone euro préfèrent épargner leurs rentrées d'argent ailleurs qu'en Europe, plutôt que de les consommer ou de les investir sur le marché domestique. L'excédent courant de la zone euro atteint ainsi 3,8 % de son PIB en 2015, selon l'OCDE. Du jamais vu. A titre de comparaison, le solde positif de la balance courante de la zone euro n'atteignait que 0,5 % du PIB en 2010.

Ainsi, à l'inverse de la Grande-Bretagne ou des Etats-Unis, l'investissement productif dans la zone euro est en constante baisse depuis 2011. Cette situation coïncide avec les politiques de restriction budgétaire mises en œuvre dans la zone, et qui ont contribué à minorer les dépenses de tous les acteurs économiques. Clairement, l'Allemagne impulse cette politique : son excédent courant atteint désormais 280 milliards de dollars soit 8,3 % de son PIB, selon l'OCDE, sur un excédent total de 436 milliards de dollars pour la zone euro.

Respecter les règles européennes

Obnubilé par sa conquête des marchés extérieurs, l'Allemagne joue depuis plus de 10 ans sur la modération salariale, la précarisation du travail et la maîtrise des comptes publics pour limiter la demande interne et renforcer sa compétitivité externe. Une politique qui, couplée avec une monnaie unique, mène la zone toute entière dans le mur, affirme l'OFCE.

Au cours des cinq dernières années, l'Allemagne a même affiché un excédent supérieur à 6 % du PIB, limite au-delà de laquelle la Commission européenne repère un « déséquilibre macroéconomique. ». Pour que les excédents dégagés soient réinvestis dans l'économie européenne, il faudrait donc déjà « que la Commission européenne demande à l'Allemagne de respecter les règles européennes et cet engagement de 6 % », estime Xavier Ragot, le président de l'OFCE.

Une hausse de l'euro nuirait à l'Allemagne

Il serait donc (enfin) temps d'investir dans la zone euro afin de faire repartir l'activité, invective les économistes de l'OFCE. Et pour convaincre l'Allemagne, en plus d'avancer le risque d'explosion de la zone euro tant la situation devient intenable pour certains pays, l'IAGS avance un second argument : celui de voir les excédents allemands perdre de leur valeur une fois que les politiques d'assouplissement monétaire de la BCE seront épuisées, car l'euro s'appréciera. Ainsi, au plus tard en 2017, l'OFCE prévoit « une appréciation du taux de change de 25 % de 1,30 à 1,40 dollar l'euro ». Ce qui aura un effet négatif sur la valeur des actifs accumulés hors zone euro par l'Allemagne ces dernières années.

De quoi, espère l'OFCE, persuader Berlin de réinvestir ses excédents dans la zone euro, et plus globalement de « remédier au problème de gestion macroéconomique de la zone euro », explique Xavier Timbeau.

Relancer (vraiment) l'investissement

L'OFCE milite surtout pour aller plus loin que le seul « Plan Juncker » en Europe, que Xavier Timbeau assimile à une recapitalisation à hauteur de 21 milliards d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI), laquelle l'a déjà été en 2012 de 60 milliards d'euros, ainsi qu'en 2005 de 67 milliards d'euros, « sans que cela n'ait un impact significatif sur l'investissement », constate-t-il. Il prône plutôt « une gestion active de la demande » par l'investissement afin d'enclencher un cercle vertueux à l'intérieur de la zone euro, et qui n'oublierait pas le risque de hausse des inégalités.

Car l'addition des individus au chômage, de ceux voulant un travail mais n'en cherchant plus, et des personnes en situation de sous-emploi, atteint environ 23 % de la population active de la zone euro, selon les chiffres recoupés par l'OFCE. L'investissement social, notamment dans l'éducation, ne pourra donc être délaissé. Sous peine de laisser aux générations futures un héritage bien médiocre.

Mathias Thépot
Commentaires 51
à écrit le 12/12/2015 à 7:39
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Je ne suis pas dans le coeur de la Machine, et n'est rien voulue à ce que mon commentaire soit affiché plusieurs fois, alors celui ou celle qui sans essayer de comprendre me répond que mes propos n'ont aucun intérêt, sa duplicité et son ignorance ...

le 12/12/2015 à 9:16
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Je vous présente mes excuses ... Mon post ne présente " lui " aucun intérêt . J'ai relu votre post posément et je tombe sur les même conclusions que vous . Rectifier nos erreurs seraient source d'intelligence !!!

à écrit le 12/12/2015 à 7:24
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Excellent article ! C'est l'une des raisons principales qui expliquent la montée du FN en France mais aussi des extrêmes dans le reste de l'Europe. Quand on oublie les citoyens, les citoyens ne vous oublient pas ! N'est ce pas Mme MERKEL ? Et SCHAUB...

à écrit le 11/12/2015 à 22:50
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Par vos réponses multiples , pensez vous que vos propos sont vraiment digne d'intérêt ? La quantité n'a jamais prouvé la qualité ...d'ailleurs depuis les cavernes sa ce saurait !!!

à écrit le 11/12/2015 à 20:59
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Nous prônons un libéralisme que nous ne pouvons tenir. L'Europe ne vit pas en dessous de ses moyens, mais la spéculation lui offre plus que l'investissement dans son marché intérieur. Les biens d'équipement sont à un haut niveau de saturation. Reste ...

à écrit le 11/12/2015 à 18:23
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À quoi bon la croissance, puisque quand elle apparaît elle est maintenant phagocytée par le sommet de la pyramide (sommet pour lequel d'ailleurs, la crise n'est qu'un concept) ?

à écrit le 11/12/2015 à 18:20
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Politique de l'offre... Politique de la demande...Les entreprises peuvent offrir tous les plus beaux produits du monde, encore faut-il donner les moyens aux gens de les acheter. Ce n'est pas en réduisant les salaires et en précarisant que l'on permet...

à écrit le 11/12/2015 à 18:11
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L'Europe concernant le strict domaine de l'économie est OUI en pleine dérive, ayant pris la forme de réseaux structurés trop influents donc DIRIGISTES ! Ayant fondamentalement des valeurs basées sur le profit et l'enrichissement à outrance, l'homme n...

à écrit le 11/12/2015 à 18:03
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L'Europe concernant le strict domaine de l'économie est OUI en pleine dérive, prenant la forme de réseaux structurés trop influents donc dirigistes. Ayant fondamentalement des valeurs basées sur le profit et l'enrichissement à outrance, l'homme n'es...

à écrit le 11/12/2015 à 18:03
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L'Europe concernant le strict domaine de l'économie est OUI en pleine dérive, prenant la forme de réseaux structurés trop influents donc dirigistes. Ayant fondamentalement des valeurs basées sur le profit et l'enrichissement à outrance, l'homme n'es...

à écrit le 11/12/2015 à 17:48
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L'Europe concernant le strict domaine de l'économie est OUI en pleine dérive, prenant la forme de réseaux structurés trop influents donc dirigistes. Ayant fondamentalement des valeurs basées sur le profit et l'enrichissement à outrance, l'homme n'es...

à écrit le 11/12/2015 à 16:34
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La limite à cet article est, et la BCE le confirme parmi d'autres, dans le fait que le reste de la zone Euro a une croissance et une inflation hors énergie (et chômage) qui s'améliorent. Seule la France est à contre-courant. L'autre argument es...

à écrit le 11/12/2015 à 16:02
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L'Europe n'existe plus : à 28 !!! aucune avancée ne sera jamais possible. Addition d'intérêts Egoistes et Divergents. Les réunions et sommets, ne débouchent plus sur rien. Des Conférences de Presse de conclusion Creuses et Vides de tout. Cette additi...

à écrit le 11/12/2015 à 15:28
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Quant à la France déclassée et déclinante, elle vit très au dessus de ses moyens. Dépenses publiques, Sécurité Sociale à crédit : déficits perpétuels s'ajoutant à la dette, facturés aux générations prochaines. Déficit publics s'ajoutant chaque année ...

le 11/12/2015 à 16:32
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Ajoutez à cette France : déficit de la balance commerciale de 3.5% du P.I.B Le seul pays de la zone euro, où le chomage augmente sans fin : 6 200 000 chomeurs( catégories A B C ) Des 50-67ans rejetés, qui finissent dans la misère, et pas de retrait...

le 11/12/2015 à 17:37
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Et pareil état du pays, avec une fiscalité écrasante;

à écrit le 11/12/2015 à 15:20
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L'article résume en fait l'erreur que font tous les économistes débutants : Ils pensent que l'on peut "relancer l'économie" avec de l'argent. "On investit puis on récolte et on rembourse" hop ! Pour cela ils prennent des références parfois savantes d...

le 11/12/2015 à 16:36
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Pourtant dans les faits , c'est bien les économistes partisans de l'austérité, et de la dérégulation qui dirigent le courant de pensée principal depuis plus de dix ans. Ces même personnes qui ont toujours valorisé la finance au détriment du savoir ...

à écrit le 11/12/2015 à 15:00
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L'article ne fait que faire la différence entre la cigale et la fourmi, pour ma part j'aime mieux être fourmi, car la cigale se repent tôt ou tard. La France quoi qu'on en dise est très mal en point, les déficits ne font que s'aggraver, le chômage es...

à écrit le 11/12/2015 à 14:39
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Il est temps de faire avancer l'Europe confédérale ou fédérale et non celle des Nations pour terminer la construction et la rendre plus démocratique et efficace.

à écrit le 11/12/2015 à 13:51
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Tant mieux que l'Allemagne ait des excédents ! Le problème en Europe vient des pays qui sont en déficit, donc la France ... bla bla ...

à écrit le 11/12/2015 à 13:48
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J'ai eu peur, j'ai cru qu'on avait des excédents et qu'il fallait répartir la cagnotte. C'est celle des autres, notamment l'Allemagne, heureusement. Oui on veut des sous-sous les teutons, on en a vite besoin. Si vous voulez, on appelera même ça l '...

à écrit le 11/12/2015 à 13:28
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Pour avoir de la croissance, il faut créer des emplois, et pour créer des emplois, il faut réduire le cout du travail; Comment faire?

le 11/12/2015 à 16:09
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Baisser les coûts salariaux, et ce ne sont pas les leviers qui manquent -réduire les prélèvements sur les entreprises (IS par exemple) -baisser les charges en fiscalisant la protection sociale et en diminuant le coût des retraites par un relèvement...

le 11/12/2015 à 17:48
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Il faut prendre le problème autrement, et à la racine. L'économie est en berne parce que les clients n'ont pas de quoi acheter ce que les entreprises proposent. Les prix (sauf pour l'immobilier) sont en stagnation depuis des années et dans certa...

le 11/12/2015 à 18:34
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Pour M. Bruno.bd. Remonter le temps de travail à 40 h. On va donc licencier 10 % des salariés et supprimer des heures suplémentaires. Car aujourd'hui , le temps de travail moyen pour les salariés à temps plein est de plus de 39 h. Et avant que le ...

à écrit le 11/12/2015 à 13:25
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De mon coté, je raisonnerais plutôt de cette façon: "Pourquoi l'Europe vit-elle au dessus de ses moyens ?" Cordialement

à écrit le 11/12/2015 à 13:20
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L'Europe avec Mr Trichet et la BCE a conçu une monnaie qui n'en est pas une. À part imprimer des billets électroniques et gaver des banques privées chargées de les prêter aux États, la BCE ne peut rien faire. Mais les banques ne prêtent aux États , q...

le 11/12/2015 à 13:52
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"Les États ( la France par exemple) ne peuvent pas financer leurs dettes sur le marché international par des bons du trésor " Bien sûr que si. Ce qui n'empêche pas les banques d'être les principaux acheteurs des OAT.

à écrit le 11/12/2015 à 13:03
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Je ne comprends rien de ce que vous dites au sujet de la recapitalisation de la BEI !!! €127 milliards de recapitalisation ? Mais non, c'est une augmentation de capital, laquelle n'est libérée qu'a concurrence de 10%, et encore les augmentations de c...

à écrit le 11/12/2015 à 12:27
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Peut être qu'une meilleure clé de répartition entre salaires/investissements/dividendes serait judicieuse. En donnant la priorité aux salaires et à l'investissement. La part consacrée aux dividendes est trop favorable aux rentiers, à une époque où le...

le 11/12/2015 à 13:58
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Dans le partage de la plus-value ce sont les salaires (au sens large, c'est à dire les coûts salariaux) qui se taillent la part du lion, la rémunération du capital reste modeste même si elle a un peu augmenté, et les revenus du capital sont taxés bie...

à écrit le 11/12/2015 à 12:00
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JE CROIE QUE L AVENIR DES EUROPEENS ET REPANSEZ L ECONOMIE ENTIEREMENT? FAIRE LE CAICUL DE TOUTE LES AIDE SOCIALS ET LE REDISTRIBUE EN UNE SOMME EQUIVALANTE POUR LES PRIVEZ D EMPLOIES ET LES CABOSSES DE LA VIE? QUI POURRAIS ETRE AU MOINS DE 1000 ...

le 11/12/2015 à 13:06
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Oh la !!! Il faut faire un effort sur l'orthographe !!! C'est essentiel ,et je ne dis pas cela méchamment. Vous devez faire soigneusement vérifier vos CV...

le 11/12/2015 à 15:11
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Le clavier est toujours bloqué en majuscules (pas utile pour se faire remarquer, on lit tout de A à Z, euh, de a à z :-) ). Pas la peine de 'crier'.

à écrit le 11/12/2015 à 11:50
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l'ofce arrive tjs a nous sortir ses raisonnement a 2 balles a priori.... on ne voit pas en quoi l'europe vit en dessous de ses moyens, vu que le seul pays a l'equilibre, c'est l'allemagne..... tous les autres vivent en contractant des credits payable...

à écrit le 11/12/2015 à 11:49
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je serais très interessé à savoir quelles études ont fait les gens de l'OFCE !!! l'Allemagne s'est lancée dans des grands travaux : les autoroutes sont en grands travaux !!! ensuite que l'Allemagne veuille améliorer sa compétitivité me paraît très ...

le 11/12/2015 à 13:10
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Le taux d'investissement des entreprises non financières en Allemagne est trop bas ( aux environs de 20%). Voilà le problème. Et cela n'est pas le cas de la France, heureusement, qui est en dessus de la moyenne de l'UE, avec 23,1% ( UE : 21,7%). C'e...

le 11/12/2015 à 16:14
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@Maduf : oui... et non... le rapport FBCF/VA allemand peut être bas parce que l'Allemagne "produit" beaucoup de VA, ça n'empêche pas les entreprises allemandes d'investir à un haut niveau... la preuve est que l'outil de travail est bien plus moderne ...

à écrit le 11/12/2015 à 11:15
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investir c est bien, mais dans quoi ? si c est pour faire des rond points (generateur de petit cadeaux pour les elus) c est pas vraiment utile. On peu en effet investir plus pour la formation et l education mais sans cacher aux gens que l augmentati...

le 11/12/2015 à 16:17
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On parle d'investissement productif, biens d'équipements des entreprises. Pas des équipements publics non marchands comme des rond-points. Quant à l'éducation c'est une dépense courante de fonctionnement, pas d'investissement.

à écrit le 11/12/2015 à 11:07
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Il est remps que les états du sud de l´Europe, dont la France, diminuent leurs dépenses budgétaires et découvrent les bienfaits d´un excédent á maints égards tellement vertueux...!Voilà par quoi il aurait fallu commencer l´article! Le train d´enfer (...

le 11/12/2015 à 14:12
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Ce n'est pas si simple, les marges de décision sur la dépense publique sont étroites à cause du mécanisme budgétaire du service voté (c'est à dire la part du budget que l'état juge nécessaire pour maintenir le fonctionnement voté les années précédent...

le 11/12/2015 à 19:44
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A Bruno....une trajectoire de longue haleine....ne touchons pas à l´acquis ou si peu...jouons l´exception, la souveraineté,...invoquons les maux...détournons les traités européens à notre profit.....faisons baisser l´euro au lieu des salaires... pend...

à écrit le 11/12/2015 à 10:57
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Bonne idée de relancer l'investissement. A condition que les états arrêtent de se gaver d'emprunts a bon compte.

à écrit le 11/12/2015 à 10:55
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Pourquoi investir, quand on sait que l'austérité, par définition, n’amène pas de croissance et donc de confiance? C'est un cercle vicieux!

le 11/12/2015 à 14:15
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L'austérité si elle porte sur la dépense publique est au contraire porteuse de croissance à terme. Elle peut avoir au début un (léger) effet récessif mais à terme elle permet de baisser les prélèvements et de faire repartir une confiance durement aff...

le 11/12/2015 à 15:03
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Une austérité des dépenses publiques n'apporte pas la confiance, permettant un investissement qui peut très bien se délocaliser!

à écrit le 11/12/2015 à 10:53
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L'OFCE oublie le caractère largement politisé de la politique insufflée par l'Allemagne. M. SCHAUBLE ne s'est rendu compte que la France possédait un déficit public inacceptable et une sous-compétitivité qu'après mai 2012. Avant, il n'en n'a jamai...

le 11/12/2015 à 14:22
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On peut dater le plongeon de la compétitivité française, c'est le retour du déficit commercial : 2001-2002, c'est à dire peu après la généralisation des 35 heures. Aux coûts salariaux augmentés (partiellement compensés par des baisses de charges donc...

à écrit le 11/12/2015 à 10:34
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Il est évident que si l'on licenciait ces charlots de l'OFCE la courbe du chômage ne frémirait même pas et à terme l'économie repartirait sans leurs conseils mal-avisés. Ils feraient mieux de tenir les comptes de leur ménage et ils verraient qu'un bu...

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