Alstom : Mitsubishi pourrait prendre 10%

Mitsubishi Heavy Industries (MHI) propose d'acquérir 10% d'Alstom, affirme ce dimanche la presse nippone. Alstom a mis en vente son pôle énergie, convoité par l'allemand Siemens allié à MHI d'une part et l'américain General Electric (GE) d'autre part.
Le pôle énergie d'Alstom est convoité par les américains de GE et un tandem germano-nippon.

Le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) propose d'acquérir 10% d'Alstom, affirme ce dimanche la presse nippone. Alstom a mis en vente son pôle énergie, convoité par l'allemand Siemens allié à MHI d'une part et l'américain General Electric (GE) d'autre part. L'apport de capitaux par le consortium nippon a pour but de convaincre l'Etat français de choisir la solution germano-japonaise, de préférence à l'option américaine, souligne le quotidien des affaires Nikkei, sans citer de sources.

L'exemple de Renault-Nissan

Une source proche du dossier avait évoqué jeudi la possibilité d'une entrée de MHI au capital d'Alstom via une prise de participation minoritaire, pour créer une alliance industrielle sur le modèle de l'Alliance Renault-Nissan, la seule vraie alliance qui ait fonctionné à ce jour dans l'automobile. Interrogé par l'AFP ce dimanche, un porte-parole du groupe japonais a déclaré "ne pas pouvoir commenter car nous sommes encore en négociations".

GE a déjà mis sur la table quelque 12,35 milliards d'euros pour reprendre les activités énergie du fleuron industriel français. Siemens doit faire savoir lundi au plus tard s'il concrétise son intérêt pour une offre ferme. Les détails de l'offre conjointe de Siemens et MHI n'ont pas été dévoilés officiellement. Mais, selon plusieurs sources, Siemens serait intéressé par les turbines à gaz de l'équipementier français, tandis que MHI lorgnerait plutôt les turbines à vapeur, utilisées dans les centrales nucléaires françaises.

7,25 milliards proposés

Le quotidien japonais Nikkei avait annoncé dernièrement que ces deux derniers proposeraient 7,25 milliards d'euros dans leur offre commune, qui sera confirmée au plus tard le 16 juin.

L'État français, qui s'est doté d'un droit de veto dans ce dossier qu'il juge stratégique, a assuré n'avoir pour l'heure aucune préférence. Une réunion au plus haut niveau, à l'Elysée, est programmée la semaine prochaine. La présidence française avait appelé jeudi General Electric et le tandem germano-nippon à améliorer leurs offres de rachat du pôle énergie d'Alstom, se refusant à trancher entre les prétendants

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Commentaire 1
à écrit le 15/06/2014 à 20:58
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Si Edf n avait pas choisit Ge dans son dernier appel d offre a la place d Alstom nous n en serions sans doute pas là ...

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