BP investit 12 milliards de dollars dans un champ gazier en Egypte

Le projet pourrait représenter un quart de la production annuelle dans le pays. Le début de l'exploitation aurait lieu en 2017.
La production, qui va s'appuyer sur deux blocs maritimes (North Alexandria et West Mediterranean Deepwater) pourrait s'élever jusqu'à l'équivalent de 34 millions de mètres cubes de gaz par jour, a précisé BP
La production, qui va s'appuyer sur deux blocs maritimes (North Alexandria et West Mediterranean Deepwater) pourrait s'élever jusqu'à l'équivalent de 34 millions de mètres cubes de gaz par jour, a précisé BP (Crédits : © Darren Staples / Reuters)

Le géant pétrolier britannique BP a annoncé ce vendredi un investissement de 12 milliards de dollars (11 milliards d'euros) dans un champ gazier de l'ouest du delta du Nil en Egypte qui pourrait assurer une production équivalente au quart de la production actuelle du pays.
Le groupe, qui détient 65% du projet en question, a expliqué dans un communiqué que la production sur le site pourrait débuter en 2017. "L'ensemble du gaz produit alimentera le réseau gazier du pays, ce qui aidera à suivre la croissance attendue de la demande locale en énergie", a précisé BP.

Bob Dudley, le directeur général du groupe britannique, a expliqué:

"Ce projet constitue le plus important investissement direct en Egypte, et démontre le maintien de notre confiance en l'Egypte et notre détermination à libérer son potentiel énergétique"

Le partenaire de BP pour développer cette production offshore, l'entreprise pétrolière allemande DEA, vient d'être rachetée par le fonds russe LetterOne, propriété du milliardaire Mikhaïl Fridman.

Attirer les investissements étrangers

Ce projet britannico-germano-russe en Egypte va être conduit au moment où le président Abdel Fattah al-Sissi, arrivé au pouvoir après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi, cherche à attirer les investissements étrangers dans un pays encore en proie à des troubles quatre ans après la révolution qui avait chassé Hosni Moubarak du pouvoir.
Le pays a conclu mi-février avec la France un contrat d'achat d'avions de chasse Rafale et juste avant, le Caire avait signé avec Moscou un accord préliminaire pour construire la première centrale électrique nucléaire d'Egypte.

A lire : Les quatre raisons du succès du Rafale en Egypte

La production, qui va s'appuyer sur deux blocs maritimes (North Alexandria et West Mediterranean Deepwater) pourrait s'élever jusqu'à l'équivalent de 34 millions de mètres cubes de gaz par jour, a précisé BP. Au total, le groupe espère pouvoir tirer quelque 140 milliards de mètres cubes de gaz de cette installation, un chiffre qui pourrait même être doublé si de nouvelles explorations dans la zone s'avéraient concluantes et faisaient l'objet d'investissement supplémentaires.

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Commentaire 1
à écrit le 06/03/2015 à 17:58
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Il est temps que les pétroliers s'emploient à trouver du vrai pétrole au lieu de laisser valoriser leurs entreprises sur du trading fait entre grandes compagnies. Une escroquerie habituelle. La survalorisation des entreprises pétrolières particulière...

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