Renault : l'un des "espions" tombe des nues

L'un des trois cadres de Renault accusés d'espionnage industriel s'est dit "abasourdi" par les accusations de sa direction et attend qu'on lui explique les faits reprochés.
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L'affaire Renault est-elle plus compliquée qu'une simple histoire d'espionnage industriel ? En tous cas, l'un des trois cadres du constructeur, soupçonnés par la direction d'avoir transmis des documents sensibles, sort du bois.

Mathieu Tenenbaum, directeur adjoint du programme des véhicules électriques chez Renault est "abasourdi" par ces accusations d'espionnage et attend des explications sur ce qui lui est reproché, a déclaré vendredi son avocat Me Thibault de Montbrial. Il "ne comprend pas ce qui lui arrive, il est abasourdi par les accusations d'espionnage et espère que les explications qu'il attend lui seront apportées dès que possible", a-t-il dit dans un communiqué envoyé à l'AFP.

Il a été expulsé lundi de ses locaux professionnels "en quelques minutes, sans aucune justification qu'un laconique et énigmatique « on sait ce que vous avez fait, vous feriez bien d'avouer », alors même qu'aucune explication sur la faute qui semblait lui être ainsi reprochée, ne lui était apportée", poursuit-il. "Ce décalage entre le mutisme de sa hiérarchie lundi et la véritable pré-déclaration de culpabilité de la communication publique de Renault depuis quatre jours le laisse perplexe", ajoute t-il.

L'affaire concernerait le programme de véhicule électrique de Renault qui a déjà investi 4 milliards d'euros avec son allié japonais Nissan. Selon Le Figaro, la "piste chinoise" est privilégiée par les services secrets et par Renault .


 

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