Polémique relancée sur les stock-options après le jackpot d'un dirigeant de LVMH

On a en effet appris ce week-end qu'Antonio Belloni, directeur général délégué du numéro un mondial du luxe, qui s'est illustré en entrant subrepticement dans le capital d'Hermès, a réalisé une plus-value 18 millions d'euros en une journée en levant un certain nombre de stock-options.

La révélation tombe mal après la présentation du code de bonne conduite de l'AMF, l'Autorité des marchés financiers, sur l'attitude à adopter en matière de stock-options quand on est dirigeant de société.

On a en effet appris ce week-end qu'Antonio Belloni, directeur général délégué de LVMH, le numéro un mondial du luxe, qui s'est illustré en entrant subrepticement dans le capital d'Hermès, a réalisé une plus-value 18 millions d'euros en un jour soit 1400 années de smic, le salaire minimum français, en levant un certain nombre de stock-options (200.000 à 37 euros et 50.000 à 61,77 euros contre un cours de 112,35 euros) et en les revendant dans la foulée.

Le problème, c'est qu'il l'a fait le jour même où l'on apprenait cette entrée à hauteur de 14% puis de 17% de LVMH dans le capital d'Hermès. «Antonio Belloni a parfaitement respecté les règles», a déclaré un porte-parole du groupe de luxe.

Dans son guide de recommandations (non contraignantes), l'AMF a reconnu que les dirigeants sont des «initiés quasi permanents» grâce à toutes les informations privilégiées dont ils disposent et qui peuvent influer sur le cours de l'action de leur société. Mais pas question pour autant de leur interdire l'usage des stock-options pendant leur mandat comme certains le préconisent.

Cette affaire pourrait bien relancer le débat.

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