Cigarettier Seita : les syndicats acceptent le plan social

Le Comité central d'entreprise de la filiale du groupe britannique Imperial Tobacco a a rendu mercerdi un avis "favorable à l'unanimité". Le plan social prévoit 366 suppressions nettes d'emplois et la fermeture de l'usine de Carquefou (Loire-Atlantique).
En avril, Imperial Tobacco avait créé la stupeur en annonçant son intention de réduire d'un tiers ses effectifs en France (1.150 salariés concernés au total).

Un accord a finalement été trouvé. Les syndicats de Seita, filiale du groupe britannique Imperial Tobacco, ont accepté mercredi 15 octobre de valider les mesures d'accompagnement du plan social présenté par le cigarettier.

Celui-ci prévoit 366 suppressions nettes d'emplois et la fermeture de l'usine de Carquefou (Loire-Atlantique). L'entreprise s'engage à verser des indemnités supplémentaires de licenciement égales à 1,5 mois par année d'ancienneté et permet une préretraite d'entreprise dès 52 ans avec 70% du salaire garanti.

Le Comité central d'entreprise, convoqué à Paris par la direction, a émis un avis "favorable à l'unanimité" des votants (CGT, Unsa et CFE-CGC), fidèle à la demande "de la très grande majorités des salariés", a indiqué à l'AFP Éric Comparot, délégué central CGT.

Le site de Riom préservé

En avril, Imperial Tobacco avait créé la stupeur en annonçant son intention de réduire d'un tiers ses effectifs en France (1.150 au total).

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L'entreprise, faisant état de "difficultés rencontrées sur les marchés européens et français", a décidé de fermer sa plus grande usine à Carquefou, près de Nantes, et le centre de recherche de Bergerac (Dordogne). Le second site de production de Seita, à Riom (Puy-de-Dôme), et le centre de battage du tabac du Havre (Seine-Maritime), ne sont pas touchés.

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Commentaires 3
à écrit le 17/10/2014 à 0:22
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Une fermeture qui va creuser plus le déficit commercial.

à écrit le 16/10/2014 à 8:58
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Qu'on m'explique pourquoi on garde encore l'enseigne SEITA puisque ce groupe n'est plus français depuis belle lurette. Il a été vendu aux Espagnols en 1999 (quand il s'est vu appeler Altadis) avant de passer aux britanniques. Une autre histoire à la ...

le 16/10/2014 à 12:13
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C'est sur que c'est ça le plus important...

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