Hermès va bien et nous n'avons pas besoin de tuteur. C'est résumé en quelques mots ce que pensent les dirigeants de Hermès. Dans un entretien publié ce mercredi par le Figaro, Patrick Thomas et Bertrand Puech, lle disent sans ambages : "LVMH a annoncé d'un seul coup une prise de participation de 17 % en la qualifiant d'«amicale». Cette arrivée n'a rien d'amical. Elle n'a été ni désirée ni sollicitée. Il n'y avait de menace d'aucun fonds d'investissement, d'industriel du luxe ou de groupe chinois cherchant à acheter des actions Hermès, comme LVMH l'a prétendu." et ils ajoutent : "Hermès n'a absolument pas besoin d'aide, de soutien ou de tuteur, contrairement à ce que pense M. Arnault."
A leurs yeux, LVMH menacerait même l'avenir d'Hermès : "Nous sommes des artisans, notre but est de faire des produits les meilleurs du monde. Nous ne sommes pas dans le luxe, nous sommes dans la qualité." soulignent-ils avant d'inviter Bernard Arnault à revendre ses titres : "C'est un grand financier mais il n'a pas connu que des succès. Nous voulons être très courtois. La famille le dit clairement et à l'unanimité : «Si vous voulez être amical, Monsieur Arnault, il faut vous retirer".
Dans un entretien publié mardi par le journal Les Echos, Jean Pierre Jouyet rappelle qu'un rapport de l'AMF de 2008 préconisait que ces instruments, appelés "equity swaps", soient comptabilisés au même titre que les actions dans les calculs pour les franchissements de seuil.
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