L'Oréal ignore (presque) la crise

Le numéro un mondial des produits cosmétiques échappe aux contre-performances de ses pairs. Il limite le ralentissement de ses ventes. A contrario d'un Procter & Gamble.
Les marques progressent de 8,7%.

L' Oréal a fait état jeudi d'un ralentissement limité de sa croissance au deuxième trimestre. Le recul des activités en Europe, le fléchissement dans les marchés émergents sont partiellement compensés par le dynamisme de l'Amérique du Nord. Le chiffre d'affaires du groupe propriétaire de L'Oréal Paris, Garnier, Lancôme ou YSL Beauté a progressé de 11,6%, pour atteindre 5,57 milliards d'euros à fin juin. La croissance organique fléchit à 5,7% par rapport aux 6,4% du premier trimestre, qui avait marqué une nette accélération après les 5,1% du quatrième trimestre 2011. Sur l'ensemble du premier semestre 2012, la croissance organique ressort à 6,0%, le chiffre d'affaires en données publiées s'établissant à 11,2 milliards d'euros, soit une progression de 10,5% en données publiées par rapport à la période correspondante de 2011.

+8,1% pour les marques de luxe

Le géant mondial des cosmétiques avait enregistré une nette progression de ses ventes au premier trimestre, portées par une forte accélération des produits de luxe, une solide dynamique aux Etats-Unis comme dans les pays émergents et un redressement en Europe. Le PDG de L' Oréal Jean-Paul Agon s'est dit confiant dans "la capacité du groupe à surperformer le marché en 2012, et à réaliser une nouvelle année de croissance solide du chiffre d'affaires et des résultats".

La croissance de la division de produits de luxe (Lancôme, Armani, Kiehl's, YSL Beauté) est ressortie à 8,7% à données comparables (contre 12,2% au premier trimestre), tandis que celle des produits grand public (L' Oréal Paris, Garnier, Maybeline), première division du groupe, a atteint 4,2% (contre 5,1% au premier trimestre).Les ventes des produits vendus aux professionnels de la coiffure ont progressé de 2,7% (contre 3,1%).

Le dynamisme de l'Amérique du Nord où la croissance organique a accéléré à 7,9% (6,6% au 1er trimestre) n'a pas totalement compensé le repli de 0,1% enregistré en Europe de l'Ouest et le tassement dans les pays émergents. Leur croissance est ramenée à 9,1% après 11,2% au premier trimestre.
 

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Commentaires 3
à écrit le 27/07/2012 à 18:12
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Les vraies grandes entreprises industrielles traversent les crises sans faiblir et sont toujours en pointe des dépôts de brevets. Exemple : L'OREAL qui ne réclame pas des aides et contribue (encore) à notre prospérité.

à écrit le 27/07/2012 à 12:29
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Depuis quand les sociétés ne devraient pas être taxées ? Les citoyens payent des taxes sur leurs salaires, mais pas les entreprises sur leurs bénéfices ?

à écrit le 27/07/2012 à 10:10
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Soyez quelque peu patients, le Sénat et les verts vont bien vite comprendre que l'on pourrait taxer et retaxer tous ces cosmétiques, y a de l'oseille à récupérer pour les folies du régime.

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