BNP Paribas dégage 6,55 milliards d'euros de bénéfices en 2012

La banque réalise un bénéfice net en hausse de 8,3% pour l'exercice 2012. Elle lance un plan d'économies
La banque entend travailler cette année à un programme de développement sur la période 2014-2016 avec l'Asie comme tête de pont . Copyright Reuters

Elle fait moins bien qu'attendu mais voit tout de même son bénéfice progresser de 8,3%. Après les résultats de la Société Générale mercredi, la BNP Paribas annonce ce jeudi matin dans un communiqué qu'elle a réalisé un bénéfice net de 6,55 milliards d'euros en 2012.

Ce bénéfice net, inférieur aux attentes des analystes (qui tablaient sur un bénéfice net de 969 millions d'euros pour le seul 4e trimestre), est notamment la conséquence de dépréciations exceptionnelles passées au quatrième trimestre. Ces dépréciations, liées notamment à un ajustement de valeur comptable de la filiale italienne BNL lié à l'augmentation des exigences de fonds propres du superviseur national, ont atteint 345 millions d'euros.

L'Asie, une priorité

De même que ses grands concurrents, BNP Paribas a été affecté, au cours de l'année 2012, par une série d'éléments exceptionnels, dans une bien moindre mesure néanmoins. "Le résultat du quatrième trimestre n'est pas significatif parce qu'il y a plusieurs éléments exceptionnels", a fait valoir François Villeroy de Galhau, directeur général délégué, interrogé sur la radio BFM. Pour le dirigeant, les résultats de la banque "sont plus significatifs sur l'ensemble de l'année".

La banque entend travailler cette année à un programme de développement sur la période 2014-2016 avec l'Asie comme tête de pont et veut poursuivre ses économies pour résister à un environnement toujours jugé difficile en Europe. D'ici à trois ans, elle compte recruter 1.300 personnes dans la région.

Un plan d'économies
La banque  va investir, à partir de 2013, 1,5 milliard d'euros sur 3 ans dans un plan d'efficacité et de simplification qui doit lui permettre d'économiser 2 milliards d'euros en année pleine à partir de 2015, selon un communiqué publié jeudi. L'établissement précise que ce plan sera réalisé sans fermeture d'activité. Il se répartira "approximativement" à 50% sur la banque de détail, à 33% sur la banque de financement et d'investissement et à 17% sur le troisième pôle majeur, investment solutions (banque privée, gestion d'actifs et assurance). Le programme comprend cinq axes: la revue des processus, la rationalisation des outils, la simplification du fonctionnement, le service au client et l'optimisation des coûts.

En 2012, les frais de gestion ont progressé de 1,7% par rapport à l'année précédente, à 26,5 milliards d'euros.

 

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 3
à écrit le 14/02/2013 à 14:04
Signaler
...et les banquiers français peuvent s'estimer heureux de l'initiative Trichet" qui leur a sorti une épine grecque du pied, une énorme épine qui leur a fait épargner probablement pas mal de fric,oui en effet quand la BCE sauf erreur a racheté aux ban...

le 14/02/2013 à 14:43
Signaler
Effectivement, en particulier comme les banques allemandes, qui auraient pu sécrouler comme un château de cartes. Seules quelques cartes sont tombées ...On est dans le même bateau.

le 14/02/2013 à 15:08
Signaler
Mais nous on étaie les champions du monde de la dette grecque (sans compter les participations dans les banques grecques...des banques de deuxième rang en plus, qui comme on l'a vu avec le groupe Crédit Agricole s'en ai pris plein la g...10 milliards...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.