Suisse : comment le Rafale a été écarté au profit du Gripen

Les lobbies aéronautique et militaire ont agi en coulisses pour imposer, via le parlement, l'achat d'un nouvel avion de combat. Tous voulaient le Rafale! Se jouant des pressions, Ueli Maurer a fini par décevoir ses amis. Enquête du quotidien Le Temps sur les manœuvres qui ont forgé le choix politique et financier de l'avion suédois.
Copyright Reuters

Ce 9 mars 2011, lorsque Bruno Zuppiger monte à la tribune du Conseil national, il est au fait de son influence sur la droite du parlement. Président de l?USAM, l?union des petites et moyennes entreprises, il est l?un des spécialistes de la finance les plus écoutés. Il est aussi voisin et ami du conseiller fédéral Ueli Maurer, à Hinwil, dans l?Oberland zurichois. «Hinwil connection», disent déjà les médias de la région. Le chef de l?armée, André Blattmann, y a passé son enfance, et le milliardaire Walter Reist, un industriel qui a fondé le Forum de Lilienberg, au bord du lac de Constance, y a élu domicile. Son forum est le lieu où se nouent les décisions importantes entre économie et politique.

Personne ne se doute encore que, neuf mois plus tard, désigné candidat de l?UDC au Conseil fédéral, Bruno Zuppiger s?effondrera lamentablement pour une accusation de détournement d?héritage.

Cet après-midi gris de mars, c?est lui qui mène l?offensive de la majorité de droite au parlement. Il défend une motion de la commission de politique de sécurité en faveur de l?avion de combat: «Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas de ces parlementaires qui jettent l?argent par les fenêtres. Ce que je viens vous demander, c?est pourtant d?augmenter le plafond des dépenses de l?armée pour permettre l?acquisition de nouveaux avions de combat durant la législature 2012-2015.»

Le réalisme financier du ministre de la Défense

Bruno Zuppiger ne manque pas d?estomac. Six mois plus tôt, le 25 août 2010, son ami et voisin, le ministre de la Défense Ueli Maurer, a lui-même proposé au Conseil fédéral de suspendre jusqu?en 2015 les opérations de remplacement de vieux F-5 Tiger, faute de moyens financiers. Quatre ans de préparatifs, d?évaluations, d?organisation des affaires de compensation avec les industriels tombaient ainsi à l?eau. Avec 4,4 milliards de francs à son budget annuel, le Département de la défense aurait dû renoncer durant huit ans à toute autre acquisition pour financer l?achat des jets, s?était justifié le conseiller fédéral. D?ailleurs, ajoutait Ueli Maurer, cette décision «ne remet pas en question la sécurité de la Suisse dans la troisième dimension». Il soulignait: «Les 33 FA/18 suffisent pour remplir les tâches de police aérienne.»

Devant autant d?empressement pour la protection de l?espace aérien suisse, ce 9 mars 2011, Ueli Maurer devrait être ravi. Mais, au risque de se contredire une fois de plus, il lui faut, «au nom du réalisme financier», s?opposer à la motion défendue par son voisin, ami et compagnon de parti Bruno Zuppiger. Pas de miracle: le frein constitutionnel aux dépenses impose des règles strictes. Une augmentation du plafond budgétaire de la Défense devrait aussitôt être compensée par des économies dans les départements de ses collègues du Conseil fédéral. Ueli Maurer est aussi sous la pression des Forces terrestres. Moins d?un tiers des bataillons est convenablement équipé. La troupe refuse d?être sacrifiée pour l?aviation. Et la troupe, c?est 80% de l?armée.

Le lobby militaire tient son avion, mais ce n'est pas le bon

Monumentale surprise! Ce fameux 9 mars 2011, la motion Zuppiger est acceptée par 95 voix contre 69. Plus rien ne peut empêcher le feu vert des Chambres fédérales à l?achat des nouveaux avions de combat. La décision sera prise en automne, après pas mal de navettes parlementaires. Résigné, le Conseil fédéral communiquera fin novembre son choix pour le Gripen. Pour le lobby militaire, qui a travaillé loin des caméras avec une redoutable efficacité, c?est un coup de théâtre. Il tient son avion de combat, mais pas le bon. Pas celui pour lequel il a man?uvré. Consternation!

Flash-back, été 2010. Dès le lendemain de la décision du Conseil fédéral de reporter de plusieurs années l?acquisition de deux nouvelles escadrilles, soit 22 appareils, les bureaux des lobbyistes ont lancé la contre-offensive. Spécialistes de la métallurgie, de la mécanique, de l?électronique refusent de voir filer sous leurs yeux un marché compensatoire de 3 à 4 milliards, dont 45% doivent être confiés à des entreprises de Suisse romande. Dassault pour le Rafale, le consortium européen EADS pour l?Eurofighter et Saab pour le Gripen ont déjà anticipé le contrat avec d?intéressantes promesses de collaboration mais surtout des transferts de technologies dans le traitement des métaux, l?optique, les machines-outils, la robotique. Quelque 300 entreprises suisses sont potentiellement concernées.

300 PME suisses en sous-traitance

Les PME se sont organisées de longue date en groupements d?intérêt, à l?instar du Groupe romand pour le matériel de défense. Elles ont même obtenu un bureau pour préparer les affaires compensatoires au sein d?armasuisse. Les trois avionneurs sont déçus mais ne vont pas lâcher si facilement le morceau.

Seulement huit jours après le renoncement du Conseil fédéral, la contre-offensive est déclenchée. Plusieurs groupes sont à la man?uvre. Le plus influent s?est assuré les services de l?agence de relations publiques Farner; c?est Dassault qui lui a confié les intérêts du Rafale. Son bras armé au Conseil des Etats, le démocrate-chrétien schwyzois Bruno Frick, est un ancien vice-président de la commission de politique de sécurité. Très proche aussi, l?ex-conseiller national lucernois Pius Segmüller, ancien commandant de la Garde suisse pontificale. Farner a un accès au conseil consultatif de la Défense qui entoure Ueli Maurer par le biais de deux organisations que l?agence soutient: l?«Association pour la politique de sécurité et les sciences de la défense», dont Bruno Frick a été président, et la «Communauté de travail pour une armée de milice efficace».

Dans les commissions de politique de sécurité siègent des représentants de Suisse centrale, comme le conseiller aux Etats nidwaldien Paul Niederberger (PDC) ou l?Obwaldien Hans Hess (PLR). Entre radicaux et démocrates-chrétiens, on se livre dans ces cantons à une course au patriotisme pour rivaliser avec une UDC menaçante. C?est aussi le lieu d?implantation de l?industrie aéronautique. L?entreprise d?armement RUAG, à la recherche de contrats, menace justement de supprimer des dizaines d?emplois dans la région.

Un réseau tentaculaire

Le Valaisan Jean-René Fournier se bat pour les PME romandes. Dans l?entourage direct d?Ueli Maurer, on trouve le conseiller d?Etat nidwaldien Res Schmid (UDC), un ancien pilote d?essai d?armasuisse promu conseiller pour les affaires aéronautiques. Et au centre de toute la man?uvre, Bruno Zuppiger, appuyé par le forum économique de Lilienberg. La «Hinwil Connection»! C?est d?ailleurs dans les confortables locaux de Lilienberg que la commission de politique de sécurité ficellera, en août 2011, le financement assez particulier de l?achat des avions de combat. Le modèle retenu exclut la voie référendaire; la menace d?un refus populaire est ainsi écartée.

Avec un tel réseau tentaculaire, les lobbiess aéronautique et militaire n?auront guère de difficulté à faire adopter par la commission de politique de sécurité du Conseil national la fameuse motion qui relancera le processus d?acquisition des avions. C?est fait en novembre 2010, deux mois seulement après la reculade du Conseil fédéral. A ce moment précis, tous misent sur le Rafale.

Leur déception sera d?autant plus amère, un an plus tard. Le 30 novembre 2011, Ueli Maurer fait savoir que le Conseil fédéral a choisi le Gripen suédois. L?avion le plus mal noté par les Forces aériennes. Surtout celui qui pourrait laisser aux entreprises le moins de retombées en collaboration directe et en transfert de technologies. Sur les 3 milliards d?affaires compensatoires, les premières indications font état de 1,7 milliard pour RUAG, et une participation très réduite du nombre de PME concernées.

Pourquoi le Rafale a-t-il été écarté ?

Que s?est-il passé? Malgré ses réticences à acheter un système d?arme qui plombera durablement ses budgets pour réarmer et rechausser une armée de terre claudicante, Ueli Maurer n?a pas eu le choix. Il lui fallait absolument des résultats avant le renouvellement du Conseil fédéral de décembre 2011. Ses amis de l?UDC l?avaient prévenu: ils étaient prêts à le laisser tomber et à se retirer du Conseil fédéral s?il n?obtenait pas enfin quelque chose. «Si tu continues ainsi, le Groupe pour une Suisse sans armée pourra t?élire président d?honneur», avait ironisé son camarade de parti soleurois Roland Borer.

Depuis son élection en décembre 2008, Ueli Maurer, qui ne jure que par la milice, a toujours repoussé la décision sur le futur avion de combat. En octobre 2009, il a proposé au Conseil fédéral de renoncer à cet achat s?il n?obtenait pas une rallonge financière. Puis il a repoussé sa décision dans l?attente du rapport de politique de sécurité, puis celui sur l?adaptation de l?armée.

Le choix du Gripen s?est présenté dès l?été 2011 à Ueli Maurer comme la seule possibilité financière acceptable par l?opinion. C?est un excellent tacticien, il man?uvre à court terme, souvent avec succès. Il craint plus un refus du peuple que du parlement. Pius Segmüller s?en est rendu compte, un peu tard. En septembre dernier, il avouait au Temps que «avec un budget annuel de 5 milliards, l?armée doit renoncer à la haute technologie. Elle ne peut se permettre que le Gripen.»

Le Gripen, plus économique

A 3,1 milliards de francs pour 22 appareils, le prix de l?avion suédois est nettement inférieur à celui de ses concurrents. Mais, pour un budget militaire qui doit impérativement économiser 800 millions par an sur toutes les dépenses ordinaires, la vraie économie, à long terme, porte sur les dépenses de maintenance et le kérosène. Or, avec un seul réacteur au lieu de deux chez ses concurrents, le Gripen permet pratiquement de diviser les coûts par deux. Même si Dassault cassait les prix de son Rafale, la charge d?entretien continuerait à faire la différence. Pour Ueli Maurer, le Gripen a d?autres avantages. Il est produit par un pays neutre, il est adapté à des pilotes de milice.

Certes, en 2008, le commandant des Forces aériennes Markus Gygax jugeait le Gripen insatisfaisant en vol, notamment pour sa principale mission, celle de la police aérienne. Avec un seul réacteur, la version C/D du Gripen a besoin de nettement plus de temps que ses concurrents pour décoller et atteindre une altitude optimale. La capacité de ses réservoirs ne lui offre qu?une autonomie de vol réduite. Il lui manque un radar électronique à balayage de la dernière génération qui permet de distinguer les cibles de loin sans se faire repérer. Ces objections n?ont toutefois rien de décisif. Saab a proposé de remédier à ces défauts avec sa nouvelle version, le modèle E/F: réacteur plus puissant, emport accru de kérosène, nouveau radar dès 2016.

Les Forces aériennes ont bien tenté de résister. En 2009, elles jugeaient ces améliorations proposées sur le papier pour la version modernisée «insuffisantes au vu des risques technologiques». Dans le rapport de synthèse sur lequel le Conseil fédéral s?est basé, les critères de pondération ont été modifiés durant l?été 2011, permettant à la nouvelle version du Gripen d?atteindre les minima. Pourquoi, se demande aujourd?hui une sous-commission du Conseil national présidée par le pilote Thomas Hurter.

Parce que le choix d?Ueli Maurer était déjà fait. Depuis belle lurette.

Plus d'information sur le site du Temps en cliquant ici

Le Temps © 2012 Le Temps SA

 

 

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 52
à écrit le 12/06/2017 à 10:40
Signaler
Nos amis suisses Les suisses évaluent la rafale supérieure mais ils choisissent le gripen. La France est arrogante. Dans ces conditions comment pourrait-on espérer vendre quoi que ce soit ? La France est arrogante. Que cela soit le gripen...

à écrit le 08/10/2013 à 15:24
Signaler
Si je mets en parallèle cet article avec celui sur le scénario d'exercice de l'armée suisse dont l'ennemi était la France, l'achat du rafale et impossible! On achète pas à l'ennemi potentiel! Si toutefois les suisses achète le rafale, celui-ci sera-t...

à écrit le 02/06/2012 à 18:00
Signaler
Qu'ils achètent des ULM équipés de tir à travers l'hélice. Les économies seront encore plus grandes. De plus, ils pourront être pilotés non seulement par les pilotes de la milice mais aussi par les pilotes des collèges et lycées. Voyez les belles rép...

à écrit le 29/02/2012 à 22:26
Signaler
la suisse pauvre hahahahah hahahahaah hihihihih hohohohohho non mais franchement,sa seras plus facile pour recuperé no euro caché la bas , un survole avec nos rapaces et leur pigeon fuiront

à écrit le 23/02/2012 à 20:36
Signaler
Pas de paix fiscale de la part de la France et de l'Allemagne = victoire du gripen, c'est clair, mais 3 milliards pour un contrat contre un accord pour fermer les yeux sur 80 Milliards de fraudes fiscale, même si on récupère que 10%, ca vaut pas le c...

le 24/02/2012 à 17:19
Signaler
Parce que vous croyez que les fraudeurs vont gentillement attendre. Depuis le temps que l'UE met la Suisse sous pression, il y a bien longtemps que les fraudeurs ont déplacé leur argents de Suisse vers Singapour: Un simple clic de souris et c'est fai...

le 24/02/2012 à 22:28
Signaler
J'ai beau être un fan du rafale il faut reconnaître qu'entre un contrat de 3 milliard de Francs Suisse et 50 milliards d'euros d'evasion fiscale par an (même si tout ne va pas en Suisse bien sur) on puisse réfléchir, évidemment on ne pourra jamais to...

à écrit le 21/02/2012 à 14:46
Signaler
Deux commentaires: 1. les experts ça sert à rendre des avis techniques. Ni plus, ni moins. Que je sache, jamais un gouvernement ne délègue le choix aux experts. Ici il s'agissait simplement de disposer des moyens de faire une évaluation complète des...

le 22/02/2012 à 9:43
Signaler
par les temps qui cour il faut montre ces forces pas ces faiblesses; mais bon des pigeon dans le ciel c est toujours bon pour les rapaces

à écrit le 21/02/2012 à 0:26
Signaler
Les F/A 18 semblent suffisants pour la police aérienne, car si la suisse était attaquée par un de ses voisins, quelques escadrons supplémentaires ne feraient pas la différence et seraient tout de suite détruits sans servir à quoique ce soit, donc un ...

le 22/02/2012 à 9:41
Signaler
cool les drones sa se pirate( iran) comme sa on pourra faire du retour a l envoyeur

à écrit le 20/02/2012 à 17:43
Signaler
probleme : le rafale est un tres bon avion mais il est comme les belles femmes il coute tres cher a l'entretient !! alors l'achat c'est une chose mais l'entretient en est une autre aussi....la tres haute technologie coute une fortune cherchons pas ...

le 20/02/2012 à 19:29
Signaler
Que je sache les documents techniques issus du MMRCA indiens ont conclus que le Rafale etait moins cher à acheter ET moins cher sur l'ensemble de son exploitation par rapport à l'eurofighter , bien evidemment si tu compare un gripen et un rafale il e...

le 21/02/2012 à 13:15
Signaler
je pense qu'ils n'ont pas besoin de plus de capacités , tout simplement. !

le 21/02/2012 à 13:57
Signaler
Peut être mais pourquoi avoir alors fait des tests aussi poussés, pour le fun ? c'est le seul point criticable, à mon sens, si le prix etait si important et les capacités si dérisoires alors autant ne rien faire du tout en plus j'ai l'impression que ...

à écrit le 20/02/2012 à 13:47
Signaler
On en a marre d'entendre les français pleurnichards, vendez ce que vous savez faire : les fromages qui puent !!! LOL

le 20/02/2012 à 18:46
Signaler
on pleurniche pas , on se pose des questions à propos de la probité de certains politiciens suisse ( quoique la-dessus, on n'a pas trop de doute :-))) et de l'utilité pour la Suisse d'acheter des avions de chasse :-)) quel est le risque réel pour les...

le 20/02/2012 à 21:29
Signaler
Heureusement que la probité des politiciens français n'est plus à prouver...

le 21/02/2012 à 4:59
Signaler
ouais !! on a les mêmes :-))

le 23/02/2012 à 15:29
Signaler
et les suisses ils font quoi?excepter se prendre pour supérieur?

à écrit le 20/02/2012 à 12:14
Signaler
Je n'arrive pas à comprendre comment ils ont pu prendre une décision contraire à l'avis de leurs experts, à quoi servent ils à ce moment là, pourquoi pas jouer les achats militaires à pile ou face, c'est insensé et bien sure ce doit être des choix no...

le 20/02/2012 à 14:09
Signaler
Si tu regarde bien l'histoire des appels d'offres en général tu t'apercevras que rare sont les cas ou l'avion le plus meritant techniquement a été choisi, c'est malheureux et d'ailleur le rafale en a souvent fait les frais, la réalité est que le choi...

le 20/02/2012 à 16:36
Signaler
Peut être que l'avis des experts était biaisé ? Je n'ai toujours pas compris pourquoi ils ont besoin de nouveaux avions de combat. Sachant que les pays de l'UE n'ont pas l'intention d'envahir la suisse, que reste t'il? Une invasion par le Lichtenstei...

le 20/02/2012 à 19:12
Signaler
Ils n'ont pas besoin de nouveaux avions mais de remplacer les 50 vieux F5 dépassés et à bout de souffle

le 15/03/2012 à 22:57
Signaler
Et il est bien dit dans l'article que ces avions vont servir à faire la police du ciel. Dans tous les cas, la rapidité d'interception est primordiale.

à écrit le 20/02/2012 à 10:54
Signaler
"au fait de son influence" (sic)

à écrit le 20/02/2012 à 9:54
Signaler
le chasseur scandinave se pose plus facilement sur le porte avion qu'ils sont en train de construire , voila la vrai raison!

le 20/02/2012 à 12:51
Signaler
d'ailleurs les travaux de creusement du lac sont en cours pour faire naviguer le porte-avion :-))))

le 20/02/2012 à 14:05
Signaler
C'est pas la profondeur qui est un probleme c'est la superficie : le porte avions ne sera jamais suffisamment loin des cotes francaise et risquera d'être victime de tir de pistolets à billes, de lance pierres, de flechettes : c'est vraiement trop ris...

le 11/03/2012 à 4:56
Signaler
oui je vois bien un porte avion sur le lac de Genève :)

à écrit le 20/02/2012 à 9:29
Signaler
Les Suisses seraient inspirés à envisager l'achat de drones Predator qui coutent moins cher et assurent une surveillance aérienne et une force de frappe instantanée

à écrit le 20/02/2012 à 9:15
Signaler
le Rafale et la Suisse Ils n'achètent pas le Rafale-alors que leurs spécialistes le recommandent- prenons des mesures de rétorsion en particulier sur les importations en provenance Suisse, dont on peut se passer facilement. Qu'ils vendent leurs produ...

le 20/02/2012 à 13:54
Signaler
De toutes façons j'aime pas leur chocolat (mais pourra t'on faire une exception pour le gruyère d'alpage?)

le 20/02/2012 à 16:14
Signaler
Et en réponse à nos rétorsions, la Suisse renverra en France les 200'000 frontaliers français qui y travaillent. La Suisse trouvera sans problème de la main-d'oeuvre en provenance d'Espagne et du Portugal! Au lieu d'avancer des anneries, il faudrait...

le 20/02/2012 à 16:30
Signaler
Vous avez raison : "c'est un scandale qu'ils n'achetent pas cet avion sous le pretexte qu'ils n'en ont pas besoin" !! (humour bien sûr). Allez, tiens !! je vais porter plainte contre l'état français parce qu'ils ne m'achete pas les cailloux de mon ...

à écrit le 20/02/2012 à 7:21
Signaler
Les insultes répétées de Nicolas Sarkosy à l'égard de la Suisse n'ont sans doute pas été étrangères au débat !

à écrit le 20/02/2012 à 7:17
Signaler
moi , je ne suis pas Suisse .. mais quand même ... la Suisse a-t-elle vraiment besoin de tout ça ? les risques d'être attaquée sont quand même (très) faibles, voire même inexistants.

à écrit le 20/02/2012 à 5:22
Signaler
La France a en retour avec le Rafale, la réponse a ses pressions sur la Suisse paradis fiscal. Elle doit s'attendre a ce genre de réponse.

le 20/02/2012 à 13:57
Signaler
La meilleure façon de clouer le bec à la France aurait été au contraire de prendre le Rafale tout en laissant planner le suspense longtemps, longtemps, etc

à écrit le 19/02/2012 à 22:15
Signaler
Permettez-moi d'être surpris , agréablement, de trouver dans votre article nombre d'informations que la presse suisse n'a pas jugé bon de révéler. Merci.

à écrit le 19/02/2012 à 18:54
Signaler
Boarf, les Suisses ont bricolé un appel d'offres foireux, le résultat en est donc foireux. S'il s'agit de faire la police du ciel, ni le Gripen, trop indigent, ni le Rafale, trop sophistiqué, ne conviennent. Du matériel russe et le tour était joué.

le 21/02/2012 à 7:25
Signaler
Ouais du genre de ceux que les indiens appellent "cerceuil volant" ...

le 21/02/2012 à 8:25
Signaler
il parait que les allemands ont des "Starfighter" à vendre d'occasion :-))

à écrit le 19/02/2012 à 17:17
Signaler
N'avez-vous pas encore remarqué que le peuple Suisse en a marre de ces débats !!! Tout le monde se fout de savoir quel avion (de toute manière parfaitement inutile !) la Suisse veut acheter. Ce dont le peuple est conscient c'est qu'on dépense son arg...

le 19/02/2012 à 19:31
Signaler
tout a fait d'accord avec vous, et quand vous savez que les principaux fabricants d'armes mondiaux démarchent tous les jours le gouvernement grec pour qu'il achètent encore et toujours plus d'armes...

le 19/02/2012 à 19:50
Signaler
Pas d'accord ! La défense nationale n'est pas une connerie de maniere générale ! D'ailleurs les suisses savent bien que le fait de ne pas avoir d'armée les obligent à etre neutre ! mais etre neutre, ne les prémuni pas de faire la guerre! On dit que s...

le 20/02/2012 à 10:54
Signaler
c'est plutot la taille du pays et son emplacement qui fait que ça ne sert à rien une def, si elle est attaquée elle ne tiendra pas quelqu soit la def

le 20/02/2012 à 19:10
Signaler
la dernière fois qu'ils ont fait la guerre, ils ont pris une telle raclée qu'ils ont décidé d'être neutres. C'est vrai qu'une armée ne leur servirait à rien :-)

le 20/02/2012 à 21:28
Signaler
@letroll: Je vous propose de lire quelques livres d'histoire: 1) La Suisse a décidé d'être neutre après la bataille de Marignan en 1515 qui a eu pour élément marquant de voir des Suisses se battrent les uns contre les autres: Les Suisses des Cantons...

le 21/02/2012 à 5:02
Signaler
Merci Bernard pour ces précisions je ne connaissais pas ces détails. Je savais les suisses capables de tout pour de l'argent, mais de là à s'entretuer ... :-))

le 21/02/2012 à 18:16
Signaler
Au Moyen-Age, la Suisse était un pays pauvre dont la seule source économique était de fournir des contingents de mercenaires. Les différents cantons suisses avec des religions et des langues différentes étaient plus ou moins en conflit les uns avec l...

le 23/03/2012 à 12:59
Signaler
ouais, ça doit être surement ça, rien à voir avec le secrêt bancaire... les pays bas aussi se sont revoltés... mais ils gardent pas d'argent sale dans leurs banques, donc pas de probleme pour entrer dans (et même fonder) l'UE. Allez pas de mauvaise f...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.