"Les entreprises ne savent plus ce qu'elles font"

Adieu le fameux contrat gagnant-gagnant. Dans l'interview qu'il nous a accordée à l'occasion de la sortie de son livre "Lost in Management", le sociologue François Dupuy explique que "les entreprises s'enfoncent dans un jeu perdant-perdant avec leurs salariés". Un propos en forme d'électrochoc à destination des dirigeants.
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Vous lancez une sorte de cri d'alarme dans votre livre "Lost in Management". Faut-il faire le procès du management des trente dernières années ?

Non pas le procès, mais amener les entreprises à regarder les choses en face. Elles sont en train de se fourvoyer. Pour faire face à la nécessité de garder tous les comportements sous contrôle, surtout avec la crise, les entreprises ont accentué leurs moyens de coercition. Tous ces process, ces systèmes de "reporting", c'est de la coercition destinée à garder les salariés sous contrôle. Or le résultat obtenu produit l'effet inverse : les entreprises perdent le contrôle d'elles-mêmes. C'est le constat que j'ai pu faire au terme de mes missions de terrain et de 800 entretiens. Il s'agit en fait de ce que j'ai nommé "un taylorisme relooké". Cette idée qui préside à l'administration publique dans laquelle on cherche à appliquer toutes les règles et qui revient à une forme de grève du zèle. En anglais, d'ailleurs, on parle de "working to rule". Au lieu de "motiver" les salariés, de les amener à s'engager pour leur entreprise, ces techniques provoquent le retrait et la rébellion active ou passive. Plus l'entreprise cherche à contrôler et à mettre la pression, plus les salariés, cadres y compris, se réfugient dans des investissements alternatifs, la famille par exemple, qui viennent compenser la dureté du monde du travail. Mieux : le délire des processus, des "reportings" et des indicateurs finit par recréer des zones de liberté pour les salariés tant ils deviennent contradictoires les uns avec les autres et laissent ainsi les acteurs libres de décider ce qu'ils doivent appliquer ou non. Au final, on assiste à un "mix" d'anarchie et d'obéissance sélective (je choisis ce à quoi je décide d'obéir) qui mène au désinvestissement. Cette bureaucratie annule de fait le rôle de l'encadrement de proximité qui n'a du coup plus d'effet de levier. Les entreprises s'enfoncent dans un jeu perdant-perdant avec leurs salariés.

Vous avez, dites-vous  voyagé à travers une vingtaine de cas, sorte d'expédition dans le monde des entreprises. Que faut-il garder ? Et à quoi faut-il renoncer ?

Le monde de l'entreprise n'est pas un monde blanc ou noir. Il est souvent contradictoire et plein de contrastes. Ainsi, dans une même entreprise, peut-on identifier quelques-unes de ces fameuses poches de "sous-travail" à côté de zones de « surtravail » parfois génératrices de désastres psychosociaux. La vie de ces organisations ne doit pas se prêter à une lecture idéologique. Au contraire. Car l'idéologie, celle du langage managérial, masque souvent la réalité, elle empêche même d'écouter. Quand sont apparus les phénomènes de souffrance au travail, on a bien compris que les problèmes d'organisation étaient liés aux modes de fonctionnement. Mais pour ne pas avoir à se remettre en cause, les entreprises ont individualisé et médicalisé les problèmes pour n'en gérer que les effets et surtout ne pas s'intéresser aux causes. Or, l'enjeu est aujourd'hui collectif et non individuel. Tant qu'on travaillait en silo ou en séquentiel, il y avait moins de pression. Les organisations transversales sont devenues terribles et ont fait des autres un enfer. Mais l'idée qu'une entreprise pourrait fonctionner sans règles n'est pas jouable. Tout le problème réside dans le fait de décider de l'endroit où on met le curseur. Les entreprises n'ont pas su arrêter l'engrenage dans lequel elles sont rentrées. Elles ont alourdi leurs systèmes au lieu de les alléger, les rendant de plus en plus stressants et incontrôlables. Prenez le PDG de cette grande entreprise de matériel électrique. Il vient de demander que l'on réduise les critères de performance d'au moins 30 % pour baisser le régime. Or c'est une entreprise qui avait tout fondé sur l'« entrepreneurship ». Ils ont compris qu'ils tuaient leur martingale en enserrant leurs salariés.

Comment réconcilier les Français avec le travail et plus particulièrement avec le monde de l'entreprise ? À quel horizon voyez-vous une amélioration ? Et dans quelles conditions ?

Les Français se sont beaucoup interrogés sur la baisse de la valeur travail. C'est naïf et au pire manipulatoire. Car c'est le travail lui-même qui s'est détérioré, que ce soit en France ou à l'étranger. En France, nous sommes bien plus bureaucratiques que les Américains. Là où un Américain fait dix "process", un Français va en mettre trente en place. Résultat : le détricotage sera long et douloureux. La reprise en main devrait se faire encore attendre, le temps nécessaire de se rendre compte que les techniques employées ne sont guère efficaces. Cela est peu surprenant tant ce qui domine dans l'histoire des entreprises et du monde - de Taylor à Orwell - est plutôt la tentation de mettre les comportements sous cloche, sous contrôle. Les entreprises se sont tournées vers la coercition au même moment où les sociétés se démocratisaient. Le degré de liberté a augmenté dans la société civile pendant que celui-ci a baissé dans les entreprises. Raison pour laquelle cela peut durer encore longtemps. Sans compter qu'avec notre système de grandes écoles la distance entre les dirigeants et les salariés est énorme : les patrons sont censés tout savoir et ne relèvent pas toujours de la sphère des mortels. Les ramener à plus d'humanité, ce serait leur faire accepter qu'ils ne savent pas tout et, pour certains, arrêter de confondre management et communication. Mais pour cela, il faut qu'ils apprennent à faire confiance. Certains commencent à réaliser qu'il va falloir desserrer l'étau, ne serait-ce que pour récupérer un peu d'investissement dans le travail. Propos recueillis par Sophie Péters

Derniers ouvrages parus : "Lost in Management" (2011), "la Fatigue des élites" (2008).

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Commentaires 51
à écrit le 13/04/2011 à 9:39
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La regle des 3 F. FRIC FRIC FRIC les dirigeants actuels s'en mettent plein les fouilles, et les employés patissent.....

le 22/04/2011 à 16:31
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vos propos sont passablement dépassés...en lui-même le mot de patron ne répond à aucune caractéristique précise sauf à travers la carricature marxiste ...la majorité des chefs d'entreprise et leurs collaborateurs travaillent souvent entre 50 à 60 h...

à écrit le 13/04/2011 à 6:36
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Les entrepreneurs sont confrontés à une rude conccurence. Les marges diminuent ,les PME souffrent.Trop de charges et les 35 heures ont rendues le travail stressant dans l'obligation de rentabilité ,voir de survie pour certains .Il ne faut pas s'étonn...

à écrit le 12/04/2011 à 14:19
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Quel est le lien entre confiance et travail collaboratif ? http://tinyurl.com/3h57cqc

à écrit le 09/04/2011 à 3:38
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mon propos concerne les gdes entreprises et pas les pme que je connais mal. En tant que salarié, ma principale motivation est de gagner un salaire correct voire interessant et qui progress et de mieux en mieux cela aucun libéral capitalistye n'est ca...

le 09/04/2011 à 12:12
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juste un correction, même si je ne suis pas en désaccord avec tout : dire que 40% vas aux actionnaires et que les salaires augmentent de 2% mélange 2 choses : la répartition, et la hausse. La répartition est je crois d'environ 60%-40% donc la majorit...

à écrit le 08/04/2011 à 20:07
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Serge Tchuruk disait qu'une entreprise idéale est une entreprise sans salariés: à méditer ! (pas toujours facile d'être patron dans une petite entreprise, n'en déplaise à beaucoup)

le 09/04/2011 à 1:00
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Cher Legal, Serge Tchuruk parlait plutôt de "fabless" factory, c'est-à-dire d'entreprise sans usine, sans force productive autre que la recherche-développement, le marketing, la finance. Pas tout à fait sans salariés, donc. Continuez à nous lire et à...

le 10/04/2011 à 13:46
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Le fond du propos de Tchuruk était, selon moi, l'éradication des salariés sans qualifications réelles et donc n'apportant pas un ratio intéressant par rapport au chiffre d'affaire. Donc, comme vous le soulignez, simplement des salariés "haut de gamm...

à écrit le 08/04/2011 à 16:55
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NOUS NE POUVONS NOUS ABANDONNER A UNE NAÏVETE SANS FIN QUI CONSISTERAIT TOUJOURS A CROIRE QUE LE CAPITALISME FINIRA BIEN PAR S'AUTO-REGULER GRACE A UNE PLANIFICATION SOUDAINE QUI SOIT AU SERVICE DE L'HOMME ET DONC DE LA PROMOTION SOCIALE. FORCE EST ...

à écrit le 07/04/2011 à 21:35
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- Comment contraindre les dirigeants d'entreprises à retrouver les valeurs qu'ils ont perdu ? - Les consommateurs doivent-ils modifier leurs comportements d'achats en fonction des valeurs des entreprises ?

à écrit le 07/04/2011 à 19:00
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ouf quelqu'un qui pensse comme moi !!!! M'enfin rien est gagné ...

à écrit le 07/04/2011 à 18:47
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ouf, ça y est, enfin un article qui dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. le véritable souci, c'est le manque de respect en général, dans la société civile comme dans l'entreprise. on ne peut pas maltraiter quelqu'un que l'on respecte mais ...

à écrit le 07/04/2011 à 18:47
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Il existe une solution d'organisation économique qui répond aux questions soulevées par cet excellent article : la coopérative (SCOP). L'intérêt collectif est la survie de l'entreprise pour pérenniser les emplois, les seuls actionnaires sont les emp...

à écrit le 07/04/2011 à 18:43
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Cela fait trente ans que nous glissons vers un modèle de société où le dominant est le rentier. Entre 5 à 10% de la richesse produite a glissé du travail vers la rente. Parallèlement à cela, l'informatisation a permis un développement colossal du sec...

à écrit le 07/04/2011 à 18:42
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eh bien, ça fait plaisir de voir qu'on n'est pas seul, envers et contre tout...

à écrit le 07/04/2011 à 18:37
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Cela fait trente ans que nous glissons vers un modèle de société où le dominant est le rentier.Entre 5 à 10% de la richesse produite a glissé vers la rente.Parallèlement à cela, l'informatisation a permis un développement colossal du secteur financie...

à écrit le 07/04/2011 à 18:30
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Ce Monsieur à tout faux car il prend pour exemple Les Etats-Unis qui sont le chantre du fric, de l'anti-ouvrier, l'anti-salarié, de la précarité, des petits boulots, 74 millions de laisser pour compte....Eh oui !.

le 21/04/2011 à 14:15
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les Etats Unis ce n est pas juste New York et Los Angeles je doutes que vous y aller fréquement ,du fric surement mais anti ouvrirer et anti salariés certainement pas ...toutes les entreprises ne s'appellent pas GM ...Eh oui !

à écrit le 07/04/2011 à 9:43
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Tellement vrai ! C'est, mot pour mot, ce que je vis tous les jours. Ça fait du bien de savoir qu'il y a au moins une personne qui comprend.

le 07/04/2011 à 18:38
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Lol oui... Le pire c'est que mon travail c'est du contrôle de gestion => créer des indicateurs. Ca ne produit rien de concret pour l'entreprise, juste du flicage.

à écrit le 07/04/2011 à 6:51
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Comment reconcilier les français avec le travail?Quelle idiotie! En leur en donnant et en les payant bien au lieu de filer des bénéfices à des actionnaires oisifs qui n'ont aucune raison de toucher puisqu'ils ne travaillent pas.On t'assome des valeur...

le 07/04/2011 à 7:41
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Reaction pas fausse mais plutot primaire: justement, l'article sous entend qu'en controlant trop les employes les entreprises ont diminue l interet et la difficulte d'un meme poste. Les prerequis pour remplir une meme fonction ont donc diminue donc l...

le 07/04/2011 à 10:27
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tes propos sont également primaires!!!

le 07/04/2011 à 20:49
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Certes augmenter les salaires reste un important pôle de motivation. Cependant il ne faut pas croire que toutes les entreprises le peuvent. Les grands groupes le peuvent certainement mais beaucoup de PME et peut-être la majorité n'augmentent que peu ...

à écrit le 07/04/2011 à 6:41
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C'est vraiment très bon, salvateur, de bon sens, et rafraîchissant, cet ce discours se détache des modèles organisationnels du XXème siècle. Et il est tout aussi pertinent pour nos administrations publiques, dont les dirigeants tentent d'appliquer, d...

à écrit le 07/04/2011 à 6:26
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Je suis patron et je virerais n'importe qui pour avoir personnellement plus d'argent. L'actionnaire ? Il est comme moi. Rôle social de l'entreprise ? Morale ? Oui, mais en vitrine. On n'est pas des ONG. salarié pas content ? Il peut partir. Bon vent...

le 07/04/2011 à 6:55
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Oui... vous êtes maleureusement patron, avec tout l'égoisme et l'égocentrisme qui va avec...

le 07/04/2011 à 6:58
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votre fric,vous l'emporterez dans la boite en sapin? a moins que d'ici là la masse ouvirière ne vous reprennne tout ce que vous leur prennez. Bon vent

le 07/04/2011 à 9:47
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juste pour réflêchir. nos pb ne sont pas nouveau. Déjà la bible en parle :1 Timothée 6:10 Car l?amour de l?argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bie...

le 07/04/2011 à 15:21
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Hum, Jean Philippe T... Avec T comme Troll non..? Ce point de vue me parait bien cynique et humainement indéfendable.

le 07/04/2011 à 16:43
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Bonjour, je suis patron aussi mais je vois les choses d'une manière radicalement différente.Je gagne si mon équipe gagne.Je suis heureux si je vois des sourires autour de moi et ça marche. Votre logique est celle d'un petit chef. Et @ pandakiller, t...

le 07/04/2011 à 18:28
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Il n'y a qu'un patron : le client. Et il peut licencier tout le personnel, depuis le directeur jusqu'à l'employé, tout simplement en allant dépenser son argent ailleurs. Dans le vocabulaire des couturiers seulement, patron est synonyme de modèle.

le 07/04/2011 à 19:03
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J-Philippe T. est le genre de "patron" (?) à qui je pique en partant ses plus gros clients, ses affaires les plus intéressantes - et ses meilleurs employés en prime, vu qu'il est trop abruti pour savoir les garder... Et si ça n'est pas encore arrivé,...

le 07/04/2011 à 19:42
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a positivo: puissent tous les patrons avoir le même regard dans le monde entier. Le bien-être d'une entreprise passe par le bien-être de tout son personnel, du patron au balayeur (un balayeur qui fait bien son travail est infiniment respectable)

le 07/04/2011 à 20:57
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Je pense que ce commentaire est un faux. Tout d'abord le droit du travail est très protecteur en France donc difficile de licencier dans le vide ce qui est normal. Ensuite le cynisme de ce post dénote que certains salariés pensent vraiment subir une ...

le 08/04/2011 à 10:40
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Aui moins, je suis cash. C'est rare de nos jours. On n'est plus habitué. Alors, comme ça, la lutte des classes n'existe plus ? On est tous égaux ? L'important, c'est pas de créer de la valeur, d'avoir des clients satisfaits. C'est fric. Les patrons...

le 08/04/2011 à 18:36
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a Jean-Philippe T n'auriez-vous pas un porte-monnaie à la place du cerveau? Je crains bien que si. Bon vent à vous aussi.

le 21/04/2011 à 13:41
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tout comme Marousan je doutes que ce jean-philippe T soit patron de quoi que soit je parirais meme que pour sortir un truc aussi caricatural il doit avoir une carte cgt/fo dans son portefeuille ce genre d'attitude aucun patron ne serait il du cac 40 ...

à écrit le 07/04/2011 à 6:15
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L'outrance sociale du "gagnant-gagnant" annonçait à l'avance la réalité du "perdant-perdant-"! La citoyenneté réelle doit s'inscrire dans la réciprocité sociale qui est la pierre d'angle de nos valeurs républicaines. Allez le dire afin d'application ...

à écrit le 07/04/2011 à 6:00
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tout à fait d'accord avec l'article. Il reste qu'il faut remonter aux causes. La 1ere cause c'est les délocalisations dans le but de payer le plus mal possible les salariés. La conséquence est la baisse de pouvoir d'achat générale. on a ainsi créé un...

le 07/04/2011 à 18:42
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Vous n'êtes pas rmonté assez loin dans les causes... Délocalisation = Productivité = Compétitivité --> mondialisation

le 08/04/2011 à 18:30
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je ne suis pas sur que les délocalisations amènent un gain de productivité. Les ouvriers français ont une bonne productivité. C'est la recherche de la baisse du prix de revient par la baisse du salaire, ce qui est une absurdité car la conséquence est...

à écrit le 07/04/2011 à 5:30
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Quand les travailleurs réclament du temps pour leur épanouissement personnel, les patrons l'exploitent pour le leur en les faisant travailler plus pour gagner moins. L'épanouissement personnel des employeurs coute de la sueur de travailleurs alors qu...

à écrit le 07/04/2011 à 5:30
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les ressources humaines issues des grandes ecoles sous le couvert economique ont fait des ravages dans nos entreprises.production,productivité,objectifs intenables,ecrassement des cadres reduits au rang de simple executant,disparition de la valeur du...

le 12/04/2011 à 11:52
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Tout à fait d'accord. Mais il faut absolument stopper le carriérisme. Si votre hiérarchie ne pense qu'à se carrière, l'ensemble du personnel se désintéressera rapidement des objectifs. L'esprit d'équipe et le vrai aidera l'entreprise...Celles qui ne ...

à écrit le 04/04/2011 à 17:22
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J'aimerai trouver un jour le discours équivalent par rapport à la stratégie de beaucoup d'entreprise française, basée exclusivement sur la baisse des coûts et un positionnement d'entreprise du tiers-monde, plutot que sur l'investissement dans l'innov...

le 04/04/2011 à 19:39
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Excellente remarque...!

le 09/04/2011 à 20:54
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Oui c 'est vrai il y a des bac +5 qui ne trouvent pas de travail parequ'ils ne sortent pas d'ecoles d'ingenieurs !!!!!!!!!!!! je n'admet pas cela car ils sont capables de travailler aussi bien - qu'en oensez -vous ?

à écrit le 04/04/2011 à 14:03
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Tiens donc, après 20 ans de régression, de la dictature des comptables et des financiers, ils sont longs à la détente et à ouvrir les yeux...! mais il est certainement trop tard..ce cancer (management stupide) a trop évolué...!!

le 05/04/2011 à 8:11
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Enfin, on ose lever ccertains taboo sur le savoir et les compétences des élites fatiguées et imbues d'elles m^mes, qui pour compenser leurs manques n'ont rientrouvé de mieux que de s'imposer des dogmes et des critéres obtus et imbéciles, où l 'intel...

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