A380, A350, B787... Tous les nouveaux avions que le PDG de Qatar Airways, Akbar Al Baker, a commandé ont fait l'objet de ses critiques acerbes. Déjà agacé dans le passé par les retards du programme B787, le PDG de Qatar Airways en rajoute une couche sur le nouveau long-courrier de Boeing après les incidents rencontrés par le motoriste General Electric sur son moteur GEnX, qui équipe les B787 et la nouvelle version du B747. Après la panne en juillet lors d'un test en Caroline du Sud, provoquant un incendie près de la piste de décollage, et une défaillance qui a empêché le mois dernier un décollage en Chine, Akbar Al Baker voit rouge. Qatar Airways, qui a commandé 60 Dreamliners, ne prendra livraison d'aucun exemplaire tant que le problème ne sera pas résolu.
Critiques sur l'A380
"Le 787 est équipé d'un moteur bénéficiant d'une technologie nouvelle. Mais il y a eu une défaillance matérielle du réacteur, qui doit maintenant être remplacé et inspecté", a déclaré Akbar Al Baker à l'issue d'un discours prononcé à Doha. "Nous avons informé Boeing que nous ne prendrons pas livraison de 787 jusqu'à ce qu'ils soient équipés d'un propulseur modifié", a dit Akbar Al Baker.
Le National Transportation Safety Board américain, l'organisme de sécurité des transportés américain, a assuré en août qu'il s'agissait d'un incident technique limité qui ne mettait pas en danger la sécurité des passagers. Au printemps, Akbar Al Baker menaçait Airbus de décaler la prise livraison des A380 en raison des problèmes de microfissures sur les ailes observés sur le géant des airs.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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