A quoi la blockchain pourrait servir dans l'assurance

Grâce à la blockchain, le monde de l'assurance pourrait simplifier ses procédures, à son profit à et pour celui des clients, estime PwC
(Crédits : DR)

Les assureurs s'activent sur le dossier de la blockchain. Une étude publiée ce mardi par le cabinet de conseil et d'audit PwC le montre, exemples à l'appui.

Une simplification des relations

A quoi pourrait en effet servir la blockchain dans l'assurance, très concrètement ? Principalement, à simplifier les relations entre assuré et assureur, ce qui pourrait être le gage d'économies pour ces derniers, et donc d'une baisse des tarifs au profit du consommateur. Comment ? Par exemple, avec le « smart contract » (« contrat entre deux ou plusieurs parties, électroniquement programmable, et donc l'exécution se fera automatiquement en fonction d'événements codés au sein du contrat »). Ces événements peuvent être trouvés en dehors de la blockchain, il s'agit de tiers de confiance dénommés « oracles ». Exemple concret : un capteur placé dans un train signale une arrivée tardive de celui-ci, retard à la suite duquel le passager manque sa correspondance. Dans ce cas, l'assurance annulation se déclenche automatique, sans qu'une démarche soit nécessaire auprès de l'assureur, afin de prouver le retard. Ces smarts contracts, reposant sur des objets connectés, peuvent s'appliquer à de nombreuses activités. Notamment à l'assurance à le demande, en plein boom avec l'économie du partage : il est possible d'identifier immédiatement le conducteur, de déclencher le contrat.

Indemnisation plus rapide

S'agissant de l'indemnisation d'un sinistre dans un logement, par exemple, cette alliance des smart contracts et des objets connectés peut raccourcir fortement les délais actuels et simplifier la procédure. Ainsi, les étapes de la déclaration par l'assuré, de l'expertise, de la négociation du montant de l'indemnisation, pourraient être remplacées par le simple renseignement donné par un « oracle » et les informations fournies par les objets connectés, qui, de fait, remplacent les experts, et déclencheraient le remboursement des frais de réparation sans délai.

Autre utilisation des smart contracts : une assurance indicielle (fondée sur des indices de pluie, température, rendement des cultures...) grandement simplifiée, puisque l'expertise technique serait remplacée par des données externes (provenant des services de météo). L'indemnisation pourrait ainsi être déclenchée automatiquement.

L'assurance peer to peer

Autre exemple d'utilisation de la blockchain, l'assurance « peer to peer », qui pourrait fonctionner sur un mode véritablement communautaire, avec vote de la communauté sur la nécessité d'indemniser un sinistre ou non.

S'agissant du « back office » des assureurs, le transfert d'actifs pourrait se trouver fortement désintermédié grâce à la blockchain

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Commentaire 1
à écrit le 28/03/2017 à 21:12
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Ecoutez, on va être clairs : quand je suis aux toilettes, je n'ai pas envie qu'on déclenche les grandes eaux parce que je prends mon temps plus ou moins volontairement. Les geeks nous emm...

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