Le bénéfice net de HSBC s'effrite au premier semestre

Le géant bancaire britannique a dégagé un bénéfice net de 9,75 milliards de dollars entre le 1er janvier et le 30 juin. Il avait profité d'éléments exceptionnels l'an passé et pâti cette fois de difficultés dans la banque d'investissement.
Son chiffre d'affaires mondial a dévissé de plus de 9%, à 31,2 milliards de dollars. Outre des conditions d'activité moins favorables, le groupe a encore souffert d'une comparaison peu flatteuse avec un exercice précédent dopé par des éléments exceptionnels.

Le géant bancaire britannique HSBC a fait état lundi d'une baisse de 5% de son bénéfice net au premier semestre à 9,75 milliards de dollars. Le groupe a expliqué avoir subi le contrecoup de gains exceptionnels dégagés l'an passé à la même époque, notamment une somme de 1,1 milliard de dollars enregistrée à son crédit après la reclassification de sa part dans la banque chinoise Industrial Bank comme investissement financier. Cet élément unique, parmi d'autres, ne s'étant pas reproduit, le bénéfice net de la banque s'est contracté.

Faible activité de sa banque d'investissement

Au-delà, son activité de banque d'investissement a souffert d'une faible activité sur le marché, a expliqué à l'AFP le directeur général du groupe, Stuart Gulliver. Le bénéfice avant impôt de cette activité a chuté de 12%, à 5 milliards de dollars.

En revanche, sa banque commerciale (activité de prêt aux entreprises entre autres) a vu ses bénéfices avant impôt progresser de 15%, à 4,8 milliards de dollars, grâce à un bon semestre en Asie.

Toutes activités confondues, ses bénéfices sur ce continent, qui représentent environ deux-tiers des profits totaux engrangés par HSBC, ont toutefois assez nettement diminué, comme en Europe. L'Amérique du Nord a constitué la seule région où ses bénéfices avant impôt ont augmenté.

Baisse du chiffre d'affaires mondial

Son chiffre d'affaires mondial a dévissé de plus de 9%, à 31,2 milliards de dollars. Outre des conditions d'activité moins favorables, le groupe a encore souffert d'une comparaison peu flatteuse avec un exercice précédent dopé par des éléments exceptionnels.

La banque a néanmoins souligné qu'à périmètre et taux de change égal, ce chiffre d'affaires était quasiment stable.

Notons enfin que le groupe a réduit de 41% ses pertes pour dépréciation et ses provisions pour prises de risque de crédit, à 1,8 milliard de dollars.

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Commentaire 1
à écrit le 05/08/2014 à 19:40
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A La Tribune. Vous devriez suivre l'actualité car moody's vient d'annoncer qu'elle allait dégrader le secteur bancaire de la GB.

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