Le groupe Volkswagen a encore accru ses ventes mondiales de 2,7% en août. Le constructeur automobile allemand progresse de 5,6% sur les huit premiers mois de l'année à 6,5 millions d'unités (hors poids-lourds). Un nouveau record. En Europe même, les volumes sont en hausse de 6,9% à 2,55 millions (huit mois). Mais c'est surtout en Chine, où il est le deuxième acteur traditionnellement derrière GM, que le consortium germanique cartonne. Avec une croissance de 16,5% à 2,4 millions (sur huit mois).
Contre-performances aux Etats-Unis, au Brésil
En revanche, le groupe de Basse-Saxe aux douze marques a vu ses ventes reculer aux Etats-Unis (-4,8% à 394.700), où il n'arrive pas à percer faute de "SUV" adaptés aux goûts locaux, et en Amérique du sud (-22% à 471.700) à cause de la crise, notamment au Brésil où Volkswagen est en deuxième position derrière Fiat.
Par marques, le label qui progresse le plus (sur huit mois) au sein du consortium de Wolfsburg est le tchèque Skoda (+13,4% à 678.500), suivi du constructeur de voitures sportives Porsche (+12,2% à 119.800), de la filiale haut de gamme Audi (+10,5% à 1,14 million).
Même la marque espagnole Seat longtemps en déshérence tire profit de l'arrivée de sa nouvelle berline compacte Leon. Les ventes du label ibérique ont augmenté de 10% à 257.800. La marque Volkswagen proprement dite progresse plus lentement (+3,4% à 4,03 millions). Seul label en recul, la marque Volkswagen Véhicules commerciaux (utilitaires, -3,9% à 287.500).
Des profits en hausse sur le semestre
Volkswagen était devenu le premier constructeur automobile mondial au premier semestre. Avec quelques années d'avance sur l'objectif. Le groupe avait doublé (en ventes) pour la première fois Toyota avec 5,207 millions de véhicules (camions compris), contre 5,097 millions pour le japonais (avec les mini-voitures de Daihatsu et les poids-lourds de Hino).
Derrière, l'américain General Motors arrivait en troisième position mondiale avec 4,92 millions de véhicules au premier semestre, devant l'Alliance Renault-Nissan. Toyota était devenu le numéro un auto mondial en 2008, doublant alors GM qui avait détenu la palme durant plus de 70 ans. Le japonais l'avait perdue en 2011 à cause du séisme et du tsunami du 11 mars, avant de la récupérer un an plus tard.
Le groupe allemand avait affiché au premier semestre un chiffre d'affaires stable à 98,8 milliards d'euros, avec un profit opérationnel en hausse de 7% à 6,18 milliards. Soit une marge honorable de 6,3%. Le bénéfice net avait crû de 15% sur le semestre à 5,58 milliards. Le flux de trésorerie opérationnel des opérations automobiles ressort ait à 8,4 milliards d'euros. Le groupe avait, au 30 juin dernier, 14 milliards de liquidités nettes.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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