Les immatriculations de voitures neuves en France ont baissé de 1,2% (en données brutes) en juin sur un an pour s'établir à 240.587, a annoncé jeudi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Le mois de juin a compté 22 jours ouvrables, contre 21 jours l'an dernier. A nombre de jours ouvrables comparable, la baisse des ventes ressort à 5,7%.
Les ventes de marques françaises ont reculé de 7,9% en juin tandis que celles des marques étrangères ont progressé de 7,8%.
Les ventes de voitures particulières du groupe PSA Peugeot Citroën ont baissé de 5,6% en juin, tandis que celles du groupe Renault se sont repliées de 1,0%. Les ventes de la marque Citröen affichent une baisse de 7,3% et celles de Peugeot reculent de 4,1%.
Les immatriculations de Dacia (Logan, Sandero et Duster), la marque "low cost" de Renault, s'illustrent dans ce contexte baissier : elles ont presque doublé (+95,8%), tandis que celles de la marque Renault ont reculé de 11,1%.
Sur le premier semestre 2010, le marché se maintient plus qu'honorablement, les immatriculations dans l'Hexagone ressortant en hausse de 5,4% en données brutes,à 1.212.492 unités, et de 3,7% à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à la même période de 2009.
Effet prime à la casse
Le repli de juin est le deuxième après celui de mai où les ventes s'étaient affichées en baisse de 11,5% sur un an, sur fond de réduction de prime à la casse intervenue en janvier. La prime à la casse est d'ailleurs une nouvelle fois revue à la baisse en ce premier jour juillet : elle passe à 500 euros pour toute voiture commandée jusqu'au 31 décembre. Son montant était auparavant fixé à 700 euros pour tout véhicule acheté jusqu'au 30 juin.
La presse avait annoncé ce matin un repli bien plus important encore. Le Parisien anticipait une baisse de près de 7,5% sur un an des immatriculations de juin, et BFM radio de "près de 10% sur un an". Les deux médias avaient prévu une hausse de 4% des ventes pour le premier semestre 2010.
Sur BFM, Bernard Cambier, directeur commercial de Renault France, a commenté : "cette année, le premier semestre est très positif". On aura "un deuxième semestre avec une perte de marché qui sera de l'ordre d'à peu près 20%", soit une baisse d'environ 10% des ventes sur l'ensemble de 2010. Ce niveau de marché est "supérieur à ce qu'on connaissait en 2007 ou 2008". Selon Bernard Cambier, l'année "2010 va rester un marché très haut et 2011 sera sans doute un peu plus problématique".
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