Airbus Space Systems obtient un joli contrat du ministère de la Défense

La division spatiale d'Airbus Grooup a signé un contrat de l'ordre de 300 millions d'euros avec la direction générale de l'armement (DGA) portant sur la fourniture du segment sol du système d'observation spatial militaire français Musis.
Michel Cabirol
Le programme Musis est appelé à succéder progressivement à partir de 2017 à l'actuel système d'observation optique Helios 2

La Direction générale de l'armement (DGA) a notifié fin 2013 à Airbus Space Systems (anciennement Astrium) le contrat de réalisation du segment sol utilisateur du futur système d'observation spatial militaire français Musis (MUltinational Space-based Imaging System for Surveillance, reconnaissance and observation). Ce marché, d'un montant maximum de l'ordre de 300 millions d'euros, comprend également le maintien en condition opérationnelle du segment sol pendant douze ans.

Le segment sol utilisateur permettra de programmer les missions des satellites optiques de Musis et de recevoir, produire, diffuser et archiver les images ainsi acquises. Il pourra aussi fédérer l'accès à d'autres capteurs d'observation satellitaires, français ou étrangers. Il devra fonctionner dès 2017, année du lancement du premier satellite Musis."Ce contrat a été gagné grâce à l'excellence technologique et à la fiabilité d'Airbus Space Systems dans la maîtrise des systèmes spatiaux alors que la compétition est particulièrement intense sur les grands marchés institutionnels", s'est réjoui le patron d'Airbus Space Systems, François Auque.

Musis en service à partir de 2017

L'équipe industrielle composée par Airbus Defence and Space comprend des grandes entreprises spécialistes de la Défense et des infrastructures réseaux (Capgemini, CS…) et des PME innovantes, telles que Magellium.

Le programme Musis est appelé à succéder progressivement à partir de 2017 à l'actuel système d'observation optique Helios 2. Selon la DGA, il permettra "l'identification de cibles plus petites, la quantité d'images fournies, en particulier sur les zones de crise, sera accrue et le délai de mise à disposition des images aux décideurs et aux forces sera réduit". Par délégation de la DGA, le CNES avait confié en 2010 la réalisation de deux premiers satellites à une équipe industrielle conduite par Airbus Defence and Space, en partenariat avec Thales Alenia Space.

Michel Cabirol

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Commentaires 3
à écrit le 23/01/2014 à 18:10
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...un contrat à 300 M€ et 5 800 postes à supprimer chez Airbus Defense and Space ! Normal !

le 23/01/2014 à 19:14
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ce dois être la fin de la crise...

le 11/02/2014 à 13:32
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@ Astrium Un contrat à 300M€ ça ne fait pas vivre 5800 personnes dans le spatial, il faut en signer quelques uns dans l'année. Après je ne justifie nullement le plan en cours.

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