La crise grecque met Crédit agricole SA dans le rouge en 2011

La crise grecque pèse lourdement dans les comptes de Crédit Agricole SA. La structure cotée de la banque verte affiche pour la première fois depuis la mise en bourse une perte de près d'1,5 milliard d'euros au titre de l'année 2011.
Copyright Reuters

Crédit Agricole SA paye un lourd tribut à la crise grecque. Son résultat net part du groupe en perte de 1,470 milliard s'explique en partie par la dépréciation des obligations souveraines grecques et de la situation d'Emporiki, sa filiale dans le pays.

"La situation grecque a continué de se dégrader tout au long de l'année. Emporiki a ainsi vu ses pertes opérationnelles augmenter. Des mesures ont été prises pour réduire le niveau de refinancement d'Emporiki par Crédit Agricole S.A., réduit de moitié en 9 mois, à 5,5 milliards d'euros à fin décembre 2011. Par ailleurs, l'écart de valeur d'acquisition résiduel et une partie du stock d'impôts différés actifs ont été dépréciés. Enfin, Crédit Agricole S.A. a passé une provision de 74 % en moyenne sur les titres souverains grecs détenus par le Groupe, à la fois sur l'assurance et sur Emporiki. Au total, le coût de la crise grecque totalise 2 378 millions d'euros en résultat net part du Groupe.", indique la structure cotée du groupe dirigée par Jean-Paul Chifflet.


Les résultats s'expliquent aussi par les coûts engendrés par le un plan d'adaptation annoncé en décembre, dont la plus grande partie ont été provisionnés dans les comptes du quatrième trimestre de 2011 (à hauteur de 482 millions d'euros). "Ce plan vise à une rationalisation des portefeuilles d'activités de Crédit Agricole S.A., en particulier en Banque de financement et d'investissement, recentrée sur la distribution et le service aux grands clients ; ceci passe par un recentrage géographique et la sortie de certaines activités (dérivés actions et trading de commodities). La Banque de financement et d'investissement va ainsi réduire son bilan", rappelle le Crédit agricole. Etatnt donné ces résultats, la structure cotée de la banque verte a donc confirmé sa décison prise en décembre de ne pas verser de dividende au titre de l'année 2011.


Avant prise en compte des coûts de ce plan et des coûts relatifs à la Grèce, le résultat net part du Groupe atteint toutefois à 3, 922 milliards d'euros. Le produit net bancaire dressort en hausse de 4,9 % et le résultat brut d'exploitation progresse de 13,2 %. Mlais le coût du risque e s'affiche en hausse de 11,0 %.
 

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 18
à écrit le 23/02/2012 à 13:21
Signaler
et l' ex PDG , Pauget coule des jours tranquilles , les poches débordantes et c'est son second qui est monté en grade comme Poutine avait succédé à Eltsine ! Il n'est pas sûr que l'arrivée de Hollande change grand chose , les voyous sont de tous le...

à écrit le 23/02/2012 à 13:00
Signaler
SVP : réécrivez le dernier paragraphe, il est incompréhensible et à priori les chiffres sont complètement faux... À moins que j'aie raté une marche, le résultat net part du groupe est à moins d'un milliard... Vous citez 3 et qq... ?... 0_0...

à écrit le 23/02/2012 à 12:46
Signaler
Pour les prudents, faudrait quand même pas attendre que ca coule ... pour les benets, tant pis pour eux s'ils perdent leurs petites économies.

à écrit le 23/02/2012 à 12:35
Signaler
Ca donne envie de redémarrer la titrisation et le subprime ... Non ... je plaisante. Presque.

à écrit le 23/02/2012 à 12:25
Signaler
Lorsqu'ils ont pris la décision d'investir en Grèce, peut-être ont-ils évalué le pour et le contre : déficit du budget, soleil, pyramides des âges, tissus industriel, plages, jolies grecques, fiscalité, intégration économique dans la mondialisation, ...

à écrit le 23/02/2012 à 11:58
Signaler
Que de fautes de frappe dans cet article ! Ce n'est pas agréable à lire ! Une relecture ne serait pas un mal !

le 23/02/2012 à 13:01
Signaler
Et à priori d'erreurs énormes...

à écrit le 23/02/2012 à 11:54
Signaler
La crise grecque a bon dos, en ce moment. Profitez-en Messieurs... Avant que se soit plus sérieux et difficile à expliquer.

à écrit le 23/02/2012 à 11:50
Signaler
n'oubliez pas aussi la grande banque de la Defense ...

à écrit le 23/02/2012 à 11:31
Signaler
et zut, c'est encore le personnel de lcl qui va en faire les frais niveau interessement.. il est temps de quitter le navire. cette boite à part payer ses administrateurs ne récompense pas le travail de son personnel.

le 23/02/2012 à 12:56
Signaler
tu as bien raison !!! on ne sert qu a éponger leurs histoires en revanche le personnel on lui demande toujours "plus plus" et en retour que du moins moins!!!

le 23/02/2012 à 16:58
Signaler
surtout quand on voit la difference que touchent les salariés entre lcl et ca, pour linteressement...

le 23/02/2012 à 20:16
Signaler
Bonne raison supplémentaire pour abandonner ces modes de rétributions aléatoires (inter et Rsp) qui se substituent au "vrai" salaire et qui exonérés en grande partie de cotisations sociales plombent encore plus nos déficits sociaux, sécu, retraite, a...

à écrit le 23/02/2012 à 11:07
Signaler
Et donc ? Conclusion ?

à écrit le 23/02/2012 à 10:49
Signaler
pas brillant le C.A. ------------------------ Investissements dangereux sous- estimé par la présidence et la direction générale. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------

à écrit le 23/02/2012 à 10:47
Signaler
un petit coup de rouge, ça fait du bien

à écrit le 23/02/2012 à 10:31
Signaler
MON CRÉDIT AGRICOLE ! MON CRÉDIT AGRICOLE ! POURQUOI M?AS TU ABANDONNÉ ? Ne croyez-vous pas que dans les petites communes l?emprunteur cautionné par ses voisin sera toujours poursuivi par la pensée que s?il ne payait pas , les autres seraient obli...

le 23/02/2012 à 13:32
Signaler
illisible et contestable : ce sont les deux mots que m'inspirent votre commentaire

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.