Goldman Sachs attaque Google... pour un mail envoyé par erreur !

Un employé de la banque américaine a involontairement envoyé un mail confidentiel sur une adresse Gmail. Goldman Sachs somme Google de supprimer le message.
L'affaire entre Goldman Sachs et Google sera jugée par la Cour suprême de New-York. | REUTERS

"@gs.com", "@gmail.com". La confusion entre les adresses mails de Goldman Sachs et de Google est facile à faire... et elle a été faite ! Le 23 juin dernier, un employé de la sulfureuse banque américaine envoie involontairement un mail interne sur l'adresse Gmail d'un inconnu. Problème : selon Goldman Sachs, le contenu du message, qui concerne des clients de la banque, a un caractère "hautement confidientiel et privé".

"Une violation massive et inutile de la vie privée"

 

Refus cinglant de Google

Depuis, c'est le branle-bas de combat entre les deux mastodontes. Dans un premier temps, la banque contacte le destinataire du message. Silence radio. Elle demande ensuite au moteur de recherche d'effacer le mail. Refus cinglant : Google n'effacera le mail que si la justice le lui ordonne. La firme de Wall Street saisit alors la Cour suprême de New York afin d'éviter "une violation massive et inutile de la vie privée", selon les termes rapportés par l'agence Reuters.

Pour obtenir gain de cause auprès de la justice, Goldman Sachs insiste sur le caractère involontaire de l'envoi du mail. Cette demande de la part de GS est une forme de droit à l'oubli, droit auquel Google est fondamentalement opposé. Même si, en mai dernier, le géant du web a été contraint par la Cour européenne de justice de lancer un formulaire pour le droit à l'oubli sur internet. Une nécessité si l'on en juge par le déluge de requêtes des internautes !

Nouvelle pression sur Google pour le droit à l'oubli sur internet ?

Le mail malencontreusement envoyé au mauvais destinataire a donc des conséquences retentissantes. D'un côté, Goldman Sachs craint pour son image et sa réputation de banque discrète pour ses clients. De l'autre, Google pourrait faire face à une pression américaine sur le droit à l'oubli si la justice new yorkaise donnait raison à Goldman Sachs.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 9
à écrit le 04/07/2014 à 16:55
Signaler
C'est comme si je mets au courrier une lettre sur laquelle je me suis trompé d'adresse, et après je vais porter plainte contre la poste !!!!

à écrit le 03/07/2014 à 14:48
Signaler
L'art de faire porter la responsabilité de ses erreurs aux autres. Il suffit de programmer le serveur de messagerie pour qu'il rejette tout mail vers une adresse en gmail.com ne faisant pas partie d'une liste préalablement autorisée. Qu'il préfèren...

à écrit le 03/07/2014 à 14:17
Signaler
envoi d'un mail hautement confidentiel en clair, comme ça n'importe qui peut le lire.... c'est bizarre la notion de confidentialité et de sécurité chez GS

à écrit le 03/07/2014 à 13:00
Signaler
de ce pas je vais me créer une foultitude de boites mail en .gs.com

à écrit le 03/07/2014 à 12:47
Signaler
Ça n'a absolument rien à voir avec un droit à l'oubli. Google refuse juste de supprimer un mail d'un de ses clients sans sa permission ou celle de la justice.

à écrit le 03/07/2014 à 12:13
Signaler
Avec cela on nous veux faire croire que les émail de Google sont a preuves de toute discrétion, j'en rigole encore

le 03/07/2014 à 12:47
Signaler
C'est marrant, la question de sécurisation des mails n'est mentionné à aucun moment dans l'article.

le 03/07/2014 à 13:55
Signaler
Aucun rapport ! Ici, c'est un employé de G&S qui a envoyé un mail sur une adresse gmail ! Par exemple, le mail a été envoyé à [email protected] au lieu de [email protected] L'employé en question est un boulet :)

le 03/07/2014 à 15:08
Signaler
Vous croyez encore au Père Noël ? Le boulet porte bien des milliards de pub gratuit a Google pour la défense de la privacy bien entamer c'est derniers temps.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.