Le grand plongeon. GDF Suez a annoncé jeudi dans un communiqué 14,9 milliards d'euros de dépréciations d'actifs, essentiellement sur des centrales électriques thermiques et des capacités de stockage de gaz en Europe, qui l'ont fait plonger dans le rouge avec une perte nette de 9,7 milliards au titre de 2013.
Affecté par le bas niveau des prix de marché de l'électricité en Europe, dû à une combinaison de surcapacités et de faible demande, le groupe a souligné que cette dépréciation reflétait sa conviction d'une crise "durable et profonde".
Devenir un énergéticien de référence
Selon son PDG, Gérard Mestrallet, "ces dépréciations (...) n'impactent ni [la] trésorerie ni [la] solidité financière" du groupe, "qui est une des meilleures du secteur, (...) et tout ceci ne remet pas en cause les perspectives de développement du groupe dans le monde".
Il a également rappelé que GDF Suez souhaitait être un énergéticien de référence dans les pays à forte croissance et a indiqué qu'il disposait à fin 2013 de 15 gigawatts de projets en construction ou en développement avancé, dont près de 90% dans ces pays.
Le résultat net récurrent (hors exceptionnels) est toutefois ressorti à 3,4 milliards d'euros, conforme aux prévisions, et il devrait s'inscrire dans une fourchette revue en hausse pour 2014, entre 3,3 et 3,7 milliards d'euros (contre 3,1 à 3,5 milliards précédemment).
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