Pourquoi le projet de réforme français de la zone euro va échouer

Emmanuel Macron a proposé une "union de transferts" à l'Allemagne contre des réformes. Une stratégie qui n'a que peu de chances de réussir.
Les projets européens d'Emmanuel Macron ont-ils la moindre chance ?
Les projets européens d'Emmanuel Macron ont-ils la moindre chance ? (Crédits : © Stephane Mahe / Reuters)

Il est un point sur laquelle la plupart des dirigeants européens sont d'accord : la zone euro telle qu'elle existe aujourd'hui n'est pas viable.  « Si rien ne bouge, il n'y a plus de zone euro dans dix ans », a même affirmé Emmanuel Macron, le ministre français de l'Economie. A Bruxelles, Francfort et dans les grandes capitales européennes, on réfléchit donc beaucoup ces temps-ci sur une nouvelle architecture de l'union monétaire qui permettrait « davantage d'intégration », comme l'a défendu jeudi 1er octobre à New York Mario Draghi, le président de la BCE. Mercredi 7 octobre, dans une mise en scène volontairement solennelle et inédite depuis 25 ans, Angela Merkel et François Hollande viendront défendre cette idée devant le parlement européen.

La proposition française

Tout le monde est donc d'accord sur l'idée. Mais dès lors que l'on entre dans le détail, l'unanimité prend fin. Cette nouvelle phase d'intégration pose, en effet, deux questions centrales : de quelle intégration parle-t-on ? Et comment y parvenir ? Et sur ce point, les divergences sont notables. La France plaide pour une intégration profonde, incluant des transferts financiers importants et un gouvernement économique de la zone euro. Emmanuel Macron, profitant de sa bonne image outre-Rhin, a tenté de convaincre les Allemands de cette réforme dans les colonnes de la Süddeutsche Zeitung. « Si les Etats membres ne sont pas prêts comme jusqu'à aujourd'hui à toute forme de transferts financiers au sein de l'union monétaire, on peut oublier l'euro et la zone euro », a-t-il martelé, non sans raison, avant d'ajouter : « une union monétaire sans péréquation, ça n'existe pas. » Le commissaire à la zone euro que propose Paris sera donc amené à « déclencher des investissements. »

La stratégie de Paris

La position du gouvernement français est assez logique, car, effectivement, les maux principaux de la zone euro sont liés à cette absence de péréquation et de solidarité. L'idée centrale de Paris, c'est de « vendre » cette solidarité à Berlin en échange de « réformes. » La France et l'Italie devraient donc améliorer leur compétitivité et l'Allemagne, voyant les déséquilibres se réduire, accepterait l'idée d'une union de transferts. C'est l'aboutissement de la stratégie française menée depuis octobre 2010 et « la promenade de Deauville » entre la chancelière et Nicolas Sarkozy : la France acceptait le durcissement de la surveillance macroéconomique et budgétaire en espérant la solidarité de l'Allemagne. La nouveauté, c'est que, cette fois, Paris semble prête à prendre ouvertement à rebours un des principaux tabous de la vie politique allemande : l'union des transferts.

Le rejet de l'Allemagne

L'intention est donc louable. Mais Emmanuel Macron réussira-t-il dans sa volonté de « briser les tabous » là où tous les autres ont échoué ? C'est peu probable et Angela Merkel a déjà rejeté cette idée. L'Allemagne voit l'union des transferts comme une trahison du « contrat » qui est l'origine de la création de la zone euro : l'Allemagne réunifiée donnait « son » mark à l'Europe à condition que cela ne lui coûte rien de plus. Un contrat sans doute peu crédible, mais qui est le fondement depuis près de 25 ans de l'attachement du centre-droit allemand à l'euro. Angela Merkel a déjà plusieurs fois fait violence à ce contrat par la mise en place de garanties de l'Etat fédéral pour les plans de « sauvetage » des pays périphériques. Tous ses plans ont été adoptés avec des défections croissantes au sein de la CDU/CSU. Jusqu'ici, ces défections provenaient de l'aile la plus eurosceptique de ce parti. Accepter une union des transferts, ou même le premier pas vers une telle union risque d'élargir cette mauvaise humeur, notamment à son ministre des Finances Wolfgang Schäuble.

La zone euro selon Wolfgang Schäuble

Ce dernier est certes un « Européen convaincu », mais il refuse absolument toute « socialisation des dettes. » Pour lui, le traité de Maastricht renforcé par des mesures budgétaires coercitives est l'horizon de l'union monétaire. Dans la conception de Wolfgang Schäuble, chaque pays a le devoir de « gagner » sa place dans l'UEM par une stricte discipline budgétaire. En 2011, déjà, le ministre des Finances fédéral allemand affirmait que « l'union monétaire n'a jamais été pensée comme un système de redistribution des pays riches vers les pays pauvres. » Pour se convaincre que son opinion sur ce point n'a pas changé, on se souviendra que le locataire de la Wilhelmstrasse, a, cet été, tenté de mettre en pratique avec la Grèce, cette conception : il s'agissait d'exclure le pays de la zone euro « temporairement » afin, affirmait-il de lui permettre de revenir une fois son « économie assainie. » De même, Wolfgang Schäuble s'est opposé à toute garantie sur les dépôts dans le cadre de l'union bancaire pour l'instant. Dans cette conception, l'union des transferts est inutile puisque la zone euro est une union d'économies sans déficits.

L'équation politique difficile d'Angela Merkel

Or, cette vision est beaucoup plus présente au sein de la CDU/CSU que celle des « frondeurs » de ces deux dernières années. En se lançant ouvertement dans une union des transferts, Angela Merkel s'exposerait à un conflit avec son ministre. Or, ce conflit est impossible politiquement. Wolfgang Schäuble est aujourd'hui davantage populaire qu'Angela Merkel qui est confronté à une véritable crise provoquée par sa politique migratoire au sein de la CDU/CSU. La chancelière ne prendra sans doute jamais le risque de l'aggraver pour satisfaire Emmanuel Macron. D'autant que sur sa droite, les Eurosceptiques d'Alternative für Deutschland (AfD) remontent et n'attendent qu'une telle opportunité pour attaquer la politique économique du gouvernement. Autrement dit, Angela Merkel ne peut pas accepter le plan de Paris.

L'Allemagne demandera encore des « efforts »

L'Allemagne va donc rejeter cette ambition française, comme elle le fait depuis 2010, en avançant que le besoin de réformes et le rétablissement des grands équilibres budgétaires doivent précéder tout autre pas. Elle s'appuiera sur le fait que la France apparaît encore en Allemagne comme le « mauvais élève » de la zone euro. « La France elle-même montre malheureusement le mauvais exemple », a indiqué le mois dernier en réponse à Emmanuel Macron le député CDU Eckhardt Rehberg. Bref, avant de passer à toute autre étape, Berlin va réclamer une surveillance encore renforcée des budgets nationaux et des politiques de « réformes » accélérées. Or, face à un refus d'Angela Merkel, ni Emmanuel Macron, ni François Hollande ne peuvent réellement agir. La France refuse toute épreuve de force avec l'Allemagne, même sur des sujets centraux. Elle se voit donc en permanence dépourvue de moyen de pression au sein de la zone euro et contrainte d'accepter les reproches allemands qui sont utilisés comme des moyens d'imposer la logique définie à Berlin.

La forme de l'intégration

Le scénario « l'intégration renforcée de la zone euro » qui se dessine est sans doute donc le suivant : Berlin va accepter formellement une « nouvelle étape », mais va refuser toute avancée vers l'Union des transferts. Cette « nouvelle étape » comportera sans doute une surveillance renforcée des budgets nationaux avec la création d'un « ministre des Finances de la zone euro » ou d'un « commissaire de la zone euro » qui aura pour charge d'imposer un rythme de consolidation aux « mauvais élèves. » La question de savoir si cette charge doit être dans la Commission, comme le voudrait Jean-Claude Juncker, ou en dehors, comme le veux Wolfgang Schäuble, offre finalement à l'Allemagne un levier de négociation : en acceptant de l'intégrer à la Commission, on peut obtenir encore un « durcissement » de sa fonction. Le « Rapport des Cinq Présidents » présenté en juillet prévoit un « semestre européen plus intégré » avec un « rôle renforcé de l'Eurogroupe. » Le président de l'Eurogroupe pourrait donc occuper ce rôle de « ministre des finances de la zone euro. » Or, on le sait, l'Eurogroupe est dominée politiquement et idéologiquement par Wolfgang Schäuble...

La solidarité a minima et plus tard...

Et en échange ? La question risque de se centrer sur la taille et la nature du budget dédié à la zone euro. Emmanuel Macron voulait que ce dernier soit alimenté par des impôts dédiés ou une partie des recettes de certains impôts. Cette option de « mise en commun » des revenus fiscaux semble peu probable compte tenu de l'opposition allemande. S'il peut y avoir un budget de la zone euro, il sera réduit, comme l'a proposé le « rapport des 5 présidents » - qui exclut toute union des transferts - à des interventions en cas de crise. Dans ce cas, ce « budget » pourrait être un Mécanisme de Stabilité européen (MES) élargi. Mais le problème, c'est que le MES est régi par un traité propre qu'il faudra donc amender. Berlin risque d'utiliser ceci pour ralentir la partie « redistributive », même modeste, de la nouvelle zone euro. Là aussi, les propositions Macron risquent donc de faire long feu.

Echec de la stratégie française

Encore une fois, la stratégie française semble peu adaptée à une situation européenne où l'Allemagne est sortie renforcée de la crise grecque et refuse en réalité toute véritable intégration. Elle est aussi peu adaptée à une situation économique qui aurait besoin d'une relance européenne. Certes, Paris ne manquera pas de se cacher derrière le « compromis » qui comportera des « avancées » et laissera la possibilité de transferts massifs pour l'avenir. Mais ce discours ressemble à la flèche de Zénon d'Elée : plus on se rapproche du but, plus on s'en éloigne. Une fois le "rééquilibre atteint", s'il est atteint, l'Allemagne pourra affirmer que la nouvelle étape vers la solidarité est inutile. La réalité est plus crue : l'union des transferts est inimaginable politiquement et économiquement pour l'Allemagne.

Berlin fait donc tout pour l'éviter en feignant d'accepter "plus d'intégration" La zone euro qui se dessine n'est pas celle d'une zone intégrée voulue par Emmanuel Macron, mais celle voulue par Wolfgang Schäuble. On resserrera donc simplement la "cage de fer". Les seules avancées tangibles depuis 2010 sont celles vers une zone euro « répressive » basée sur l'application générale du modèle allemand et la compétition interne. Et donc non viable.

Commentaires 48
à écrit le 09/10/2015 à 19:35
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Nous sommes dans un système de parasitisme. Une caste fonctionnaire parasite la population avec des salaires supérieurs pour les mêmes qualifications. Des mandarins et des janissaires de la déprédation. On est directement promu à la direction des ent...

à écrit le 07/10/2015 à 11:25
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On a tous vu avec la Grèce à quoi mène une politique de transferts. Il n y a pas que l Allemagne qui s oppose farouchement à une telle « solution » . En fait c est la position claire de tous les pays de la zone situés à l Est du Rhin . De plu...

à écrit le 04/10/2015 à 22:10
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LES AMERICAINS NE SE SONT PAS POSSE TANT DE QUESTIONS POUR FAIRE/// LES ETATS UNIES D AMERIQUE/// M r MACRON A RAISON ON ATTEND QUOI POUR FAIRE/// LES ETATS UNIES D EUROPE ///???

le 06/10/2015 à 6:05
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C'est sur qu'à voir comment ça s'passe là bas, ça donne vachement envie de faire pareil et ensuite, de devenir pareil hein ? Beau programme en effet ? Digne de CEUX QUI NOUS DIRIGENT ... droit à l'abîme ! SUPER IDÉE !!!

à écrit le 04/10/2015 à 14:19
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Konrad Adenauer ( chancelier fédéral allemand de 1949 à 1963 ) disait : "La seule chose que les socialistes comprennent à l'argent, c'est qu'ils veulent avoir celui des autres."

à écrit le 04/10/2015 à 12:38
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Le jour ou l'on sera exemplaire , on pourra édicter les règles ! Thats All

à écrit le 04/10/2015 à 10:50
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Pour que l'Europe survive, il faut renforcer le gouvernement européen. C'est une question de survie! Que l,Allemagne prenne ses responsabilités, car les autres pays ont montre des gages de bonne volonté. A vouloir faire cavalier seul, elle court a sa...

le 06/10/2015 à 6:07
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Cette Europe À LAQUELLE UNE MAJORITÉ D'ENTRE NOUS (français et autres) A DIT NON, n'est pas viable, ne l'a JAMAIS ÉTÉ ET NE LE SERA JAMAIS ! C'EST UN MIROIR AUX ALOUETTES, un "machin" TOTALEMENT anti démocratique et une gabegie sans nom ! FAUT SORTIR...

à écrit le 04/10/2015 à 9:40
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D'après des statistiques récentes sur la compétitivité mondiale, l'Allemagne est arrivée à se placer assez à la tête du peloton, pourtant après les États-Unis, poids lourd de l'économie mondiale, alors que la France se trouve au rang 22. Si c'était l...

à écrit le 03/10/2015 à 17:54
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Les patrons sont les allemands . /

à écrit le 03/10/2015 à 16:26
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Nul besoin de transfert , des tirages spéciaux feront l affaire ! Cela fait maintenant 5 à 6 ans qu il n y a plus d inflation en France et le manque à gagner des impôts de l ordre de 300Mds . Ce sera donc le montant maximum des tirages spéciaux auxqu...

à écrit le 03/10/2015 à 16:16
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Peut-on créer l'euro européen à l'encontre des principes économiques de base, et donc les conséquences politiques qui en suivent? Comment réconcilier les économies qui ne tournent pas à la même pédale?

à écrit le 03/10/2015 à 12:40
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Bien sur, le transfert des fourmis du nord vers les cigales du sud !Et les fourmis du nord serraient contentes !!!!Ca prouve le désarroi des pays à économies faibles, et c'est un vrais message de faiblesse que cache cette demande française .Il n'y au...

le 04/10/2015 à 0:19
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"d'ailleurs dans les pays fédérés comme les USA et l'Allemagne y a t il transfert entre les états et land riches et pauvres !" Oui. D'autres questions?

à écrit le 03/10/2015 à 10:43
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Comprendre pourquoi l'Union de transfert ne peut être acceptée par l'Allemagne, c'est réaliser que les fondations de l'UE sont très instables dès le départ. Ce n'est pas l'Euro qui peut donner une convergence à des modèles économiques divergents : il...

à écrit le 03/10/2015 à 7:46
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Pourquoi aider les cigales grecque ou francaise ??? La fourmi allemande ne veux pas donner et il faut la comprendre Les cigales n'ont aucune parole et ne veulent finalement que les réserves des fourmis

le 05/10/2015 à 13:38
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Pour poursuivre votre métaphore hasardeuse, la fourmi désire que les autres paraissent cigales pour qu'ils soient fourmis à son service et qu'elle devienne cigale. Les Grecs et les Français ne travaillent pas moins que les Allemands, le chômage et la...

à écrit le 02/10/2015 à 22:05
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Quel est l intérêt de ce débat? Dans 15 ans et peut-être même avant l UE aura explosé.

à écrit le 02/10/2015 à 21:52
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L'Allemagne n'acceptera de boucher les trous de ses partenaires que pour autant qu'ils aient fait la preuve de leur capacité de ne plus les creuser, c'est aussi simple que ça. Personne n'a aidé l'Allemagne à financer sa réunification (dont le coût cu...

le 03/10/2015 à 12:58
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Je ne suis pas sur que l'Allemagne n'ait pas bénéficié d'une aide de l'Europe lors de la réunification. Par ailleurs cette réunification est un leurre. L'ex RDA n'est pas encore au niveau de l'ouest. Je pense que cette différence de niveau a favoris...

le 04/10/2015 à 10:41
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L'Allemagne n'a pas bénéficié d'aides spécifiques de l'UE pour la réunification. Bien entendu pour les nouveaux Länder elle a bénéficié des mêmes aides (notamment via le Feder) que tous les autres pays de l'UE pour leurs régions défavorisées et lesdi...

à écrit le 02/10/2015 à 21:45
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L'Europe ne peut pas exister sans la France, ni l'Allemagne. Que l'un des 2 sorte et c'en est terminé de l'UE.C'en est donc terminé de l'UE et de l'Euro dans un délai proche. Et ce sont certainement les Allemands qui ont le plus à perdre.

le 03/10/2015 à 8:52
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L'importance économique de la France ne cesse de reculer, l'Europe survivrait sans réelle difficulté à une sortie de la France... d'autant plus que ses grands groupes implantés en Europe s'empresseraient d'aller implanter leur siège à Bruxelles ou à...

le 03/10/2015 à 12:44
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L'UE existait avant l'€ et se portait bien mieux avec le serpent monetaire qui donnait beaucoup plus de souplesse aux états pour la conduite de leurs économies .

à écrit le 02/10/2015 à 21:36
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On connaît la mantra de Romaric Godin, tout est de la faute de l'égoïste Allemagne, alors qu'il s'agit du pays probablement le plus altruiste d'Europe, ainsi que l'a montré la crise des migrants. Et l'Allemagne finira par payer, comme d'habitude, mai...

à écrit le 02/10/2015 à 20:53
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Les socialistes sont trop pressés de clore le sujet avant leur défaite de 2017. Cependant on a déjà vue ce que ça donnais si on laissais la droite faire... L’Allemagne ne vois l’Europe que sous un angle économique et du bénéfice, elle est la seul ...

le 03/10/2015 à 9:01
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Ah oui, l'Allemagne est seule bénéficiaire de l'€. A part que la France se refinance à bien meilleur compte qu'à l'époque du franc, au niveau de notre dette actuelle on paierait 100 milliards d'intérêts de plus par an si on se finançait au taux qui é...

le 03/10/2015 à 11:29
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Ça ne fait que 40 ans que l'on emprunte sur les marchés. Cet impôt qu'ont imposés les banques sur les états et les particuliers n'est pas nécessairement indispensable.

le 03/10/2015 à 12:56
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Il est faux de dire que l'Allemagne est la seule gagnante de l'€ .Avec le mark (pour ceux qui s'en souviennent ) leur économie se portait trés bien et le niveau de vie des allemands était bien superieur à celui des français .Elle doit sa réussite à s...

le 03/10/2015 à 22:07
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@ quiz Mais je suis curieux de savoir quels sont ces vertus que nous français n'avons pas face à nos amis allemand. Que des cadres bossent 45 heures par semaine pour acheter des joujou BM ou autre me laisse froid je doit l'avouer. Et je doit av...

à écrit le 02/10/2015 à 20:48
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Macron a très certainement raison sur le fond, mais sa négociation est très mauvaise. Il propose à l'Allemagne quelque chose qu'ils ont déjà, nous allons être contraint à réformer ne serait-ce que sous la pression des marchés (même pas la peine de...

à écrit le 02/10/2015 à 20:24
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Bon pour moi je vais faire une demande a François Hollande et Emanuelle Macron a une uniom des transferts de mon compte avece les leurs ainsi qu 'une socialisation de mes dettes vue que je suis en liquidation judiciaire sa tombe bien en + il ne pou...

à écrit le 02/10/2015 à 19:27
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D’accord avec le contenu de cet article. L’union des transferts serait beaucoup plus facile à faire, malgré des obstacles culturels, historiques et surtout linguistiques, si la zone euro avait réalisé ce que ses concepteurs avaient dit qu’elles ferai...

le 02/10/2015 à 21:18
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Le pacte budgétaire européen est une absurdité engendrée par l'histoire allemande. Il y a une peur sur la dévaluation de la monnaie entretenue par le besoin de garder une monnaie forte pour que les grandes fortune ne perdent pas leurs valeur à l’inte...

à écrit le 02/10/2015 à 18:54
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En d'autres termes, la France réclame des "transferts" pour compenser ses déficits récurrents. Ce projet "d'union des transferts" n'est qu'une nouvelle forme de la mendicité chère à nos socialistes qui sont incapables de tenir leurs engagements europ...

à écrit le 02/10/2015 à 18:38
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La seule chose que doit faire ce pays , c'est se réformer et changer complètement la mentalité des gens plus soucieux que leurs enfants deviennent haut fonctionnaire qu'entrepreneur ... La pays est malade de cette fonction publique omnipotente et obè...

à écrit le 02/10/2015 à 18:26
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La France ne fera pas de réformes. Ce n'est pas un pays fiable car il est prisonnier de ses fonctionnaires et autres ayant-droits sur l'argent public qui perdraient leurs privilèges à la réforme. La France finira en faillite. En plus sa folie fiscale...

à écrit le 02/10/2015 à 18:13
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Notre salut: l'explosion de la G.B et de l'Espagne...et fin de partie pour cette U.E autoritaire !!!

le 03/10/2015 à 9:13
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Le Royaume-Uni est trop peu européen pour qu'une éventuelle indépendance écossaise (Ecosse qui s'empresserait d'ailleurs de demander son adhésion à l'UE voire à l'€ puisqu'elle a clairement indiqué qu'une éventuelle sortie du Royaume de l'UE relancer...

à écrit le 02/10/2015 à 16:57
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Ce pessimisme de Romaric Godin est sans doute justifié. Pour deux raisons : l'ordo-libéralisme protestant allemand d'une part ... mais aussi, et surtout, l'égoïsme naturel propre à tous les humains en ce monde !

le 03/10/2015 à 9:15
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Ah oui, vous voulez dire l'égoïsme qui sous-tend les revendications indépendantistes lombardes, catalanes ou flamandes, dont le principal moteur est justement le refus des transferts interrégionaux entre régions riches et régions qui le sont moins ?

à écrit le 02/10/2015 à 16:44
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y a un pb !!! ' french promise', tout le monde sait a l'international ce que ca veut dire!!!!!!!!!!!! les grecs sont des tricheurs patentes, certes, mais reconnaissons honnetement qu'ils ont quand meme fait de gros efforts sur la fin! la france? r...

le 02/10/2015 à 21:28
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Difficile de résumer mieux la situation...

à écrit le 02/10/2015 à 16:00
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macron a 100fois raison et il n'est pas le seul à le dire. Transfert direct ou indirect, il devra y en avoir : Si M Schauble ne veut les traités rien que les traités alors il doit accepter une procédure de la commisson contre ses excédents excessifs ...

le 02/10/2015 à 18:29
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Excédents excessifs? La réussite peut-elle être excessive? La France aura ce qu'elle mérite compte tenu de sa mentalité. C'est la justice.

le 03/10/2015 à 9:18
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en quoi une Allemagne en moins bonne santé économique arrangerait-elle nos affaires -à part la cruauté de la comparaison des situations économiques et financières franco-allemandes qui fait qu'on ne peut plus nier le décrochage français ?

à écrit le 02/10/2015 à 16:00
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macron a 100fois raison et il n'est pas le seul à le dire. Transfert direct ou indirect, il devra y en avoir : Si M Schauble ne veut les traités rien que les traités alors il doit accepter une procédure de la commisson contre ses excédents excessifs ...

le 02/10/2015 à 20:31
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vous vous contredisez plusieurs fois... bon, pas grave... l'homme que vous cherchez en Allemagne s'appele Schäuble, il est né a Freiburg im Breisgau, parle francais couramment il exige de chacun de respecter les regles, comme il est d'usage en All...

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