HSBC choisit son nouveau président pour gérer le Brexit

Alors que l'ancien patron de Axa Henri de Castries semblait courant 2016 être le favori pour succéder à Douglas Flint à la tête d’HSBC, c'est finalement Mark Tucker, actuel Pdg de l'assureur asiatique AIA, qui a été choisi.
Mark Tucker, actuellement Pdg de l'assureur asiatique AIA

Le géant bancaire HSBC a annoncé la nomination d'un nouveau président, le Britannique Mark Tucker, actuel Pdg de l'assureur asiatique AIA.

Mark Tucker, 59 ans, succédera à l'actuel président du conseil d'administration Douglas Flint en octobre, indique un communiqué de la banque diffusé dimanche. Il sera notamment chargé de superviser la recherche d'un nouveau directeur général de HSBC après le départ de Stuart Gulliver ce poste en 2018, a précisé dans un communiqué la banque, basée à Londres mais active à travers le monde et notamment en Asie.

Une candidature validée par les régulateurs

MM. Flint et Gulliver ont dirigé HSBC depuis 2010, une période qui a été marquée par des scandales et la suppression de dizaines de milliers d'emplois. La nomination de Mark Tucker intervient alors que HSBC a aussi vu son bénéfice net s'effondrer l'an passé à cause d'une énorme dépréciation de son activité de banque privée en Europe. Le groupe a également mis en garde sur les risques liés à l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis et au vote britannique en faveur d'une sortie de l'Union européenne.

Mark Tucker "a une longue expérience de dirigeant d'entreprises complexes dans le secteur des services financiers en Asie comme au Royaume-Uni", a souligné Rachel Lomax, administratrice de HSBC, citée dans le communiqué.

AIA a de son côté annoncé dans un communiqué distinct que Ng Keng Hooi le remplacerait comme président-directeur général.

HSBC attentive au déroulement du Brexit

Pour le futur ex-président d'HSBC, Douglas Flint, le Brexit est un risque majeur d'effondrement de l'emploi au coeur de la City. Le directeur général de la banque britannique HSBC, Stuart Gulliver, indiquait début janvier 2017 à Bloomberg qu'un choix s'impose pour son entreprise : une délocalisation d'une partie des emplois du Royaume-Uni vers la France, du fait de sa présence historique et des agréments nécessaires.

(avec l'AFP et Bloomberg)

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Commentaires 2
à écrit le 13/03/2017 à 20:56
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de castrie est censé devenir premier ministre de la france, ce n'est pas compatible par contre je suis étonné qu'ils n'aient pas choisi sarkozy

à écrit le 13/03/2017 à 12:16
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"entreprises complexes dans le secteur des services financiers en Asie comme au Royaume-Uni"" En néolibéralisme "entreprises complexes" signifie par delà la légalité. Oui on se doute que pour gérer HSBC, une des championnes de la défiscalisation ...

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