"La confiance est une chose qu'il est très facile de perdre et très difficile de reconquérir (...) A mon avis, cela prendra plusieurs années - probablement cinq à dix - pour rétablir la confiance envers Barclays." C'est ce qu'a déclaré ce mardi Antony Jenkins, le directeur général de la banque britannique, sur la BBC Radio 4.
Ce dernier a justement été nommé à l'été 2012 pour remplacer Bob Diamond qui avait démissionné à la suite du scandale des manipulations du taux interbancaire Libor.
Menacée par le scandale du marché des changes?
Pour rappel, Barclays a été le premier établissement à admettre sa responsabilité dans cette affaire, payant 290 millions de livres pour mettre fin à des enquêtes des régulateurs britannique et américain.
La banque a aussi été impliquée dans une série d'autres scandales, dont des ventes forcées d'assurances-crédit (PPI) aux clients britanniques. Dernièrement, elle a suspendu de leurs fonctions six cambistes alors que les enquêtes s'intensifient à travers le monde sur de possibles manipulations du marché des changes.
"Cela prend du temps de changer la culture et c'est la responsabilité de la direction"
"Si vous voulez une performance organisationnelle différente, une entreprise plus éthique, il faut changer la culture. Cela prend du temps de changer la culture et c'est la responsabilité de la direction", a encore jugé Antony Jenkins.
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