Manipulation des taux : UBS va payer 545 millions de dollars aux Etats-Unis

La banque suisse déboursera 342 millions de dollars pour solder le dossier des manipulations des taux de changes, dont le scandale a éclaté en 2013. Elle payera également 203 millions de dollars pour clôturer celui, précédent, des manipulations des taux d'intérêt Libor, où elle plaidera coupable.
Dans son communiqué de mercredi, la banque a précisé que ces pénalités combinées de 545 millions de dollars n'auront pas d'impact financier sur les résultats du deuxième trimestre dans la mesure où elles sont couvertes par les provisions.

UBS veut enfin solder les dossiers relatifs aux manipulations des taux de changes ainsi que des taux d'intérêt Libor dans lesquels elle est impliquée aux Etats-Unis. Pour ce faire, elle va s'acquitter d'un total de 545 millions de dollars (485,5 millions d'euros), a annoncé la banque suisse mercredi 20 mai.

Pas de charge criminelle dans le dossier des taux de change

Concernant les manipulations des taux de changes, aucune charge criminelle n'a été retenue par le département américain de la Justice contre UBS, qui a obtenu une immunité conditionnelle dans ce dossier, a précisé la banque dans un communiqué. Elle devra toutefois s'acquitter d'une pénalité de 342 millions de dollars auprès de la Réserve fédérale.

Dans le dossier du Libor, en revanche, l'accord extra-judiciaire de non-poursuite conclu en 2012 lors du règlement du scandale a été revu. La banque va donc devoir plaider coupable et s'acquitter d'une amende de 203 millions de dollars.

Un scandale après l'autre

Le scandale de la manipulation des taux de change, qui implique plusieurs grands établissements internationaux, avait éclaté en 2013 alors que le secteur bancaire venait tout juste de régler un autre scandale, celui du Libor, pour lequel UBS s'était vu imposer une amende de 1,4 milliard de francs suisses en décembre 2012.

Sur ce dossier des taux interbancaires, la banque suisse avait conclu un accord extra-judiciaire garantissant l'absence de poursuites, dans lequel elle s'engageait à ne pas commettre de crime aux États-Unis pendant deux ans. Cet accord avait ensuite été prolongé jusqu'en 2015 pendant la durée de l'enquête sur les devises, avait indiqué la banque en octobre dernier.

Des pénalités couvertes par les provisions

Dans le communiqué publié mercredi, la banque a précisé que ces pénalités combinées de 545 millions de dollars n'auront pas d'impact financier sur les résultats du deuxième trimestre dans la mesure où elles sont couvertes par les provisions.

A la fin du premier trimestre, la banque avait mis de côté 2,7 milliards de francs suisses (2,6 milliards d'euros) de provisions pour litiges.

(Avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 20/05/2015 à 21:44
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BANDITS EN SUISSE ON DEVIENT RICHES

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