Renault cherche des partenaires pour relancer Alpine. "Nous avons des discussions avec des partenaires potentiels. La décision sera prise d'ici à la fin de l'année. Il y a plus de 50 % de probabilités que ça se fasse", a affirmé Carlos Tavares vendredi dernier, lors de la publication des résultats financiers semestriels du groupe tricolore. Le projet, qui tient tant à coeur au directeur général délégué de la firme au losange, passe par le recours à des plates-formes à moteur arrière... que Renault n'a pas en stock. D'où l'idée d'une collaboration avec un spécialiste.
Une coopération avec la firme britannique Lotus, spécialiste des petites voitures de sport en séries limitées, est évoquée par la presse automobile spécialisée, mais Renault a démenti à "latribune.fr" cette rumeur. Le problème, "c'est que, plus on multiplie les déclarations où l'on se montre enthousiaste, plus le partenaire potentiel monte les enchères", indique une source interne ! Le nom dudit partenaire reste secret à ce jour.
Une petite sportive légère
Pour cette nouvelle voiture emblématique, qui reprendrait le label Alpine Renault champion du monde des rallyes au début des années 70, "la cible est un prix autour de 35-40.000 euros", selon nos informations. Le véhicule pourrait développer "200-250 chevaux" rester assez léger en pesant "1,2-1,3 tonne" seulement, avec des dimensions très contenues de "moins de 4,30 mètres de long".
Production à Dieppe
Renault aimerait bien en produire "5.000 exemplaires par an", sans doute dans l'usine historique de Dieppe (Seine maritime). Cette Alpine "ressemblerait à la berlinette A 110 (la mythique voiture des années 60 et début 70)", indiquait récemment à "latribune.fr" le patron du design de Renault, Laurens van den Acker, qui précisait : "la Mini et la Fiat 500 sont deux bons exemples". A bon entendeur... Pour la première fois, un constructeur français ferait donc du "rétro" en s'inspirant d'un de ses modèles historiques. Si la décision est prise en fin d'année, la voiture peut arriver sur le marché dans trois ans, c'est-à-dire au milieu de la décennie. Renault n'en est pas toutefois à sa première tentative de recréer Alpine. Trois projets pour faire revivre la marque ont déjà vu le jour depuis les années 90, sans jamais franchir à ce jour l'étape du feu vert, faute de rentabilité assurée.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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