Zone euro : le chômage baisse mais reste supérieur à son niveau d'avant-crise

Le taux de chômage a encore diminué en janvier dans la zone euro, pour la cinquième fois en six mois, revenant à 10,3% contre 10,4% le mois précédent, selon Eurostats. Il s'affichait à 8,8% en 2007.
Dans l'ensemble de l'UE, le taux de chômage a baissé à 8,9% contre 9,0% en décembre. Il s'agit du niveau le plus bas dans l'UE à 28 depuis mai 2009.

Malgré un plus bas depuis quatre ans et demi, le chômage reste élevé en zone euro. Dans les dix-neuf pays de l'espace de la monnaie unique, le taux de sans-emplois s'est établi à 10,3% en janvier, le plus faible depuis août 2011, selon l'Office européen de statistiques Eurostat. Il atteignait 10,4% le mois précédent et 11,3% un an plus tôt. Quarante-quatre économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une stabilité du taux de chômage.

Ce chiffre "est toutefois bien au dessus du taux moyen de chômage qu'affichait la zone euro avant la crise: 8,8% entre 1999 et 2007", relève Jack Allen de Capital Economics.

Dans l'ensemble de l'UE, le taux de chômage a baissé à 8,9% contre 9,0% en décembre. Il s'agit du niveau le plus bas dans l'UE à 28 depuis mai 2009, selon Eurostat qui précise que le nombre de demandeurs d'emplois s'élevait en janvier à 16,65 millions de personnes dans la zone euro et 21,79 millions dans l'UE.

Sous les 10% à la fin 2016 ?

De fortes disparités persistent au sein des 19 pays de l'espace de la monnaie unique. L'Allemagne affiche un taux de chômage de 4,3% en janvier, le plus faible de tous. En France, le taux de chômage s'est élevé à 10,2%. Le gouvernement du président François Hollande est actuellement à la peine pour faire passer une grande réforme du code du travail, vivement contestée par les syndicats et une partie de la gauche.

     | Lire Après son report, le projet de loi sur le travail change... de nom

Les taux de chômage les plus élevés dans la zone euro ont été relevés en Grèce (24,6% en novembre, dernier chiffre disponible) et en Espagne (20,5%).

 Pour les prochains mois, Howard Archer, analyste d'IHS, table "sur une poursuite du déclin du chômage, limitée toutefois en raison d'une croissance atone dans un certain nombre de pays et un moral des entrepreneurs moins bon du fait des incertitudes sur la croissance mondiale". Fin 2016, il s'attend à un recul à moins de 10% pour l'ensemble de la zone.

(avec Reuters et AFP)

Commentaires 9
à écrit le 02/03/2016 à 12:42
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Avec tous les artifices utilisés, je me demande même pourquoi le taux de chômage n'est pas négatif :-) Bon, avec les présidentielles approchant, nul doute qu'il va baisser de manière impressionnante en France :-)

à écrit le 02/03/2016 à 8:39
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Le seul indicateur pertinent c'est le nombre d'heures travaillées (rapporté à la population en âge de travailler). En France un SMIC horaire élevé est un mur qui empèche la création d'heures de travail faiblement qualifiées. C'est beaucoup plus cette...

à écrit le 02/03/2016 à 7:59
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Comme les entreprises, les chômeurs se délocalisent pour trouver un job! Et vont chercher leur bonheur hors de la zone euro!

à écrit le 01/03/2016 à 19:22
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Il faut d'abord définir ce qu'on appelle "chomage".

à écrit le 01/03/2016 à 16:46
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il faut bien avouer que la france fait tt pour que ca ne baisse pas!

le 01/03/2016 à 17:16
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c'est la classe dirigeante mondiale qui fait tout pour que ça ne baisse pas.

le 01/03/2016 à 22:08
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@Zorro: S'il y 3,5 % de chomage à Kehl et 10% à Strasbourg, et la même différence entre Sarrebruck et Forbach, ce n'est pas dû à la classe dirigente mondiale, c'est un pays qui est bien organisé et l'autre ne l'est pas.

le 02/03/2016 à 9:43
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Hansi, au Bangladesh il n'y a pas de chômage et des centaines d'ouvriers y meurent chaque mois à cause de conditions de travail déplorables. Organisé un génocide salariale donc c'est ça le but de notre économie actuelle ? ça en prend en effet pui...

le 02/03/2016 à 11:55
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Ah c'est sûr qu'en GB le taux de chômage est beaucoup moins élevé qu'en France. En même temps, ils sont en plein retour au XIXième siècle socialement parlant ! Bonjour l'avenir :-( ...

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