La fréquentation des magasins résiste au e-commerce

Malgré la montée en puissance du e-commerce, huit Français sur dix se rendent toujours dans les magasins physiques au moins une fois par semaine, révèle une enquête Ipsos pour la société spécialisée dans le commerce CA Com.
Copyright DENIS/REA

La file d'attente à la caisse n'est pas prête d'être dématérialisée. Alors que le e-commerce ne cesse de séduire un nombre croissant de Français, ils sont toujours huit sur dix à se rendre au moins par semaine dans un magasin traditionnel, révèle une enquête Ipsos pour la société spécialisée dans le commerce CA Com. "Le point de vente physique n'est pas mort, bien au contraire, même si le e-commerce est implanté et si les nouveaux points d'achat comme le "drive explosent", a estimé Rodolphe Bonasse, directeur général de CA Co,m lors de la conférence de presse de présentation de ce premier baromètre "omniretail" publié mardi.

Le "drive" a déjà séduit un Français sur dix

La relative bonne résistance de la distribution s'explique en effet en partie par cette adaptation aux nouvelles habitudes des consommateurs. Au cours des douze derniers mois, un Français sur dix a ainsi retiré ses courses en voiture après les avoir sélectionnées sur internet, alors même que ce concept n'est pas encore proposé sur l'ensemble du territoire. Mais l'étude relève en réalité une fracture technologique et sociétale entre une population urbaine, jeune, active et très équipée en nouvelles technologies, qui multiplie les expériences d'achat, et une population plus âgée, de province, moins équipées, qui privilégie les magasins physiques.

L'avenir prmetteur du commerce sur tablette

Le commerce sur tablette s'annonce en outre prometteur. D'après l'étude, 25% des possesseurs de tablette ont effectué un achat à partir de ce support sur l'année écoulée. Les possesseurs de smartphones ne sont que 12% à avoir réalisé une transaction via ce terminal sur la même période. "La tablette est un point d'achat qui est amené à se développer fortement et vraisemblablement, l'utilisation des smartphones risque de stagner", a estimé Christine Buscaillon, directeur du planning stratégique de CA Com. Les achats sur smartphones devraient se cantonner à des articles pratiques, qu'on connait déjà, ou à des biens dématérialisés, tandis que la tablette devrait "devenir aussi importante que l'ordinateur classique, avec une expérience d'achat différente" car elle est tactile, donc plus intéressante dans une logique commerciale, a-t-elle ajouté. Par ailleurs, 9% des internautes se disent intéressés par l'achat via une télévision connectée.

Etude réalisée par Ipsos du 17 au 21 février auprès d'un échantillon représentatif de 1.015 personnes interrogées en face-à-face.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 6
à écrit le 06/06/2012 à 14:19
Signaler
Ce n'est plus qu'une question de temps.

à écrit le 06/06/2012 à 14:17
Signaler
Ou le compte rendu de cette étude est trés partiel ou bien elle n'est pas trés sérieuse l'étude .Elle enfonce des portes ouvertes en parlant des jeunes urbains.Sur le fonds les médias annoncent régulièrement que le "e-commerce" augmente de 20% par an...

à écrit le 06/06/2012 à 13:28
Signaler
Bonjour, intox . Plus rien ne résiste à rien ! 8 sur 10 ? Je dirai 3 sur 10 ! le temps de cerveau disponible !!!!!!!!!!!!!!! Salutations

à écrit le 06/06/2012 à 11:18
Signaler
l'e-commerce pour acheter des boites de conserve, des pâtes, du vin .... ok ! Mais pour les produits frais, le client à besoin de choisir le produit !

à écrit le 06/06/2012 à 8:45
Signaler
Tout dépend du commerce. Certains n'ont aucune concurrence avec Internet et donc résistent bien, pour les autres, ils ferment ! ;)

le 06/06/2012 à 14:22
Signaler
Libraires,disquaires,agences de voyage ,vétements et chaussures .Pouvez vous nous citer des exemples d'activités commerciales qui n'ont aucune concurrence ,je ne vois pas ?

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.