Fiat s'engage à participer à l'effort de l'Italie pour traverser la crise

A l'issue d'une réunion avec le chef du gouvernement Mario Monti, la direction de Fiat s'est engagée à sauvegarder la présence industrielle du groupe en Italie.
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Samedi à l?issue d?une réunion marathon de près de 5 heures à laquelle participaient le chef du gouvernement Mario Monti, et plusieurs ministres, les dirigeants de Fiat se sont engagés à "sauvegarder la présence industrielle du groupe en Italie".  Le patron de Fiat Sergio Marchionne a été pris en grippe cette semaine en Italie par les syndicats, des hommes politiques mais aussi des industriels pour avoir suggéré que les activités de Fiat dans la péninsule, où le groupe est le premier employeur privé, pourraient être restructurées.

Cinq milliards d'euros investis depuis trois ans en Italie
"Fiat a l'intention de réorienter son modèle de business en Italie dans une logique privilégiant l'exportation, en particulier hors de l'Europe", indique le communiqué conjoint entre Fiat et le gouvernement diffusé après la rencontre de samedi, qui rappelle que Fiat a investi 5 milliards d'euros en Italie au cours des trois dernières années. "Fiat a en outre confirmé la stratégie de l'entreprise d'investir en Italie, au moment opportun, dans le développement de nouveaux produits pour profiter pleinement de la reprise du marché européen", précise-t-il.

Réflexion pour renforcer la compétitivité de Fiat

Enfin, "le gouvernement et Fiat ont convenu de s'engager à conduire dans les prochaines semaines un travail conjoint utile pour déterminer les conditions requises pour le renforcement de la compétitivité de l'entreprise". Selon des sources gouvernementales citées par l'agence italienne Ansa, Fiat "n'a pas demandé d'argent au gouvernement".
De son côté, "le gouvernement a apprécié l'engagement pris (par Fiat) au cours de la réunion de faire partie activement de l'effort actuel du pays pour traverser cette difficile phase économique et financière", affirme le communiqué. Ce communiqué conjoint est destiné à rassurer après que le constructeur, en difficulté sur le marché européen, eut confirmé le 13 septembre l'abandon de son concept stratégique de "Fabbrica Italia" ("l'usine Italie"), sans dire immédiatement par quoi il entendait le remplacer.

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Commentaire 1
à écrit le 23/09/2012 à 13:54
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C'est du nationalisme ou du patriotisme? Non! de l'opportunisme!

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