Sealynx : fin de grève après un accord avec Renault pour trouver un repreneur

Les salariés de l'usine d'équipement automobile Sealynx de Charleval (Eure), en grève depuis neuf jours, ont voté ce mercredi la reprise du travail. Le constructeur automobile s'est engagé à ce qu'une solution "globale et pérenne" soit trouvée
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Les salariés de l'usine d'équipement automobile Sealynx de Charleval (Eure),  en grève depuis neuf jours, ont voté ce mercredi la reprise du travail après avoir obtenu de Renault, leur principal client, des engagements pour trouver un repreneur, a-t-on appris de source syndicale. Selon l'intersyndicale, le constructeur automobile s'est engagé à ce qu'une solution "globale et pérenne" soit trouvée "dans les trois mois" en faveur de cette usine qui fabrique des joints d'étanchéité. Le constructeur participera en outre au financement de la période d'observation pour cet équipementier en redressement judiciaire depuis fin avril.

Engagements de Renault

Le processus de reprise va être relancé sur la base d'un cahier des charges précis en matière d'emplois, d'investissements et de formation. Les offres actuelles portées par l'Américain Cooper et le Polonais Stomil Sanok, qui prévoyaient la suppression de plusieurs dizaines d'emplois et avaient été rejetées par les salariés, seront abandonnées. Renault s'est engagé à passer chaque année, au moins jusqu'en 2015, un volume de commandes suffisant pour assurer l'emploi des 500 salariés. "Ce sont des engagements forts de Renault pour appuyer une reprise", a indiqué le préfet de l'Eure, Dominique Sorain.

Salariés divisés par quatre

De leur côté, les salariés, qui avaient cessé le travail le 11 juin pour obtenir leur rattachement à Renault, ont approuvé le courrier récapitulant les engagements du constructeur.  Ouverte en 1959 par la famille Mesnel, cette usine est passée ensuite dans le giron du Britannique BTR, de l'Allemand Metzeler, du fonds écossais CVC, de ses cadres et enfin de l'Indien Ruia désigné comme repreneur lors d'un précédent dépôt de bilan en 2011 mais qui n'a pas donné suite. Ses effectifs qui atteignaient les 2.000 salariés dans les années 1990 ont été divisés par quatre depuis.

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