UE : "Nous ne devons pas faire d'un changement de traité un tabou" (Macron)

A Londres, Emmanuel Macron a une nouvelle fois plaidé en faveur de la création d'un gouvernement économique de la zone euro. Il a également appelé l'Europe à rester ouverte face aux demandes de réforme du Royaume-Uni.
Emmanuel Macron a néanmoins précisé qu'aucun changement de traité n'était envisageable avant les prochaines élections présidentielles françaises en 2017.

Nouvelle étape dans la campagne d'Emmanuel Macron pour une réforme de la zone euro.

"Ce que j'ai dit, je l'ai toujours dit pour les sujets qui nous occupent en ce qui concerne l'eurozone. [...] Nous ne devons pas faire d'un changement de traité en quelque sorte un traumatisme ou un tabou."

Lors d'une présentation sur les atouts de la France à des investisseurs à Londres, le ministre français de l'Économie s'est redit favorable à la création d'un gouvernement économique de la zone euro, conduit par un commissaire aux compétences étendues et doté d'un budget propre.

"La priorité est que la Grande-Bretagne précise sa vision"

"Nous devons travailler maintenant avec tous nos partenaires (...) pour préciser notre vision d'une eurozone plus forte et plus intégrée et, à terme, il faudra sans doute un changement de traité, c'est évident", a dit le ministre. "De la même façon, il ne faut pas fermer la porte aux Britanniques si ce qu'ils demandent aux autres États membres est acceptable", a-t-il ajouté, évoquant la création "des conditions d'un accord gagnant/gagnant".

Car pour le ministre de l'Economie, "la priorité est que la Grande-Bretagne précise sa vision des choses et ses demandes en vue de son référendum" sur le maintien ou non du pays dans l'UE prévu par le gouvernement conservateur de David Cameron d'ici à la fin 2017.

Pour rappel, le Royaume-Uni ne fait pas partie de la zone euro, mais le Premier ministre britannique juge nécessaire de changer les traités fondateurs de l'Union pour réformer l'UE. David Cameron a annoncé qu'il ferait campagne pour le maintien de son pays au sein de l'UE, à l'occasion du référendum sur cette question, seulement s'il obtient les réformes importantes qu'il appelle de ses vœux.

Parmi les changements voulus à Londres figurent une réforme des aides sociales aux immigrés originaires de l'UE, accusées de coûter trop cher aux contribuables britanniques, ainsi que des pouvoirs accrus pour le Royaume-Uni et de possibles exemptions en cas d'intégration politique européenne plus poussée.

Pas de changement de traité avant les élections de 2017

Emmanuel Macron a néanmoins précisé qu'aucun changement de traité n'était envisageable avant les prochaines élections présidentielles françaises en 2017, également année électorale en Allemagne, "puisqu'il n'y a pas de clarté sur ce qu'on veut changer".

Commentaires 17
à écrit le 27/09/2015 à 14:49
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Emmanuel , Marine , même combat .

à écrit le 26/09/2015 à 12:48
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Emmanuel du travail est arrivé plus des chômeurs les plus intelligent pour la création des chômage avec une notation a d sont carte PS c est bien de travailles chez rotchilde apprenties sorcier ?

à écrit le 26/09/2015 à 10:21
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Il a encore une fois raison!

à écrit le 25/09/2015 à 21:32
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Il ne faut pas aller à Londres pour parler de refonder l'Europe l'Angleterre a toujours eu un pied dedans et un pied dehors. c'est la première chose à changer.l'Europe a besoin de cohérence. si une refondation s'impose elle ne peut se faire à 28. Ce ...

le 26/09/2015 à 10:24
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Ce serait donc une excellente occasion pour que la G-B ait les 2 pieds au même endroit; soit chez elle, soit au sein de l'UE

à écrit le 25/09/2015 à 19:42
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Et la souveraineté de la France ? Que l'on sorte de ce merdier avant qu'il ne soit trop tard. Moi je voterais pour celui ou celle qui s'engage à le faire. Au pire, je voterais FN.

le 26/09/2015 à 8:54
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le parti le plus anti europe c'est l'UPR, malheureusement censuré dans les medias. Le fn ment a ses électeurs et ne sortira jamais, allez voir les conférences de l'UPR qui le prouvent. ILs vont tout de même se présenter aux élections régionales, donc...

le 26/09/2015 à 10:32
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Sortir serait pire que d'y rester! La souveraineté de la France, que vaudrait-elle aujourd'hui en dehors de l'UE, sinon un isolement voire un bannissement? C'est justement pour cela que l'UE soit dotée rapidement de vrais pouvoirs dans le respect de...

à écrit le 25/09/2015 à 19:01
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Enfin des idées nouvelles pour l'Euro et l'Europe qui s'enfoncent tous les jours un peu plus dans le néant. A quand une construction de l'Europe fédéraliste qui prenne en charge non seulement la finance mais la défense, l'économie, la solidarité et l...

à écrit le 25/09/2015 à 11:39
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Un gouvernement économique ça ne veut rien dire. Il faut simplement repréciser à quel étage se situe la souveraineté. Ceux qui prennent prétexte de l'existence de la zone euro pour défendre une gouvernance fédéraliste en seront pour leur frais car il...

le 25/09/2015 à 18:29
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"gestion astucieuse de la BCE"... faudra en parler aux grecs! Un des élements principaux de la souveraineté est celle de "battre monnaie". Point de gestion souveraine des affaires de l'Etat sans cela. Ceci étant et vu le niveau de compétence sur le...

à écrit le 25/09/2015 à 9:50
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Je suppose qu'il est aussi favorable au traité TAFTA. Les Britanniques ne font pas partie de la zone euro, ce n'est pas à eux de dire ce qu'il faut faire dans cette zone. Il veulent garder la livre, c'est leur problème, mais qu'ils veuillent influenc...

le 26/09/2015 à 8:58
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Connaissez vous le parti UPR? allez vous renseigner sur le net, car non diffusé dans les médias.

à écrit le 25/09/2015 à 9:31
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"un gouvernement économique de la zone euro, conduit par un commissaire aux compétences étendues et doté d'un budget propre." Et responsable devant le Parlement comme dans toute démocratie ?

le 25/09/2015 à 11:37
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Comme dans une démocratie qui : * ne prend pas en compte un référendum pour la mise en place d'une constitution, * qui prêche une austérité sur le financement des parties politiques, le financement des églises, la fin de l'exonération des armateurs...

à écrit le 25/09/2015 à 8:51
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C'est aux états d'adapter leur politique fiscale à des règles compatibles avec la majorité.

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