Quand Obama donne des leçons à la zone euro

S'adressant aux dirigeants de la zone euro, le président américain a exprimé ses craintes sur la crise de la dette. Il les exhorte à mener une "politique budgétaire mieux coordonnée". De son côté, Angela Merkel écarte le scénario de faillite de la Grèce.
Le président américain Barack Obama - Copyright Reuters

Les dirigeants de la zone euro doivent montrer aux marchés qu'ils font face à leurs responsabilités concernant la crise de la dette. Voici le message que Barack Obama a adressé à des journalistes hispanophones, lors d'une table ronde  à Washington.

Barack Obama demande une meilleure coordination 

"Il est difficile de coordonner et de se mettre d'accord sur une méthode commune avec autant de pays, autant de politiques et de situations économiques différentes", rapporte le site internet du quotidien espagnol El Mundo. "Au final, les grands pays d'Europe, les dirigeants du continent, doivent se rencontrer et prendre une décision sur une intégration coordonnée de la politique monétaire, avec une politique budgétaire mieux coordonnée, a-t-il ajouté.

La Grèce est la première source d'inquiétude, mais de nouvelles attaques des marchés contre l'Espagne et l'Italie créeraient un problème plus grand encore, a déclaré le président américain

Le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, est attendu cette semaine en Pologne pour y rencontrer les ministres des Finances de la zone euro, dans un contexte de crainte d'une faillite de la Grèce.

Pour le président américain, une solution de long terme est possible, à une condition : les marchés doivent être convaincus que les pays de la zone euro ayant des excédents budgétaires seront prêts à soutenir leurs partenaires quoi qu'il arrive.

Angela Merkel veut "éviter tout processus incontrôlé dans la zone euro"

Devant les craintes de faillite de la Grèce exprimées en Allemagne, la chancelière allemande Angela Merkel a réagi. "Nous travaillons avec tous les moyens à notre disposition afin que cela n'arrive pas", a-t-elle dit à la radio Inforadio. "La priorité absolue est d'éviter un défaut de paiement incontrôlé, parce que cela ne toucherait pas seulement la Grèce, et parce que le risque que cela nous affecte tous, ou du moins beaucoup d'autres pays, est très élevé", a-t-elle ajouté.

Pour la chancelière, il est évident que "nous rendons un grand service à la Grèce si nous spéculons le moins possible mais encourageons la Grèce à respecter ses engagements". Et de rappeler que "tout doit être fait pour maintenir la zone euro politiquement intacte"; autrement dit de ne pas exclure la Grèce de la zone euro.  "Le fait que la troïka (groupe d'experts de la Commission européenne, de la BCE et du FMI, ndr) revienne suggère que la Grèce a lancé un certain nombre de choses nécessaires", selon elle.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 56
à écrit le 19/09/2011 à 7:19
Signaler
Du goudron et des plumes!

à écrit le 19/09/2011 à 7:12
Signaler
"De nouvelles attaques des marchés contre l'Espagne et l'Italie créeraient un problème plus grand encore, a déclaré le président américain" D'ou viennent ces attaques? Des USA,bien sur! Les victimes sont les coupables, et le "gendarme du monde" n'y p...

à écrit le 14/09/2011 à 21:50
Signaler
les states maintiennentt un dollar faible pour s'en sortir et voudraient nous dicter une politique des budgets alors qu'ils cumulent les déficits : quel pourcentage du pib ?

à écrit le 14/09/2011 à 20:13
Signaler
il ferait mieux de s'occupent des dgats causés par ses banques celui la.tout ce qu'ils réussi à faire depuis las années 90 ,c'est foutre la m... dans le monde.Apres faut pas s'étonner que le monde n'aime pas les américains (personnellement, moi j'aim...

à écrit le 14/09/2011 à 19:22
Signaler
Dette US 100% du PIB (et sans services publiques ou presque ...) Ils sont Champions , ils sont Champions ....

à écrit le 14/09/2011 à 15:59
Signaler
Il faut admettre clairement que les Grecs ne pourront pas payer. Je plaide pour un défaut de la Grèce, sur le modèle argentin de 2001, mais sans pour autant sortir de l?euro. D?abord, il faut renégocier à la baisse la valeur des dettes, à la manière ...

à écrit le 14/09/2011 à 15:42
Signaler
Ce ne sont pas les USA qui donnent une leçon, mais bien que le candidat sous tutelle qui n'a rien fait pendant son mandat, comme a dit le pére de R.EMANUEL "il fera ce que nous LUI dirons de faire". aujourd'hui il détourne ses responsabilités, l'homm...

à écrit le 14/09/2011 à 12:54
Signaler
Les USA qui veulent donner des leçons à la zone ? ! Si on se rappelle qu'en 1917 ils n'ont fait que voler au secours de la victoire, ce qui leur a permis de ravir au Anglais la prédominance mondiale; qu'ils ont pesé sur le traite de Versailles sans f...

à écrit le 14/09/2011 à 12:18
Signaler
Ils sont tout de même gonflés ces américains ! Avant de critiquer l'Europe qui est critiquable certes, il faudrait qu'ils commencent à se préoccuper de leur propre dette et qu'ils arrêtent de faire payer leur train de vie aux autres.

à écrit le 14/09/2011 à 10:58
Signaler
Quand on a une dette publique de +100% du PIB et une dette privée considerable car nos amis américains ne payent jamais rien en cash on ferait mieux de se faire tout petit petit !!

à écrit le 14/09/2011 à 9:27
Signaler
Les ricains, sont à l'origine de cette panade avec la crise des subprimes, ce qui n'enlève rien aux déficits excessifs de tous les piggs et autres francais

le 14/09/2011 à 10:27
Signaler
Les américains (et les UK) ne cherchent ici qu'à créer un contre-feux afin de faire oublier que leur situation est encore plus grave. Toute cette pagaille est orchestrée depuis le début de l'année par cet attelage qui cherche par ailleurs à créer le...

à écrit le 14/09/2011 à 9:01
Signaler
Votre présentation de l'intervention de Madame Merkel est incomplète, on peut même dire qu'elle induit en erreur. Madame Merkel a indiqué que "La priorité absolue est d'éviter un défaut de paiement incontrôlé". En langage financier ceci veut dire que...

à écrit le 14/09/2011 à 8:54
Signaler
les affaires ENRON et autres viennent ....des USA, le poison des subprimes vient.....des USA, l'endettement endémique de la 1ère puissance économique depuis 1945 était.....aux USA bref chacun doit balayer devant sa porte plutôt que de crier au loup!!...

à écrit le 14/09/2011 à 8:13
Signaler
Et si Obama s'occupait de la dette américaine !!!!

à écrit le 14/09/2011 à 7:59
Signaler
Mr Obama est-il le mieux placé pour donner des conseils aux européens quand on sait que la crise a démaré chez lui grâce aux "subprimes". Ah la poutre que l'on a chez soit !!!!....

à écrit le 14/09/2011 à 0:07
Signaler
On croit rêver ! Il ferait mieux de nettoyer devant sa porte ! L'Amérique très joli à l'écran... mais ce n'est qu'un écran de fumée. Que vont-ils bien inventer pour relancer leur économie... détruire l'économie des autres.

le 16/09/2011 à 9:13
Signaler
c'est de bonne guerre

à écrit le 13/09/2011 à 20:36
Signaler
C 'est l' hopital qui se fout de la charité. leurs dettes sont libellés dans leur monnaie (cas unique au monde). Il suffit de faire fonctionner la planche à billets. Facile..

à écrit le 13/09/2011 à 18:27
Signaler
La Recette est vieille comme la politique : quand c'est la merde chez soi, on va la coller a l'étranger, ca détourne l'attention de son peuple... autrefois, on appelait ca les croisades...

à écrit le 13/09/2011 à 18:05
Signaler
MObama demandant des comptes. La crise financière n'est elle pas venue des Etats Unis. N'est ce pas ce pays qui a plongé le monde dans la crise.

à écrit le 13/09/2011 à 17:33
Signaler
ben dis donc ce Obama , il s'estime être le mieux placé pour donner des leçons de morale aux européens sur la dette !! le subprimes vient d'où ! les européens étaient toujours d'accord à une régularisation mondiale de ce monde de spéculateur mais les...

le 14/09/2011 à 10:12
Signaler
Ce n'est pas les USA qui ont forcés la France à vivre à crédit en empruntant sur les marchés financiers depuis 30 ans. C'est la France qui n'a pas décidé de réduire le poids de son état depuis tout ce temps. Les spéculateurs ne sont en rien responsab...

le 14/09/2011 à 18:05
Signaler
certains ont besoin de notions d'économie..........

à écrit le 13/09/2011 à 17:29
Signaler
Obama ferai bien de regarder du coté de sa dette ,mais celle aussi des Américains qui est aussi importante (environ 14.000 M de dollars )

à écrit le 13/09/2011 à 17:08
Signaler
Il faut quand même reconnaitre que s'il y avait un leadership politique européen dans le domaine de la coordination financière il y a des tergiversations, des errements et des soubresauts de ces derniers mois qui auraient été évité. Maintenant object...

le 13/09/2011 à 21:23
Signaler
moi je sais (quel désastre...); ce sera lorsque américains et européens se rendront compte que les chinois, qui les tiennent par les... monnaies commenceront à serrer !

à écrit le 13/09/2011 à 15:47
Signaler
OBAMA veut créer un écran de fumée, pour dissimuler la faiblees économique de son pays, et je voudrais lui rappeler ceci : Les accords de Bâle III pour renforcer le système financier à la suite de la crise financière de 2007 (crise « des subprimes »...

à écrit le 13/09/2011 à 13:54
Signaler
Après nous avoir contaminé avec le virus des subprimes, une dette a provoqué un cataclysme financier planétaire, un pays qui fait marcher la planche à billet afin de maintenir son cours au plus bas et financer son déficit à bon compte ainsi que les 4...

le 13/09/2011 à 14:16
Signaler
Il ne suffit pas de faire marcher la planche à billet pour faire de la croissance. Si cela était le cas les imprimeurs seraient au pouvoir. Créer techniquement de la croissance est un métier effectué par les banques, il comporte des risques et requiè...

le 13/09/2011 à 23:39
Signaler
Corso, les banques sont des entreprises comme n'importe qu'elles autres entreprises. Elles accompagnent la croissance, elles aident la croissance, mais elles ne crées pas la croissance, elles ne sont pas la croissance. Elles ne sont pas destinées à ê...

le 29/09/2011 à 17:39
Signaler
Créer de la croissance est un métier effectué par les banques ! Où avez vous pris cela. A l'ENA ou à HEC ? Le métier des Banques est de gagner de l'argent. Ce sont les Entreprises qui créent la croissance et le métier des Banques est de les financer...

à écrit le 13/09/2011 à 13:49
Signaler
Le système de federation europeene, tout comme le projet d'une federation financière mondiale...Va échouer. Mais c'est nécessaire. Et puis, après une gueule de bois plus ou moins longue, le monde reprendra son cours...Plus raisonablement.

à écrit le 13/09/2011 à 13:46
Signaler
Si Obama à 100% raison sur le manque de coordination des dirigeants européens, il n'en demeure pas moins qu'il agite le chiffon rouge vers l'Europe pour détourner l'attention du précipice au bord duquel l'économie américaine se trouve!!!!

à écrit le 13/09/2011 à 13:45
Signaler
Et pendant ce temps là ! des villes, comtés, même des états US sont en faillite totale ne payent plus leurs fonctionnaires , licencient à tour de bras et deviennent des zones de non-droit !?

à écrit le 13/09/2011 à 12:51
Signaler
nationalisons la Grèce ! et indemnisons-les en bouzoukis !

à écrit le 13/09/2011 à 12:51
Signaler
La plus grande dette du marché qui nous fait la leçon, il n'a pas froid aux yeux.

à écrit le 13/09/2011 à 12:48
Signaler
est ce que les hommes politiques de la planète ont une intelligence?

à écrit le 13/09/2011 à 12:24
Signaler
On croit rêver, voilà aux moins qui démontre que d'être "African American" n'y change pas grand chose. Résultat = aucunes avancés sur le BIO, l'Ecologie, le CO2, l'économie, la dette ... par contre gros bourrin pour de la dette, de la pollution, la ...

le 13/09/2011 à 12:51
Signaler
le CO2 il est démontré que c'est du pipo, normal et heureux qu'il n'y ait pas d'avancée

à écrit le 13/09/2011 à 11:52
Signaler
C'est une leçon d'économie et surtout d'analyse financière que Madame Parizot du Médef devrait prendre en bonne note, la retenir et surtout l'appliquer. Aulie de "babiller" et "pérorer" dans le vide.

à écrit le 13/09/2011 à 10:57
Signaler
Barack devrait mieux regarder la dette de son pays ainsi que la perte de son triple A au lieu de donner des leçons au reste du monde.

à écrit le 13/09/2011 à 10:35
Signaler
L hopital qui se fout de la charite.....

à écrit le 13/09/2011 à 10:13
Signaler
La dette US est, en % du PIB, voisine de celle européenne, et les deux avions sont en phase de décrochage. La différence est qu'il y a un pilote dans l'avion US, apte à décider, le moment venu, de la bonne manoeuvre. Alors qu'en Europe il n'y a que d...

le 13/09/2011 à 11:37
Signaler
lol !

le 13/09/2011 à 13:02
Signaler
Quel pilote!! Désolé je ne monte pas dans Obama Airline! Ni dans le tupolef europeen

le 13/09/2011 à 13:09
Signaler
@ENERM Oui, sauf que le pilote de l'avion US doit composer avec ses copilotes du Congrès pour qu'ils réalisent les mêmes manoeuvres que lui sinon il n'évitera pas la montagne qui se profile... mieux vaut ne pas compter sur le pilotage automatique ...

le 14/09/2011 à 19:27
Signaler
Quel pilote ? Obama ? la majorité de l'Amérique ne le considère pas comme pilote et souhaiterait faire revenir Bush ...

à écrit le 13/09/2011 à 9:45
Signaler
Barack Obama ne fait plus rêver et est-il capable de résoudre les problèmes de son pays ? Nous vivons en ce moment du "chacun pour soi" et c'est très bien comme ça.

le 13/09/2011 à 11:11
Signaler
Il m'a jamais fait rever ! et même que je me méfiais de sa politique approximative.

à écrit le 13/09/2011 à 9:45
Signaler
Cela va mieux chez lui ? alors le donneur de leçon....coucouche panier qu'il s'adonne à ses propres problèmes car diantre il en a , avant de s'occuper des notres !

le 13/09/2011 à 11:43
Signaler
Ses problèmes sont nos problèmes et il est notre chef, n'oublie que nous somme qu'une Province Étasunienne.

à écrit le 13/09/2011 à 9:35
Signaler
C'est l'histoire de l?arroseur arrosé : après avoir secoué le chiffon rouge sur la Grèce pour éviter que l'on ne remarque trop que que l'Angleterre et les USA (ou plus précisément La City et Wall street ) sont en chute libre, le boomerang revient en ...

le 13/09/2011 à 15:02
Signaler
tout à fait .... l'Angleterre donneur de leçons !!! pérorer pour cacher ses propres lacunes et déficits et... se cacher derrière le grand frère américain dans la même situation

le 14/09/2011 à 7:40
Signaler
@amirene la seule difference c'est que l'Angleterre a mis en place une politique de rigueur pour la reduction de ses deficits, qui restent malgres tout enorme (de 9,8% a 7,9% du PIB en 2011). Le jour ou les banques anglaises nationalisees iront un p...

le 14/09/2011 à 19:25
Signaler
Le jour où .... bah c'est pas prêt d'arriver ... et c'est sûr les banques anglaises risquent pas d'être attaquées en bourse puisqu'elles sont nationalisées (horreur les anglais se serraient convertis au socialisme ???)

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.