Solar Impulse : la quatrième étape bouclée en un temps record

L'avion à énergie uniquement solaire, qui a entrepris un tour du monde sans précédent, a atterri jeudi en Birmanie.
Le quatrième vol a duré 13h au lieu de 20, grâce à des vents favorables.

Cela fait désormais onze jours qu'il est en voyage et son quatrième vol a été un premier record. L'avion Solar Impulse 2, qui est parti le 9 mars d'Abou Dhabi pour un tour du monde alimenté par la seule énergie solaire, a atterri jeudi 19 mars au soir dans la deuxième ville de Birmanie, Mandalay, après avoir bouclé en un temps bien inférieure aux prévisions sa quatrième étape.

Le monoplace s'est posé à 19h51 locales (13h21 GMT), après 13h de vol au départ de la ville sainte indienne de Varanasi (Bénarès), soit une distance d'environ 1.400 km avec en prime le survol de l'Himalaya par la face sud. Le vol devait durer 20h mais la vitesse a bénéficié de vents favorables.

Un pays isolé jusqu'en 2011

Dans cette aventure en alternance, le pilote suisse Bertrand Piccard avait pris les commandes. Peu après l'atterrissage à Mandalay, il a tweeté:

"Nous sommes en Birmanie pour répandre le message que les énergies renouvelables sont la racine de la prospérité, de la paix et du progrès."

 Sur Twitter, le pilote s'est également réjoui:

"Quelle émotion de voir les drapeaux de la Birmanie et de la Suisse ensemble!"

L'équipe de Solar Impulse 2 a dû déployer un hangar gonflable pour accueillir l'avion avant la prochaine étape, la Birmanie manquant encore d'infrastructures de qualité, après des décennies de junte militaire ayant isolé le pays jusqu'en 2011. C'était la première fois que ce hangar gonflable était déployé.

Un message politique

Le SI2, doit parcourir au total 35.000 kilomètres à la seule énergie solaire en survolant deux océans. Cette circonvolution prendra cinq mois, dont 25 jours de vol effectif, avant un retour à Abou Dhabi fin juillet/début août.

Prévu en 12 étapes, le tour du monde est l'aboutissement de 12 années de recherches menées par André Borschberg et Bertrand Piccard qui, outre l'exploit scientifique, cherchent à véhiculer un message politique.

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Commentaire 1
à écrit le 20/03/2015 à 13:43
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Un avion de seulement 2,5T, qui ne peut donc rien transporter d'autre que son pilote et les batteries. Presque aussi large qu'un A380 pour compenser sa faible vitesse n'a rien d'un exploit scientifique. Aucune rupture technologique, au contraire, ça...

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