Reprise du groupe Mobilier européen : un millier d'emplois supprimés

L'essentiel des propositions de reprise de la société d'ameublement français en difficulté, qui exploite les enseignes, Fly, Atlas et Crozatier, a été validé vendredi par la Chambre commerciale du tribunal de grande instance de Mulhouse.
Le groupe a provisionné 20 millions d'euros pour financer le plan social tandis que l'Etat doit verser 2.000 euros par salarié licencié pour l'aide au reclassement professionnel.

La reprise partielle des activités du groupe en difficulté Mobilier européen, qui exploite les enseignes Fly, Atlas et Crozatier, se solde par la suppression d'un millier d'emplois. (1.003 salariés, sur 3.600 employés actuellement), a affirmé, vendredi 21 novembre, une source judiciaire citée par Reuters.

Le groupe, dont le siège social est situé en Alsace, a provisionné 20 millions d'euros pour financer le plan social, tandis que l'État doit verser 2.000 euros par salarié licencié pour l'aide au reclassement professionnel.

De la procédure de sauvegarde au redressement judiciaire

Numéro quatre de la vente de meubles en France, avec un chiffre d'affaires de 744 millions d'euros en 2013, Mobilier européen avait obtenu en juin dernier le bénéfice d'une procédure de sauvegarde. Victime de la baisse du marché de l'ameublement et de la concurrence acharnée entre les grandes enseignes, il avait demandé en septembre la conversion en redressement judiciaire.

La chambre commerciale du tribunal de grande instance (TGI) de Mulhouse a validé vendredi cinq offres, dont celles de Nicolas Finck (actuel directeur financier de Mobilier européen) concernant des enseignes Fly, celle de But, principalement pour Atlas, et celle de Casalys (société créée par des cadres) pour reprendre des entités Crozatier.

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Commentaires 3
à écrit le 22/11/2014 à 11:32
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idem que les autre industries vendu brade par les enarques ou le mirage de l'economie du tourisme pour une minorite ou est passe la richesse de la production

à écrit le 21/11/2014 à 20:55
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C'est ce qui arrive quand nos élus cède aux sirènes d'ikea.

à écrit le 21/11/2014 à 18:45
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Difficile de résister au rouleur compresseur Ikea La courbe du chômage n'est pas prête de se renverser.

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