Treize banques pour un prêt. C'est l'option qui a été retenue jeudi pour gérer le colossal prêt relais de 20 milliards d'euros accordé à Volkswagen la veille, afin de l'aider à supporter le coût du scandale des émissions entourant ses moteurs diesel, selon Reuters. C'est pourtant moitié moins que la facture totale du scandale, estimée à 40 milliards d'euros par les analystes, comprenant les amendes, procès et diverses réparations techniques.
Les obligations revues à la baisse
Huit banques qui avaient proposé initialement des tranches de 2,5 milliards d'euros apporteront finalement 1,825 milliard chacune, et les cinq autres qui proposaient 1,5 milliard d'euros contribueront au bout du compte à hauteur de 1,08 milliard.
Les huit établissements apportant les fonds principaux sont Citi, Unicredit, Barclays, Bank of Tokyo-Mitsubishi, BNP Paribas, HSBC, Mizuho et Société générale. Les cinq autres sont Goldman Sachs, Bank of America, Santander , BBVA et Crédit Agricole.
VW se donne jusqu'au printemps
Depuis que le scandale a éclaté le 18 septembre dernier, l'action Volkswagen a perdu près d'un tiers de sa valeur tandis que le taux de rendement de ses obligations s'est envolé.
Selon des sources citées mercredi, VW espère que les rendements de ses obligations reviendront à leur niveau d'avant le scandale d'ici au printemps, ce qui lui permettra de retrouver sa source de financement habituelle et de rembourser le prêt relais.
(Avec Reuters)
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