Spatial : vers un déclassement de la France ?

Les industriels français sont très critiques sur le bilan de la conférence ministérielle de l'Agence spatiale européenne. Il faut dire que la ventilation des contributions pays par pays, programme par programme ne rassure vraiment pas. Sauf sur la filière lanceur, où la France investit beaucoup... sur le passé.
Michel Cabirol
Comme beaucoup de programmes spatiaux d'avenir, Copernicus est sous leadership allemand

Ça grogne. Dur. Au-delà des communiqués officiels se gargarisant du succès de la conférence ministérielle de l'Agence spatiale européenne (ESA), Space19+, les débats en coulisse, qui secouent actuellement la filière spatiale française, sont beaucoup moins enthousiastes. Et c'est peu de le dire. Car pour les industriels, Space19+ est plus une Bérézina spatiale ou presque qu'une ode à un succès européen. Leurs réactions sont très critiques vis-à-vis du bilan français à l'issue de Space19+. "Faire croire à une grande victoire de l'Europe permet de masquer un certain déclassement de la France" dans le domaine de l'espace, déplore un industriel, très dépité par le bilan de Space19+.

Résultat, un courrier de la commission espace du GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) sous la présidence de Jean-Marc Nasr (Airbus Space) a été envoyé en fin de semaine dernière à Matignon ainsi qu'à trois ministères (Bercy, Recherche et Armées), selon des sources concordantes. Un courrier qui résume toutes les craintes de l'industrie française après la conférence ministérielle de l'ESA. Un bilan qui a également fait réagir le gouvernement. Car concomitamment à ce courrier, une réunion interministérielle au niveau des conseillers en charge de l'espace (Recherche, Armées, Bercy et Matignon) à laquelle s'est invité l'Elysée, a été organisée le 5 décembre afin de débriefer Space19+. Il semblerait que les participants aient conclu à un constat d'échec de la France à Séville. "Que l'Etat tire ce constat, c'est bien, mais que fait-on maintenant pour réagir. Il faut aller au-delà du constat", explique-t-on à La Tribune.

La France perd son leadership

Pourquoi une telle grogne ? Les faits : la France a perdu sa place de leader spatial historique en Europe avec 2,66 milliards d'euros de contribution (18,5% du budget de l'ESA). Elle a été très largement distancée par l'Allemagne (3,29 milliards d'euros, soit 22,9% du budget de l'ESA sur un total de 14,38 milliards d'euros entre 2020-2025). Pour parvenir à ses fins, Berlin a caché sa copie jusqu'au dernier moment, assurent plusieurs sources concordantes. "La position de l'Allemagne n'avait pas été anticipée, râle-t-on à Paris. La France n'avait pas les bonnes informations". Une telle cécité révèle la faillite de l'intelligence économique française. A la prochaine ministérielle en 2022, la France devra s'en souvenir.

"Avec 22,9%, l'Allemagne est désormais le premier contributeur de l'ESA, suivie de la France (18,5%, 2,66 milliards d'euros), de l'Italie (15,9%, 2,28 milliards d'euros) et du Royaume-Uni (11,5%, 1,65 milliard d'euros)", s'est réjoui le Centre allemand pour l'aéronautique et le spatial (DLR).

En outre, la France est talonnée par l'Italie, qui a consenti de son côté un très gros effort financier en mettant sur la table de l'Europe spatiale 2,282 milliards (15,9%). Résultat, l'ambition de la France, notamment sur des enjeux d'avenir dans le domaine spatial (l'après Sentinel, télécoms ARTES, exploration...), va en pâtir et sera forcément en recul par rapport à la stratégie suivie par l'Allemagne et l'Italie. Ces deux pays à la fois rivaux et partenaires de la France ont quant à eux choisi de mettre des sommes importantes sur des filières, et donc des programmes, d'avenir. C'est ce que montre la ventilation pays par pays et programme par programme, un document bilan réalisé par l'ESA dont La Tribune s'est procurée une copie.

La France en retrait sur l'observation de la Terre et les télécoms

La France a laissé le champ libre dans plusieurs filières d'avenir. C'est le cas notamment d'un des points forts de la France, l'observation de la Terre. Sur le programme "Future EO" couvrant la période 2020-2022 (la future génération de satellites Sentinel), la France a contribué seulement à hauteur de 50 millions d'euros quand l'Allemagne et l'Italie ont mis respectivement sur la table 170 millions et 105 millions d'euros. Pas sûr que la France garde une voix prépondérante sur ce programme européen majeur dans les années à venir.

C'est également le cas sur l'actuel programme de surveillance de la Terre Copernicus (2020-208). La France avec une contribution de 350 millions est également distancée par l'Allemagne (518,7 millions) et l'Italie (370 millions) alors que l'ESA est en train de préparer des appels d'offres sur une série de satellites complémentaires. Ce programme contribuera au développement et à l'expansion du système pour inclure de nouveaux satellites (Sentinel 7-12) ainsi que des services de surveillance dans plusieurs domaines comme le climat, l'agriculture, la mobilité, la sécurité et les catastrophes naturelles. Des industriels prévoient un fort recul du leadership technique français dans cette filière : sur six maîtrises d'oeuvre, l'Allemagne devrait en obtenir 3 ou 4, l'Italie 1 et la France 1 ou 2.

"L'Allemagne est un leader mondial de l'observation de la Terre - tant sur le plan scientifique et technologique que dans l'utilisation et le traitement des données pour l'analyse du système terrestre", a estimé le DLR. "Avec environ 520 millions d'euros (30% du budget), l'Allemagne conservera son rôle de leader dans le programme européen Copernicus d'observation de la Terre, actuellement opérationnel".

Sur le programme de télécoms Artes, la France a pris là aussi une baffe. L'Allemagne contribue à hauteur de 326,5 millions tandis que la France ne peut mettre que 230 millions sur la table. Et Paris ne met aucun crédit sur le programme Espace pour la 5G (320 millions au total) au contraire de Berlin (13 millions) et de Rome (11 millions), qui ont pris des tickets. C'est aussi le cas sur les communications optiques, qui est pourtant un sujet d'avenir notamment avec les constellations. En revanche, l'Allemagne a quant à elle bien compris l'importance de ce programme en misant 80 millions. "L'Allemagne est très bien positionnée dans le secteur des télécoms par satellite, a d'ailleurs souligné Walter Pelzer, membre du conseil exécutif du DLR chargé des négociations pour Space19+. L'objectif est d'augmenter la compétitivité des composants et des capacités des systèmes de support en mettant l'accent sur les communications sécurisées - le mot clé ici est le cryptage quantique - pour intégrer la technologie et les applications satellitaires dans les nouveaux réseaux mobiles 5G et surtout pour continuer le leadership technologique et politique en optique communication laser". En clair, l'avenir...

Des ambitions françaises limitées dans l'exploration

Dans l'exploration, la France a également limité ses ambitions dans la plupart des programmes sur la période 2020-2022 (499 millions d'euros). Ce qui n'est pas le cas de l'Allemagne (1,1 milliard) et de l'Italie (947 millions). Dans ce domaine, Paris souhaiterait être notamment maître d'oeuvre du module martien Esprit et participer en tant que contributeur secondaire au module lunaire I-HAB. En revanche, elle a décidé de ne pas contribuer à la Station spatiale internationale et, surtout, aux programmes de missions lunaires, qui pourraient représenter à terme l'avenir.

En revanche, la France a mis le paquet sur la filière lanceur. Elle est - et de loin - la première nation contributrice avec 875,65 millions d'euros, loin devant l'Allemagne (473 millions) : compétitivité pour Ariane 6 (169 millions), VEGA E, le futur concurrent d'Ariane 6 (15 millions), développement d'un petit lanceur (2 millions), démonstrateurs et R&T lanceur (5 millions), moteur Prometheus (100 millions), démonstrateur Themis (25 millions), Space Rider (3 millions), programme de transition entre Ariane 5 et Ariane 6 (164 millions), aide à l'exploitation d'Ariane 5 (264,65 millions) et à Ariane 6 (98 millions). Quand à l'Italie, elle a choisi ses programmes en fonction des enjeux d'avenir. Outre les améliorations de Vega C (50 millions) et la préparation à Vega E (90 millions), elle parie sur le développement d'un petit lanceur (45 millions)  et sur le programme Space Rider une mini-navette spatiale (150 millions). Enfin, l'Allemagne a pour sa part beaucoup misé sur le Future Launchers Preparatory Programme (FLPP), qui prépare l'avenir des lanceurs (102 millions, contre 5 millions à la France).

Le CNES défend le bilan de la ministérielle

Lors d'une réunion avec le GIFAS qui s'est tenue lundi, le CNES est revenu sur le succès de la conférence ministérielle de l'ESA. Celui-ci permet à l'Agence spatiale de renforcer son rôle de leader mondial en matière scientifique, d'améliorer la compétitivité d'Ariane 6 et de Vega C tout en développant les briques technologiques du futur avec le moteur Prometheus et la rénovation du Centre spatial guyanais. Sur la situation de la France, le président du CNES Jean-Yves Le Gall a tenté de rassurer les industriels devant la commission du GIFAS en réaffirmant que la France gardait un leadership financier sur les trois prochaines années en termes de contributions annuelles. En outre, il a expliqué que la contribution de l'Allemagne serait principalement dépensée en 2023 et 2024. Ce qui permettrait à la France de rééquilibrer sa contribution avec celle de l'Allemagne lors de la ministérielle prévue en 2022. Sauf que l'ESA ne va pas attendre pour lancer certains programmes où la France est en retrait. C'est le cas pour Copernicus où l'Allemagne a le leadership financier.

D'une façon générale, la France rend les armes dans le domaine spatial et ne semble plus pouvoir s'opposer à la puissance financière de l'Allemagne. Et pourtant, l'ambition de Berlin ne date pas d'hier. L'Allemagne ne s'est jamais cachée qu'elle voulait le leadership européen. C'était déjà inscrit noir sur blanc dans son livre blanc sur le spatial publié fin 2010 : "l'Allemagne occupe le deuxième rang européen en matière de spatial ; se satisfaire du deuxième rang ne suffit pas, il faut considérer ce classement comme une source de motivation". On comprend mieux la jubilation du clan allemand à Séville. Tout comme on ne pourra pas dire que la France n'aura pas été avertie de cette ambition. L'Allemagne spatiale est en marche... Elle a déjà planté son drapeau au sommet de l'ESA.

Michel Cabirol

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Commentaires 51
à écrit le 12/12/2019 à 18:12
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Franchement les réactions des industriels Français sont ubuesques voir schizophréniques. Ils braillent car ils n'ont plus la priorité alors que la France investit encore au rabais et moins que l'Allemagne pour particulièrement cibler les futurs lance...

à écrit le 12/12/2019 à 14:38
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C'est pas leurs milliards qui vont faire des Allemands une grande nation technologique, mais c'est sur se laisser larguer mènera l'Europe nulle part.

à écrit le 12/12/2019 à 12:45
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tant que la france sera avec un petit "f" en raison de presidents type gros poussah et sn fils spirituel pinocchio .....faudra pas s'étonner de voir biller la france avec les nuls ....il faudrait à la France un Trump ....qui remette un...

le 13/12/2019 à 5:23
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Encore un courageux "expat" qui a quitté le bateau et qui veut nous donner des leçons !!! Le Carlos Tavares au passage n'en a rien a faire de la France...Il a redressé PSA surtout en s’associant au Chinois DONGFENG qui se sont empressés d'injecter de...

à écrit le 12/12/2019 à 1:05
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L'Allemagne plume et roule dans la farine, à volonté la FR, naive et si admirative de son grand voisin, et flattée-fière et anesthésiée par la notion de " couple franco-allemand "

à écrit le 11/12/2019 à 23:05
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Mais c'est logique La France est pleine avec des immigrants qui font rien.Allemagne et pleine avec des immigrants de pays de l'Europe de l'Est qui sont bien eduques et qui travaillent.

le 12/12/2019 à 13:47
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Tu penses qu'il y a des gens qui ne méritent pas de rester en France uniquement à cause de leur intelligence ou de leur richesse ? Seuls les diplomés ou les riches méritent de rester en France ?

le 12/12/2019 à 15:46
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La France importe des bac-5 et exporte ses bac+5. Situation idiote où on confond quantité et qualité. Ce n'est sûrement pas des clandestins, des chômeurs ou des bénéficiaires de minima sociaux qui vont équilibrer nos systèmes de retraite.

à écrit le 11/12/2019 à 21:24
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On ne peut pas financer en mêle temps la pléthore inouïe de fonctionnaires et d'autres activités telles que l'espace ou bien d'autres domaines d'une importance cruciale quand on prône les gadgets sociétaux, des vespasiennes dans tous les villages et ...

à écrit le 11/12/2019 à 19:54
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Lanceur d'alerte ! Alerte sur les lanceurs !

à écrit le 11/12/2019 à 18:38
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De toute manière, l'industrie française n'intéresse pas Macron . Pour lui, seule importe la FINANCE INTERNATIONALE . Que lui importe de nous placer sous leadership allemand ou américain . Pour lui, l'industrie c'est du passé . Seuls les flux financi...

à écrit le 11/12/2019 à 18:19
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Dans tout ça ce qui est inacceptable, c'est la concurrence de Vega contre Ariane 6. La priorité de la France c'est les lanceurs, ne laissons pas cela être atteint par une concurrence stérile. Bravo les Italiens pour ce beau succès mais c'est ga...

à écrit le 11/12/2019 à 17:25
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Pauvre FRANCE !!!! En route vers le tiers monde .... Pas d'argent pour la recherche ( voir l'artcicle sur l'ONERA). 60 euros sur 100 euros du budget de l'Etat consacré au social !!! c'est pas comme cela que l'on concurrencera l'Allemagne ! Rem...

le 12/12/2019 à 16:19
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Avec ces quelques lignes vous avez tout expliqué ! J'ajouterai l'immigration massive de gens qui sont là pour profiter du système et ne rien * faire * de la journée ! pourquoi se fatiguer ? Pauvre peuple français , continue à manifester , à casser e...

à écrit le 11/12/2019 à 16:36
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L' Union européenne des divergences éclate à nouveau au grand jour, année après année, projet après projet l' UE s' enfonce dans la "mornitude" et la décrépitude alors que tous les membres ne présentent plus que des intérêts dés...

à écrit le 11/12/2019 à 15:23
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en 2017 les médias nous avaient bassinés sur l'intelligence supérieure de Macron et des lendemains brillants qu'il promettait.Résultat, la France recule encore et toujours: désindustrialisation, impôts et taxes records, surendettement, déficit commer...

le 11/12/2019 à 17:27
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La France est mauvaise parce que les français sont mauvais. Macron ne fait pas d'exception.

à écrit le 11/12/2019 à 14:58
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Manifestement la France à elle seule ne peut développer le spatial, elle a besoin de relais, et ce qui va dans un sens peu aller dans un autre, et face au agence américaine et chinoise, nous devons avoir un partenariat multiples. Bref, quand à savoir...

à écrit le 11/12/2019 à 14:46
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Le déclassement s'accélère

à écrit le 11/12/2019 à 13:26
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Heureusement on a les gilets jaunes et Melenchon .! On arrivera bientôt au niveau du Venezuela

à écrit le 11/12/2019 à 12:53
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Un pays de 67 millions d'habitants qui à l'industrie et la recherche d'un pays de 30 millions (mais qui consomme bien comme un pays de 67 millions), voila la réalité. Quand on dépense 80 milliards en allocations familiales etc... et rien en recherch...

à écrit le 11/12/2019 à 12:39
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Il est clair et reconnu dans les services "spécialisés" que nos plus deux grands ennemis, en termes d'économie, sont les alliés vers lequel nous avons le plus (sinon trop) de condescendance: les Etats-Unis et l'Allemagne. Nous cédons, nous bradons, n...

le 11/12/2019 à 13:34
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Nos seuls grands ennemis c'est nous nous-mêmes. Le choix d'assister au lieu d'investir est un choix collectif de gauche et de droite, des syndicats et des politiques, des citoyens et des électeurs. On ne peut pas démander aux autres d'être aussi ma...

le 11/12/2019 à 18:03
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à Adieu BCE; les politiques sociales sur le budget , si effectivement elles sont pour le moins inadéquates, n'enlèvent pas le fait que nous subissons par la faute de dirigeants hors des clous un vrai pillage de nos actifs de la part de soi-disants pa...

à écrit le 11/12/2019 à 11:58
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Vers un déclassement de la France? Mais, que fait on depuis notre appartenance a l'UE de Bruxelles, que de se "déclasser" !! La France est promis a la disparition au profit d'une régionalisation et n'a nullement besoin d'un classement!

le 11/12/2019 à 16:37
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Parfaitement d' accord.

à écrit le 11/12/2019 à 11:47
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L'engagement allemand s'entend de 3,29Md€ sur 5 ans, celui de la France est de 2,66 Md€ sur 3 ans. Je vous laisse la règle de trois. En plus de ces 2,66 Md€, la France se réserve un budget national (hors ESA) conséquent pour le spatial, au contraire...

le 11/12/2019 à 12:50
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Oriste. Ces sommes ne représentent qu'un engagement d'investissement dans le temps mais ce n'est pas ce qui détermine la position majeure d'un Etat. Ces investissements ne sont exploitables que sur des acquits, des actifs antérieurs qui sont la base ...

à écrit le 11/12/2019 à 10:55
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La France doit elle avoir le leadership sur tout quand elle n'arrive même pas a faire une réforme des retraite correcte ????

le 11/12/2019 à 22:19
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Il faut comparer ce qui est comparable,on a bien vus le résultat de Galiléo laisser entre les mains allemandes et un peu italienne. Un fiasco. Sur l'aéronautique,spatiale,la France n'est pas contestable en Europe.. Pour le moment.

à écrit le 11/12/2019 à 10:28
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Article malvenu même s'il est dans la logique des antagonismes ancestraux entre les deux pays. L'union fait la force et certainement pas la désunion, l'histoire l'a maintes fois prouvé.

le 11/12/2019 à 12:09
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Vous devez avoir une grande expérience des négociations dans l'environnement européen si vous pensez que l'augmentation du budget allemand n'entrainera pas une augmentation sensible de commandes à l'industrie allemande Naiveté confondante

le 11/12/2019 à 12:17
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Le problème est qu'il n'y a plus d'union : l'Allemagne méprise tout le monde et joue pour ses seuls intérêts. Quel comportement adopter face à cette Allemagne agressive qui nous méprise ? L'amitié oui, la prostitution non...

le 11/12/2019 à 22:26
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Commentaire rêveur et idéologue,l'union ne fait la force que si tout le monde joue le jeu,à partir du moment ou votre union se compose de personne qui sont là par pure intérêt personnel,votre union n'existe pas,au pire se désagrège et ressemble plus ...

à écrit le 11/12/2019 à 10:03
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Tant que l'on ne réglera pas les causes structurelles de notre dette et les déséquilibres crées par l'Euro nous continuerons la glissade vers le néant..

à écrit le 11/12/2019 à 9:48
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Ce qui est malsain, c'est cette compétition entre la France et l'Allemagne. Ça a toujours mal fini. La France ne peut pas non plus vouloir le leadership tout le temps et l'Allemagne de contenter de payer. Idem pour les programmes d'armement. Si sur...

le 11/12/2019 à 22:35
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La France ne réclame pas le chef d'équipe à tout va,la preuve, Galiléo et le Drone Male ont été donné à l'Allemagne... pour le résultat qu'on connait. Si la France réclame le chef d'équipe c'est qu'elle est surement mieux placé que l'Allemagne dessu...

à écrit le 11/12/2019 à 9:41
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Suffirait d’arrêter les interventions exterieures et laisser ensuite tous les Europeens y faire face aussi, ça nous en ferait des sous pour l'espace.

à écrit le 11/12/2019 à 9:19
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Il ne faut pas s’étonner. Cela fait plusieurs années que la « France » prépare cette catastrophe. Le choix de nier la révolution du New Space, les appétits et les compétences de nos voisins et de privilégier aveuglement l’enfant malade Ariane au risq...

à écrit le 11/12/2019 à 9:10
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La France fait trop confiance a l'Allemagne et ont voit bien qu'elle ne se gène absolument pas de lui mettre des coups de couteaux dans le dos. L'Allemagne n'est pas pro européenne sauf lorsque cela l'arrange. Autrement elle est comme Trump et les US...

à écrit le 11/12/2019 à 9:04
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Le gouvernement français n'investit pas suffisamment dans la recherche : espace et télecom. Un précédent article de montrait comment l'ONERA dépérissait alors que le DLR progressait de 20%. Le gouvernement organise la disette budgetaire dans tous les...

le 11/12/2019 à 9:42
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J'aurais tendance à penser que pour les télécoms, c'est mort pour la France. Les leaders sont désormais asiatiques, Huawei en tête. Il reste certes Nokia, mais il est finlando-français. La recherche en télécoms ne sert probablement plus à rien puisqu...

le 11/12/2019 à 10:04
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C'est la maladie française nous dépensons énormément pour des résultats moyens quand ce n'est pas catastrophique, voir l'éducation nationale. Le pays qui est le plus taxé et imposé en Europe et incapable de financer la recherche ???

à écrit le 11/12/2019 à 8:59
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Si réellement la France décide de ses investissement dans le spatial en fonction des investissements des autres pays, simplement pour demeurer en tête des investisseurs et non en tête sur les plans scientifique et technique, c'est une politique extrê...

à écrit le 11/12/2019 à 8:57
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Celui qui paie, commande!! Normale et compréhensible....

à écrit le 11/12/2019 à 8:53
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Dommage qu'on n'est pas un milliardaire français qui pourrait nous sortir les doigts du cul. Meme Israël sont plus avancés que la France pour l'espace. Elon Musk extraterrestre ou Léonard de vinci ?

le 11/12/2019 à 9:54
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"Elon Musk extraterrestre ou Léonard de vinci ? " Non, tout simplement, américain.

à écrit le 11/12/2019 à 8:48
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L'Europe avance vers la fin de son imposture, elle a trop a mal l’Allemagne, De Gaulles s'était bien planté, cela fait partie de ses trois erreurs aux conséquences dramatiques, il valait mieux les anglais, pour les secouer, que les allemands qui au f...

à écrit le 11/12/2019 à 8:45
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L'impression que l'Allemagne fait son propre petit business selon son unique intérêt devient de plus en plus forte. L'Allemagne est une vieille bourgeoise radine, la France est une ancienne star au passé grandiose et maintenant au bord de la faillite...

à écrit le 11/12/2019 à 8:28
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On n'est deja pas tres fort dans beaucoup de domaines... délocalisations à outrance... si en plus on perd notre prestige dans le domaine spatial !

à écrit le 11/12/2019 à 8:24
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Encore une fois la prétendue amitié franco allemande fait de la France le dindon de la farce. pendant combien de temps va-t-on nous bercer avec cette ritournelle?

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