Vol AF447 d'Air France en 2009, vol MH370 de Malaysia Airlines en mars 2014, vol QZ8501 d'Air Asia fin décembre..., avec les difficultés, voire l'impossibilité de retrouver les boites noires des avions en cas d'accident en mer (et les énormes moyens qui sont déployés pour les récupérer), plusieurs autorités de régulation pose la question d'une modification de la règlementation afin d'installer des enregistreurs de vols éjectables qui se détachent de l'avion lors d'un accident et flottent à la surface en émettant un signal de détresse satellite, à la manière des avions militaires.
Discussions avec l'AESA
Sur ce point, Airbus a entamé des discussions avec l'agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) sur la possibilité de fabriquer des enregistreurs de vol éjectables pour ses A380 et ses A350, qui pourraient ainsi devenir les premiers avions civils à être dotés d'une telle technologie. Les nouvelles versions remotorisées des A330 et A320 pourraient également en être équipées.
"Airbus travaille avec l'AESA (...) et d'autres parties prenantes pour faire avancer l'adoption d'une telle solution dans tout le secteur", a déclaré à Reuters un porte-parole d'Airbus, ajoutant qu'il était impossible de dire quand un tel équipement serait installé dans des avions du constructeur. L'AESA s'est refusée à tout commentaire.
Une déclaration alors que la marine indonésienne vient de retrouver l'une des deux boites noires de l'A320 d'AirAsia, deux semaines après son accident.
Qatar Airways étudie une autre solution.
La semaine dernière à Doha, Akbar al-Baker, le directeur général de Qatar Airways a déclaré que sa compagnie travaillait avec un équipementier sur la mise en place d'un système qui permettrait de transférer à son centre des opérations les données des boites noires des avions pendant leur vol.
Sujets les + commentés