Surveillance de la zone ultramarine : la France patauge

Selon le président du Groupement des industries de construction et activités navales (GICAN), Patrick Boissier, le nombre de patrouilleurs de la Marine nationale en service pour surveiller la zone économique exclusive est "à peu près l'équivalent de deux voitures de police pour surveiller le territoire de la France".
Michel Cabirol
Le nombre de frégates de surveillance et de patrouilleurs doit passer de 24 à 18 à l'horizon 2025, selon le livre blanc sur la défense (sur la photo, un B2M)

La France est un grand pays maritime qui s'ignore. À tel point qu'elle en oublie de surveiller les richesses naturelles de sa Zone économique exclusive (ZEE), étendue sur plus de 11 millions de kilomètres carrés d'espaces maritimes que lorgnent pourtant de nombreux pays riverains. Ainsi, le nombre de patrouilleurs de la Marine nationale en service pour surveiller sa ZEE est "à peu près l'équivalent de deux voitures de police pour surveiller le territoire de la France", a brutalement résumé le patron du Groupement des industries de construction et activités navales (GICAN), Patrick Boissier, lors d'une audition début décembre devant les députés de la commission de défense. Et pourtant, selon le ministère de la Défense, "la composante des bâtiments de souveraineté et de présence constitue un élément essentiel pour garantir la sûreté de nos approches maritimes et de nos espaces maritimes ultramarins".

"Notre marine manque de moyens pour surveiller notre Zone économique exclusive, qui s'est étendue de 500.000 kilomètres carrés et pourrait encore gagner un million de kilomètres carrés, a estimé l'ancien PDG de DCNS. Nos moyens d'action de l'État en mer doivent nous permettre de surveiller et de faire respecter la souveraineté française sur cette vaste zone. À défaut, nous allons nous laisser piller nos ressources et contester notre souveraineté".

Un aveu d'impuissance qui est d'ailleurs acté par la Marine, qui assume avec les moyens mis à sa disposition. Mi-octobre à l'Assemblée nationale, le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Christophe Prazuck, confirmait que compte tenu de l'étendue de la ZEE française, la marine "ne pourra jamais déployer assez de bateaux pour la couvrir". Son prédécesseur, l'amiral Bernard Rogel, aujourd'hui chef d'état-major particulier de François Hollande, avait lui aussi fait le même constat en 2013 : "Nous ne pourrons pas surveiller en permanence l'ensemble de notre ZEE qui représente plus de vingt fois le territoire métropolitain, mais nous tâchons de la contrôler au mieux, notamment pour éviter que d'autres viennent y exploiter ses richesses".

"Si nous n'y sommes pas présents, d'autres viendront l'occuper à notre place, avait-il ensuite expliqué aux députés de l'Assemblée nationale en octobre 2015. Aujourd'hui, nous faisons régner l'ordre, notamment en mettant dehors des pêcheurs asiatiques illégaux, mais si nos patrouilleurs ne sont pas remplacés - et c'est également vrai pour les patrouilleurs métropolitains -, nous rencontrerons des difficultés, car ils sont un élément important de l'action de l'État en mer".

Un déficit de moyens, mais des succès

En dépit de moyens très contraints pour raisons budgétaires, la France parvient encore à exercer sa souveraineté sur ses espaces maritimes métropolitains et ultramarins. Ainsi, la Marine, qui hiérarchise les zones à surveiller, fait un effort particulier en matière de lutte contre la pêche illégale en Guyane, dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et contre le narcotrafic. "Il faut savoir que la cocaïne interceptée aux Antilles-Guyane par la marine nationale représente environ 40 % de la consommation annuelle française estimée", a révélé en octobre l'amiral Christophe Prazuck.

En outre, les patrouilles de la Marine dans l'immensité de la ZEE peuvent parfois se révéler aussi fructueuses. Ainsi, en septembre 2013, la frégate de surveillance Nivôse a intercepté un bâtiment singapourien, le Pacific Falcon, qui menait sans autorisation des recherches pétrolières dans la ZEE française du canal du Mozambique.

Mais pour ces quelques succès méritoires, combien de bateaux de pêche et autres, sont-ils passés à travers les mailles d'un filet beaucoup trop large? Les moyens mis en place par la France depuis des décennies - une frégate, deux patrouilleurs et un bâtiment logistique pour chaque département ou collectivité d'outre-mer - sont dérisoires face à l'immensité de la ZEE française. Toutefois, ce format "paraît cohérent", estime le chef d'état-major de la Marine, qui doit faire face à une suractivité de ses moyens.

Une rationalisation trop poussée?

Le ministère de la Défense est bien conscient de ces trous dans la raquette. Mais il assume. "Les moyens mis à sa disposition ont été rationalisés et réorganisés en fonction des menaces pesant sur la sécurité et la souveraineté de la France dans chacune de ces zones", explique-t-il. Il a fait le choix de concentrer ses forces de marine dans l'océan atlantique dont la zone guyanaise. Sur l'océan indien, la marine patrouille autour des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et des îles Éparses. Sur l'océan pacifique, elle se déploie dans les ZEE de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie, autour des îlots Matthew et Hunter dont la délimitation des eaux territoriales françaises est contestée par le Vanuatu, et dans l'environnement de l'atoll de Clipperton.

"Sans surveillance, la souveraineté n'est que fictive", a pourtant rappelé à plusieurs reprises le député UDI du Tarn, Philippe Folliot, ardent défenseur d'une ile de Clipperton qui reste française. La Marine ne passe sur ce territoire français, le seul dans le l'océan Pacifique nord, qu'une fois tous les trois ans en moyenne alors que le Mexique revendique cette ile, dont les fonds sous-marins pourraient révéler des richesses minérales (métaux rares). "Il est vrai que la marine ne peut pas être partout", lui avait répondu en octobre 2015 l'amiral Rogel. Ce que regrette le député Yannick Moreau (Les Républicains) qui a constaté que "la surveillance des ZEE est insuffisante et ne permet pas de contrôler suffisamment le trafic de navires étrangers qui peuvent ainsi exploiter les ressources économiques maritimes françaises".

"Les moyens existants sont très limités, leur technologie est dépassée (il s'agit de bateaux à simple coque) et ils sont très employés à combler les trous pour diverses missions ‒ suivi des manœuvres russes, participation au groupe aéronaval, etc...", avait expliqué le député PS Jean-Jacques Bridey dans un avis sur le projet de loi de finances 2017.

Une situation qui va être de plus en plus critique

Cette situation ne va pas aller en s'arrangeant. Car la plupart des patrouilleurs hauturiers de la Marine - au moins sept bâtiments - vont être désarmés entre 2017 et 2020. "Le suivi technique des bâtiments en service fait craindre que certaines de nos capacités soient temporairement hors service", a expliqué l'amiral Prazuck. Ce qui veut clairement dire que la Marine fera des impasses opérationnellement, ne disposant plus d'une flotte adéquate à ces missions de souveraineté dans un contexte de rationalisation des moyens. Le nombre de frégates de surveillance et de patrouilleurs doit passer de 24 à 18 à l'horizon 2025, selon le livre blanc sur la défense.

"Je suis particulièrement attentif en la matière au comportement de nos patrouilleurs, censés être remplacés avec le programme des bâtiments d'intervention et de surveillance maritime (BATSIMAR), a assuré le chef d'état-major de la Marine. Ma vigilance reste grande sur ces moyens, qui sont tout à fait essentiels pour la surveillance et la protection de nos ZEE".

Selon Patrick Boissier, il faudrait "au moins une vingtaine de navires, dans des délais assez brefs, pour faire face aux besoins créés par les missions de l'État en mer et pour remplacer les matériels vieillissants, dont les P400 et d'autres navires de surveillance". Car, comme l'avait déjà souligné le député PS, Gwendal Rouillard dans un avis sur le projet de loi de finances de 2016, "le déficit actuel est de trois bâtiments sur neuf ; il sera de six sur neuf à l'horizon 2020".

"Outre-mer, l'effet conjugué du vieillissement des patrouilleurs et du retrait du service actif de plusieurs bâtiments (des patrouilleurs de haute mer et des P400, ndlr) a conduit à une réduction temporaire de capacités qui atteint actuellement 30 %, soit trois patrouilleurs, a rappelé de nouveau Gwendal Rouillard dans un avis sur le projet de loi de finances 2017. Elle atteindra 60 % en 2021 et jusqu'en 2024, soit six patrouilleurs, pour un besoin estimé de dix bâtiments. Sauf anticipation de BATSIMAR, le retour à la normale n'aura lieu qu'en 2027.

Dans ce contexte critique, l'actuelle programmation militaire (LPM) actualisée fait le minimum syndical. "L'évolution de cette composante est suivie avec une particulière attention compte tenu du vieillissement des patrouilleurs et du prochain retrait du service actif de plusieurs bâtiments", explique le ministère de la Défense. Mais la LPM prévoit la livraison, au plus tard en 2018, de deux patrouilleurs légers guyanais, ainsi que de quatre bâtiments multi-missions (B2M) qui disposeront d'un double équipage permettant d'optimiser leur taux de présence à la mer. Ces navires viendront renforcer la présence de l'État dans les ZEE françaises en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie Française, à la Réunion et aux Antilles.

En outre, en 2017, un bâtiment logistique polaire, financé par l'administration des Terres australes et antarctiques françaises (Institut Paul-Émile Victor), sera armé et entretenu par la marine nationale pour répondre aux besoins des territoires isolés en termes de ravitaillement, et accomplir des missions au titre de l'action de l'État en mer dans la zone sud de l'océan Indien.

Le programme BATSIMAR essentiel

Très clairement, le programme BATSIMAR pour poursuivre des patrouilles en haute mer est essentiel. Tous les responsables politiques, industriels et opérationnels s'accordent sur ce point, mais... le premier exemplaire sera mis en service dans la Marine qu'à l'horizon 2023- 2024 selon les prévisions du livre blanc sur la défense. Dans ce contexte tendu, Gwendal Rouillard souhaite "faire du programme BATSIMAR une priorité absolue et avancer le calendrier afin de garantir des livraisons dès la première année de la prochaine programmation, sauf à subir plusieurs années de réductions temporaires de capacités".

Interrogé par les députés de la commission de la défense en octobre dernier, le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon avait précisé que la commande de bâtiments BATSIMAR, "un excellent bateau pour l'outre-mer", est prévue qu'en 2022 "pour des raisons budgétaires". Compte tenu du nombre de navires un peu âgés à retirer du service, il avait toutefois estimé qu'"assez rapidement va se poser la question de la présence de la marine nationale sur l'intégralité des eaux françaises".  Et de préciser qu'"en cas d'augmentation du budget, ce programme pourrait être accéléré sans problème".

"Les patrouilleurs n'ont pas besoin d'être très sophistiqués ; il suffit qu'ils permettent de voir le mieux possible, qu'ils soient endurants, qu'ils restent longtemps à la mer, qu'ils soient assez rapides pour attraper les contrevenants et qu'ils aient les moyens d'effectuer des tirs de semonce", a expliqué le chef d'état-major de la Marine.

Pour l'amiral Christophe Prazuck, "au vu de l'usure de nos patrouilleurs, une livraison en 2021 semble une date convenable pour pouvoir garantir l'exercice de notre souveraineté dans nos zones économiques". Et de conclure qu'il est "essentiel que nous accélérions la cadence". Pour autant, le ministère de la Défense avait confirmé en juin dernier que la livraison des premiers bâtiments du programme BATSIMAR est "toujours prévue en 2024". Et d'expliquer que "jusqu'à cette date, les commandants affectés dans les zones ultramarines pourront notamment utiliser les nouveaux B2M, ainsi que les bâtiments venus de la métropole susceptibles d'être temporairement affectés en renfort, pour assurer des missions de patrouille et garantir la souveraineté de la France sur son espace maritime".

De nouveaux outils pour compenser la réduction de la flotte

Tout en rationalisant sa flotte, la Marine est également en train de développer de nouveaux outils, dont le système satellitaire Trimaran qui fournit des informations aux préfets maritimes et aux commandants de zone maritime. C'est une nouvelle façon de surveiller l'immense ZEE. Ces informations, traitées et interprétées par les analystes images de Telespazio France (filiale commune de Thales et Leonardo) et d'Airbus Defence and Space, proviennent de divers satellites commerciaux AIS (Système d'identification automatique), radar ou optique.

 Au terme d'une phase d'expérimentation conduite en divers points du globe, il a été décidé de pérenniser ce dispositif et de l'étendre à l'ensemble des zones maritimes. "Le développement du recours aux satellites dans le domaine de la surveillance maritime permet de mieux cibler l'emploi des moyens d'action dans les vastes espaces sur lesquels la France exerce sa souveraineté", affirme le ministère de la Défense.

"Il s'agit d'un moyen de surveillance complémentaire, nuance l'amiral Christophe Prazuck : il n'existe pas de baguette magique dans ce domaine. Si la couverture est nuageuse et qu'aucun satellite ne permet de voir ce qui se passe, on ne verra rien ! Il convient donc de rechercher l'équilibre entre les différents moyens d'information, mais aussi entre savoir et pouvoir : on peut tout savoir, encore faut-il agir ensuite. De même, puisque les moyens d'action seront toujours comptés, on ne portera qu'un coup d'épée dans l'eau si on les utilise sans les orienter dans la bonne direction".

Des drones pour la Marine

C'est pour cela que l'amiral Christophe Prazuck réfléchit "à l'emploi de drones" et "songe au renouvellement des avions de surveillance maritime, moins complexes que les Atlantique - par exemple les Falcon ou les Gardian dans l'océan Pacifique - et qui permettent une fauchée très large". La marine travaille sur des expérimentations d'emploi de drones à des fins de surveillance maritime. Elles devraient se concrétiser en 2017. Les drones aériens permettront d'étendre "la fauchée de nos bateaux lorsqu'ils patrouillent dans des zones économiques, voire plus loin".

En octobre dernier, DCNS et Airbus Helicopters ont conclu un partenariat pour préparer le futur volet tactique du programme SDAM (Système de drones aériens pour la marine), à partir d'une plateforme VSR700, développée par Airbus Helicopters et dérivée d'un hélicoptère civil léger, le Cabri G2 développé par la société Hélicoptères Guimbal.

"Nous allons continuer à innover pour que les drones puissent réaliser des missions de plus en plus complexes, plus loin et plus longtemps dans un environnement interopérable et de digitalisation accrue des moyens", a expliqué le PDG de DCNS, Hervé Guillou.

Le ministère de la Défense rappelle enfin que la surveillance des eaux territoriales et des zones économiques exclusives est également un dossier interministériel. "L'action de l'État en mer se traduit par les missions conjuguées de différents services (douanes françaises, affaires maritimes, gendarmerie nationale et marine nationale), tous fondés à prendre des mesures contre les activités maritimes illicites", précise-t-il. Mais confirme que pour "les espaces maritimes éloignés de la France métropolitaine, dont les richesses pourraient attiser des convoitises et donner lieu à une exploitation illicite, seule la marine nationale dispose de moyens de dissuasion et d'intervention visant à y affirmer la souveraineté nationale".

Michel Cabirol

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Commentaires 41
à écrit le 02/11/2017 à 19:20
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Quid des moyens de la Douane ?? je suis un ancien de la surveillance aeromaritime de la douane en atlantique au sein de l'action de l'Etat en mer (pêche des Espagnols, pollution, circulation etc ....) la marine est lion d'être la seule en oeuvr...

à écrit le 06/01/2017 à 10:44
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On parle tout le temps de richesses immenses, pourtant je ne vois pas d'investisseurs se précipiter...Vu notre méconnaissance des mondes sous marin, il ne faut pourtant pas cracher sur l'avenir. Je voyais un reportage récemment sur ARTE, ou des Allem...

à écrit le 03/01/2017 à 20:41
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Il y a une erreur dans l'article : la frégate de surveillance Nivôse a bien été touchée par un incendie le 30 septembre 2014, mais elle a repris la mer le 12 novembre 2015, elle n'est donc pas du tout indisponible. Elle a d'ailleurs participé à une s...

à écrit le 03/01/2017 à 13:38
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Il faut ramasser tous nos moyens militaires pour defendre la métropole de façon à assurer l'avenir des enfants aux racines profondes plongeant dans le terreau européen .

à écrit le 03/01/2017 à 12:56
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...quel est votre plan d'exploitation des ressources des zones économiques exclusives sur 15 ans (pêche/aquaculture, matières premières, ėnergie, etc.) ? Ces ZEE sont-elles pleinement exploitées, même en considérant la contrainte d'une exploitation d...

à écrit le 03/01/2017 à 9:25
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Depuis des années, les dirigeants politiques de la France, de gauche et de droite réunis, ont négligé son domaine maritime de près de 11 millions de km2 alors forcément on s'aperçoit aujourd'hui qu'il faut mettre des moyens pour le surveiller. Dommag...

à écrit le 03/01/2017 à 6:31
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Le développement des drones maritimes et satellitaires est une combinaison non négligeable vu la superficie à couvrir pour la France, drones à réaliser urgent!!! Il faudrait une force d'intervention rapide (vedettes militaires ultra-rapides) à des po...

à écrit le 03/01/2017 à 6:20
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Le développement des drones maritimes et satellitaires est une combinaison non négligeable vu la superficie à couvrir pour la France, drones à réaliser urgent!!! Il faudrait une force d'intervention rapide (vedettes militaires ultra-rapides) à des po...

à écrit le 03/01/2017 à 0:31
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TOUS LES PATROULLEURS EN PANNES EN GUYANE, LES PÊCHEURS ÉTRANGERS S'EN DONNENT À CŒUR JOIE

le 27/11/2017 à 8:12
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Bonjour, j'ai navigué pendant des années sur un aviso A, qui un temps était considérée comme frégate, à l'usure comme PMI patrouilleur, il ne faut pas ce leurrer, neuf au bout de 7 ans ont avait déjà dépassé les tolérances de tours d'helices "Kms...

à écrit le 02/01/2017 à 18:51
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N'oubliez pas notre emblème c'est le coq! Le seul oiseau qui chante les pieds dans la mrd. N'oubliez pas purée!

à écrit le 02/01/2017 à 18:49
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N'oubliez pas notre emblème c'est le coq! Le seul oiseau qui chante les pieds dans la mrd. N'oubliez pas purée!

à écrit le 02/01/2017 à 18:02
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J'ai toujours plus honte de la médiocre france, et de plus en plus honte d'etre français. HA ! Ils sont fiers après un mondial : " on a gagné " " on est en finale " ( étaient-ils sur le terrain eux-mêmes ? De plus, où ? résident les joueurs qui EU...

le 03/01/2017 à 1:12
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Et toi tu bosses dans quoi ? Tu fais quoi pour la France ? Et puis, pourquoi tu critiques et tu craches sur la France ? C'est pas patriote ça.

à écrit le 02/01/2017 à 17:51
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SARKOZY a offert en mai 2007 à La Colombie, en libération de l'otage, des millions de km2 de Mers. HAUTE TRAHISON !!! les poltiques français de tous bords se foutent de la souveraineté de leurs pays déclassé : jamais de président fr, conscient des e...

à écrit le 02/01/2017 à 17:23
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C'est l'exemple typique de l'absence de vision de nos politiques (et de nos élites). Ce ne sont que des gestionnaires du passe. Aucun souffle pour l'avenir. On gère la décroissance sans plus en ménageant la chèvre et le chou. Mais cela ne suffira pl...

le 03/01/2017 à 10:04
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EXAT? C EST EXATEMENT CE QUE DIT MELENCHON ?A QUOI CELA SERT DE SURVEILLER SI ON N EXPLOITE PAS SES KM CARRE DE COTE? CONBIEN D ENPLOIES POURRAIS ETRE CREES ENTRE LA PECHE L ELEVAGE DE CRUSTACE OU LES RESOURCES MINIERES DU SOL ET TOUTE CES COTES OU ...

à écrit le 02/01/2017 à 17:06
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La France a assez de navires pas besoin d'augmenter les impots pour en construire d'autres !

le 02/01/2017 à 17:25
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Les impots sont les plus élevés au monde, et profite D ABORD à La Déséducation Nationale, dont le budget a explosé depuis 81. CANCRE DU MONDE, et 1er budget !!!!!!! de cette france. LE BUDGET DES ARMEES QUI CREE DE LA RICHESSE INTERIEURE : grandes e...

à écrit le 02/01/2017 à 16:58
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Il est beaucoup moins coûteux et beaucoup plus efficace de surveiller ces zones par des bouées solaires avec éventuellement des drones sous marins (et/ou volant) et caméras et envoyer un avion ou hélico en cas de problème signalé.

le 02/01/2017 à 20:11
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Et non mon brave solaire : savoir est une chose, pouvoir en est une autre. Vous n'arrêterez jamais un trafiquant avec un drone ou une bouée, mais avec un équipage habilité à constater les infractions et à les faire cesser. Cela dit, les éléments de s...

à écrit le 02/01/2017 à 16:26
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Pourquoi ne pas y associer d'autres pays europeens en preparant par la même occasion notre defense commune. La Marine Nationale forme ses officiers en commun avec les Allemands, ce ne sera qu'un pas de plus ... indispensable sur le plan diplomatique...

le 02/01/2017 à 16:47
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JEAN-YVES LE DRIAN affirme AVEC RAISON ET REALISME : " la défense eur c'est pour dans 150 Ans Minimum ". Combien d'années, dans le meilleur des cas, faudrait-il pour la moindre décision ? Quel pays ? de cette ex-union européenne hétéroclite, en veut ...

le 02/01/2017 à 17:06
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Parce que les autres s'en tapent et si on les associe il faudra construire les bateaux en Allemagne ou en Italie ou en Espagne qui ont des chantiers beaucoup plus économiques ... De plus les îles françaises ne les intéressent pas il n'y a aucun avan...

à écrit le 02/01/2017 à 16:11
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La marine ne peux avoir des frégates, des sous-marins, un porte avion, et des patrouilleurs..... Ils y a des choix dans la politique de notre pays. Reste maintenant de définir nos priorités...

le 02/01/2017 à 18:44
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Le pays aux dépenses de fonctionnement les plus gaspilleuses au monde, et aux prélèvem oblig les plus élevées au monde, LE PEUT !!!!!!!!!!!!!!!!!!! La Déséducation nationale cancre mondial, et 1er budget, hauts conseils, hautes autorités, Conseils ...

à écrit le 02/01/2017 à 14:28
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Je le dis, l'écris, le propose depuis assez longtemps, je pense que notre Marine nationale est mal équipée, insuffisamment en tout cas, compte tenu de l'étendue de sa tâche. Il nous manque deux Porte avions, maintient de deux bâtiments à la mer en pe...

à écrit le 02/01/2017 à 14:19
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La France a une marine surdimensionnée par rapport à ses moyens, si en terme de tonnage elle n'apparait qu'au 5em rang en terme de puissance elle se trouve dans les 3 premières. Avec des SLNE, des SNA, 1 Porte-Avions nucléaire, des frégates de tous t...

le 02/01/2017 à 16:16
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LE MEXIQUE PEUT AISEMENT S EMPARER DES CLIPPERTON, QUAND IL VEUT !!!!! avec ses fabuleuses richesses. " la france " protestera, juste pour la forme, en convoquant par routine, l'Ambassadeur, puis auprès du " machin " : l'O.N.U. Le MEXIQUE fera menso...

le 02/01/2017 à 18:13
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Nous n'attendons que ça qu'ils mettent les pieds sur le sol Français. Commettre cette erreur serai fatal au système en place au Mexique. Mais s'ils sont assez malin, ils se contenteront de tourner autour. Les malouines ont été un bon exemple de ce qu...

à écrit le 02/01/2017 à 13:51
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ce sont des sujets qui inquiètent beaucoup les Bretons du Nord Finistère car croisent de nombreux bâteaux trop prets de nos côtes dans un état désastreux comme les 2 coques de cargos qui devaient rejoindre la Turquie qui ont coulé au large et dont le...

à écrit le 02/01/2017 à 13:10
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Bien Triste et Poignant article, brillant et clair, qui est une preuve manifeste de plus d'une france en faillite et en déclin. Le pays le plus Gaspill du monde avec ses dépenses publiques, Gaspill de l'état, Gaspill par gestion scandaleuse des hôpit...

à écrit le 02/01/2017 à 13:07
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Bien Triste et Poignant article, brillant et clair, qui est une preuve manifeste de plus d'une france en faillite et en déclin. Le pays le plus Gaspill du monde avec ses dépenses publiques, Gaspill de l'état, Gaspill par gestion scandaleuse des hôpit...

à écrit le 02/01/2017 à 10:51
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La France, elle patauge partout. Nous avons le deuxième domaine maritime du monde complètement ignoré des politiques et inexploité. Hollande préfère pérorer à la TV, critiquer Fillon , partir en guerre avec 4 ou 5 avions au moyen- orient. Pour le res...

à écrit le 02/01/2017 à 10:35
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@Dingo : et vos pêcheurs, ce sont eux qui vont tirer des coups de semonce ou intercepter les trafiquants de drogue ? Si vous trouvez que rappeler les insuffisances des moyens destinés à maintenir la souveraineté de l'Etat sur le territoire est une ...

le 02/01/2017 à 11:57
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Les moyens attribués aux divers services de l'état sont déterminés démocratiquement par le parlement. La contestation de ces décisions démocratiques pourrait être interprétée comme de la rébellion, voir même de l’ingérence, dépassant ainsi le cadre d...

le 02/01/2017 à 15:40
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@Dingo La surveillance de notre territoire est assuré par de nombreux satellites. Il est question, ici, de territoires maritimes, un satellite, c'est comme une caméra de surveillance, cela n'a jamais empêché un acte délictueux d'être commis, cela co...

à écrit le 02/01/2017 à 10:17
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Les territoires français ont une surveillance satellite, ça devrait suffire que de construire des navires inutiles, le budget n'est pas illimité !

à écrit le 02/01/2017 à 8:54
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Il faudrait que l'armée se souvienne qu'elle est au service de l'état, et pas l'inverse. Ce qu'elle oublie de dire, c'est que la France dispose de très nombreuses sentinelles civiles qui aident les pouvoirs publics. Je pense aux pêcheurs et autre int...

le 02/01/2017 à 10:11
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Les militaires font leurs devoirs, ils avertissent des dangers auxquels doit faire face la France et des risques importants qu'il y a de baisser la garde en ne mettant pas les moyens suffisants à protéger nos espaces maritimes.

le 02/01/2017 à 12:35
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Dingo porte bien son pseudo... du grand n'importe quoi... L'arméee qui interfère de plus en plus dans l'administration de notre Etat? D'où sort il cette théorie farfelue et infondée... mais bon... les pêcheurs et autres intervenants nautiques veillen...

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