Zone euro : la croissance de l'activité privée au plus haut depuis mai 2011

Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 54,1, contre 53,3 en février. Il dépasse ainsi la plus optimiste des estimations d'économistes recueillies par Reuters.
L'activité du secteur privé a ainsi cru en Allemagne, pour atteindre son plus haut niveau depuis juillet (55,3), et en France, pour le deuxième mois consécutif, à 52,8 après 53,4 en janvier.

La croissance de l'activité privée s'est accélérée en mars dans la zone euro, avec un indice PMI au plus haut depuis près de quatre ans, selon une première estimation publiée mardi 24 mars par le cabinet Markit.

Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 54,1, contre 53,3 en février. Il dépasse ainsi la plus optimiste des estimations d'économistes recueillies par Reuters, dont la médiane le donnait à 53,6. Lorsqu'il est supérieur à 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

"Cette nouvelle résonne positivement dans une région où les effets du programme d'assouplissement quantitatif de la BCE sur l'économie réelle sont très attendus", estime Chris Williamson, économiste chez Markit. Ces chiffres devraient se traduire par une croissance de 0,3% au premier trimestre, selon l'économiste.

Croissance dans les services et l'industrie manufacturière

Dans le détail, "la croissance du secteur des services reste supérieure à celle de l'industrie manufacturière, les taux d'expansion se redressant toutefois dans les deux secteurs", poursuit-il. Le PMI services s'est établi en mars à 54,3 (après 53,7 le mois précédent) et le PMI manufacturier à 51,9 (après 51,0 en février).

"Si les consommateurs, attirés par les prix bas, ont contribué aux bonnes performances des prestataires de services et des fabricants, l'industrie manufacturière a également été stimulée par les exportateurs profitant de la baisse de l'euro", ajoute Chris Williamson.

L'activité du secteur privé a ainsi cru en Allemagne, pour atteindre son plus haut niveau depuis juillet (55,3), et en France, pour le deuxième mois consécutif, à 52,8 après 53,4 en janvier.

Commentaires 7
à écrit le 24/03/2015 à 20:27
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En zone euro tout va à merveille : la croissance de l'activité progresse, le chômage progresse, la dette publique progresse, la pauvreté aussi, tout se porte à son mieux, c'est fabuleux !

à écrit le 24/03/2015 à 19:03
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Si on calcule un peu, la zone euro avance à 54,1 (+ 0,8), l'Allemagne même à 55,3 (+ ?), mais la France retombe à 52,8 (- 0,6). Ce développement mérite une analyse des causes de ces différences de la part d'un journal économique comme La Tribune au l...

à écrit le 24/03/2015 à 18:04
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On publie dans la presse qu’en France 60% de diplômés sont en exclusion de force alors qu’on subventionne des emplois aidés. Alors que les gens plus âgés semblent incapables de créer des emplois, si ce n’est 100 000 fonctionnaires… on augmente en réa...

à écrit le 24/03/2015 à 17:58
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En fait vous vous plaigniez de quoi, si je sais les licenciements là ils ne peuvent pas mentir...

à écrit le 24/03/2015 à 17:49
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Le titre flatteur ne saurait s'appliquer avec un indice en contraction dans la production et l'industrie manufacturiere pour le enieme mois consécutif et un indice compositie tres en-dessous de celui de la zone euro.

à écrit le 24/03/2015 à 13:54
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Pour moi aucun problème je vote pour n'importe qui à la seule condition que l'on se débarrasse du PS c'est d'ailleurs ce que je vais faire dimanche.

à écrit le 24/03/2015 à 12:59
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La tendance se confirme. La bourse bat des records. On nous agite le spectre de la déflation, mais je ne vois que des bénéfices à la baisse des prix du pétrole et ses conséquences sur les coûts de production, le pouvoir d'achat des français et des eu...

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