Ce sont toujours les mêmes 30 établissements financiers, mais pas tout à fait dans le même ordre : le Conseil de stabilité financière, créé en 2009 lors d'une réunion du G20, vient de publier la nouvelle liste des banques d'importance systémique, les "too-big-to-fail", ces banques faisant peser une menace sur l'ensemble du système financier mondial en cas de faillite ou de crise majeure.
Il en ressort que plusieurs grandes banques américaines vont devoir renforcer leurs fonds propres. C'est en particulier le cas de Citigroup qui rejoint JP Morgan dans la catégorie la plus haute, qui devra se constituer un matelas de fonds propres supplémentaire de 2,5%, en plus du minimum requis pour toutes les autres.
Les banques "too big to fail"
Les exigences vis-à-vis de Bank of America sont aussi montées d'un cran : la grande banque américaine se situe dans la catégorie des banques qui devront renforcer leurs fonds propres de 2% de plus (contre 1,5% auparavant), aux côtés de BNP Paribas, Deutsche Bank et HSBC.
Les exigences vis-à-vis de Wells Fargo, récemment affaibli par le scandale des comptes fantômes, ont également été relevées à 1,5%.
A l'inverse, Morgan Stanley est descendue d'un cran et ne devra plus compléter sa dotation en capital que de 1% supplémentaire, contre 1,5% un an plus tôt.
Les principales banques françaises se trouvent dans cette catégorie des "1%" : Société Générale, BPCE et groupe Crédit Agricole.
L'institution présidée par Mark Carney, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, a aussi publié le classement des neuf assureurs d'importance systémique, qui est resté inchangé (Axa y figure bien sûr).
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