AIG : 9 milliards de dollars de bénéfices et 1.500 salariés licenciés

Après 2012, le groupe continue de renouer avec les bénéfices et réalise une bonne année grâce à l'absence de sinistres majeurs aux États-Unis, lui permettant de poursuivre sa politique de recentrage.
L'assureur américain comptait 63.000 salariés fin 2012. (Photo : Reuters)

L'assureur américain AIG, en plein recentrage, a quasiment triplé ses bénéfices en 2013, année marquée par une absence de sinistres majeurs et davantage de primes encaissées. Son bénéfice net annuel est ressorti à 9,08 milliards de dollars, contre 3,43 milliards un an plus tôt, selon les résultats publiés jeudi.

Décidé à se délester de tous ses actifs non stratégiques, le groupe qui comptait 63.000 salariés fin 2012, a annoncé avoir versé 265 millions de dollars d'indemnités de licenciements au quatrième trimestre. La somme correspond à environ 1.500 personnes, soit 3% des effectifs totaux du groupe, rapporte le Financial Time

Recentrage des activités

Sur ces trois derniers mois de l'année, l'assureur a enregistré un bénéfice de 1,97 milliard de dollars, contre une perte de 4 milliards de dollars un an plus tôt. Les revenus ont reculé conformément aux attentes, à 33,95 milliards de dollars, en baisse de 2,6% sur un an, et 8,62 milliards (-0,1%) sur le quatrième trimestre. 

"Notre solide performance aussi bien au quatrième trimestre que sur l'ensemble de l'année 2013 constitue une étape réussie dans notre stratégie visant à nous concentrer sur nos activités principales dans l'assurance" a commenté le directeur général Robert Benmosche, cité dans le communiqué.

L'assureur a réussi à se débarrasser, après quatre ans de mise en vente, d'ILFC, considérée comme un actif non stratégique et cédée pour 5,4 milliards de dollars à la société de location d'avions AerCap

La transaction, qui a été approuvée jeudi par les actionnaires du groupe néerlandais, devrait lui permettre d'accélérer son repositionnement. Elle devrait être finalisée au cours du second trimestre de l'année. 

L'année 2012 plombée par l'ouragan Sandy

En 2012, la performance avait été grevée par de gros éléments exceptionnels: AIG avait dû passer une provision de 2 milliards de dollars liés à l'ouragan Sandy et une perte comptable de 4,4 milliards de dollars en raison de dépréciations de valeur due à la vente retardée d'ILFC, sa filiale de location-vente d'avions.

Fort de sa santé retrouvée, l'assureur a augmenté de 25% le dividende qu'il va distribuer à ses actionnaires et va racheter pour 1 milliard de dollars d'actions supplémentaires.

Premier assureur mondial lors de la crise des subprimes en 2008, AIG avait alors été sauvé de la faillite par l'État, qui avait injecté 182 milliards de dollars d'argent public, avant de se retirer, non sans quelques conséquences.

L'action montait de 1,33% à 50,25 dollars dans les échanges suivant la clôture de la séance à Wall Street.

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Commentaires 10
à écrit le 14/02/2014 à 16:43
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Acheteur d'un I-pad à l'Apple store de vélizy 2 pour noël j'ai souhaité souscrire l'assurance de ce matériel ; surprise, l'assurance est souscrite directement auprès d'AIG Irlande et payé directement là bas !! Evasion fiscale quand tu nous tiens !!

à écrit le 14/02/2014 à 11:50
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Et un rédacteur une rédactrice de licencié(e). Dans le monde bancaire l'emploi des robots à outrance même sur la formation des cours boursiers va entraîner des wagons de licenciements comme jamais. Ce n'est qu'un début nourrit par une compétition du ...

à écrit le 14/02/2014 à 11:44
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Tout à fait d'accord avec les remarques précédentes : De plus en plus de fautes (orthographe mais aussi grammaire de base et même oublis réguliers de mots dans une phrase). Pas de correcteur ? Pas de relecture ? Ok, pas de lecteurs... Oh et SVP arrêt...

à écrit le 14/02/2014 à 11:30
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Ne me dites pas que vous n'avez pas vu! La Tribune devrait être exemplaire dans la maîtrise de sa grammaire et la précision de son orthographe. Il y a une vraie dégradation de la qualité rédactionnelle dans les journaux en ligne depuis deux ans, c'es...

le 16/02/2014 à 9:55
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Vous vous trompez , la notion de " faute " n'est plus d'actualité. Elle renvoyait à un univers Judéo-Chrétien. Pour être dans la modernité , LT adopte le style TWITTER qui est la nouvelle norme , accessible à tous , donc plus d'échanges , plus de co...

à écrit le 14/02/2014 à 11:29
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Belle faute, licencié aussi allez zou

à écrit le 14/02/2014 à 10:35
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les correcteurs automatiques d'orthographe ont, semble-t-il, trouvé une certaine compromission entre le français et l'anglais. C'est en tout cas ce que je veux croire .... L'auteur devrait s'offrir un Littré sans nul doute.

à écrit le 14/02/2014 à 8:55
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où est le modérateur pour supprimer cette faute d'orthographe inexcusable pour un journal comme la Tribune.

à écrit le 14/02/2014 à 8:25
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LICENCIES... dans le titre le faute. Lecteur assidu de vos articles, je constate de plus en plus de fautes d'orthographe. J'espère qu'internet n'est pas synonyme de baisse de la qualité car, à la longue, cela deviendrait désagréable..,

à écrit le 14/02/2014 à 8:22
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Tellement déprimant que vous en oubliez votre orthographe : licenciés.

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