Le programme de vol habité chinois a permis en 2003 à la Chine de devenir le troisième pays du monde à envoyer un homme dans l'espace, moins d'un an après l'arrivée au pouvoir de Hu Jintao, le numéro un du régime qui doit céder la place à son successeur Xi Jinping la semaine prochaine.
La mission Shenzhou-X avec trois spationautes à son bord vise une première fenêtre de tir en juin, a déclaré Niu Hongguang, commandant en chef adjoint du programme de vol habité, à CNR en marge du congrès du Parti. En cas d'impossibilité de lancer le vaisseau en juin, d'autres fenêtres de tir seraient disponibles en juillet et en août. L'un des trois spationautes serait probablement une femme, comme durant la précédente mission, Shenzhou-IX.
La première Chinoise dans l'espace, Liu Yang, avait participé en juin dernier à cette mission, la plus longue du programme de vol habité chinois au cours de laquelle la Chine avait réalisé son premier rendez-vous spatial entre deux vaisseaux piloté manuellement par l'équipage.
La maîtrise des rendez-vous spatiaux est une étape indispensable vers l'objectif de Pékin de se doter d'une station orbitale permanente à l'horizon 2020.
Dans son dernier livre blanc sur l'espace, la Chine a également indiqué travailler à l'objectif d'envoyer un homme sur la Lune, mais sans fixer de calendrier. Seuls les Américains ont pour l'instant marché sur le satellite de la Terre, le plus récemment en 1972.
La Chine a également annoncé vouloir envoyer pour la première fois une sonde sur la surface de la Lune durant la seconde moitié de 2013.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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