Commerzbank : Société Générale dément un rachat, Berlin refuse tout projet de cession

Un magazine allemand a fait part de plusieurs intentions de rachat des 17% de parts que l'État possède dans Commerzbank, sauvée de la faillite par une intervention publique. La Société Générale serait parmi les intéressées.
Le PDG de SocGen urait rencontré en mars le ministre des Finances et le chef de la chancellerie, Peter Altmaier et fait part "sans ambages" de son souhait de racheter la deuxième banque allemande.(Photo : Reuters)

Commerzbank n'est pas à vendre et ça tombe bien puisque Société Générale n'est pas acheteur. La banque française a démenti vendredi toute discussion en vue d'un projet de rachat de la banque allemande Commerzbank. Plus tôt dans la matinée, une porte-parole du ministère des Finances a déclaré que l'État allemand ne compte pas pour l'heure céder sa participation dans Commerzbank.

Le magazine allemand Bilanz rapportait jeudi que le PDG de Société Générale s'était enquis auprès du ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, de la possibilité de racheter Commerzbank.

Plusieurs banques intéressées ?

D'après le journal, Frédéric Oudéa aurait rencontré en mars Wolfgang Schäuble et le chef de la chancellerie, Peter Altmaier et fait part "sans ambages" de son souhait de racheter la deuxième banque allemande, dont l'État détient 17%.

Bilanz évoque également une visite fin mai de Thomas Uher, patron de la banque autrichienne Erste Bank, venu présenter un projet de fusion avec la maison mère de sa banque, Erste Group. La banque espagnole Santander serait également sur les rangs, selon le magazine, et aurait demandé à un ex-consultant de McKinsey d'analyser les tenants et aboutissants d'un rachat.

Vers une cession en 2016 ?

Commerzbank , sauvée de la faillite par une intervention publique au plus fort de la crise financière, et dont le cours a plongé de plus de 90% depuis 2007,  est souvent présentée dans les médias comme une cible d'OPA potentielle. Pour l'heure, ce n'est pas encore le cas mais les choses pourraient changer.

Der Spiegel rapportait ainsi en mai que Berlin voulait rester dans Commerzbank jusqu'en 2016 au moins - le temps que le cours de l'action se redresse. Le président du directoire Martin Blessing a expliqué cette année que selon certains calculs, Berlin pourrait revendre sans perte s'il obtenait 18 à 19 euros par titre. En attendant, les banques de toute l'Europe fourbissent leurs armes. 

Article publié à 14:28, mis à jour à 17:23.

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Commentaire 1
à écrit le 07/06/2014 à 10:52
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ou est le mensonge l'allemagne fait du profit et ses banques sont malades la france est malade et ses banques fond du profit la manipulation de donnes ne choque personne

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