La Formule 1 en route pour le Qatar ?

Le magnat des sports Stephen Ross et son entreprise RSE Ventures, soutenus par le Fonds d'investissement qatari chercheraient à racheter les parts de CVC Capital Partners dans la holding Formula One, qui détient les droits commerciaux de la célèbre F1. Et pourquoi pas, plus tard, acquérir l'ensemble des actions ?
Les deux groupes ont uni leurs forces afin d'acquérir, pour un montant évalué entre 7 et 8 milliards de dollars, une participation de contrôle dans Formula One.

Les bolides d'Enzo Ferrari vont-ils changer de main ? Le fonds RSE Ventures, propriétaire de l'équipe de football américain des Miami Dolphins, et Qatar Sports Investments, qui possède pour sa part le club du Paris Saint-Germain, ont des ambitions pour la Formule 1.

Les deux groupes ont en effet uni leurs forces afin d'acquérir, pour un montant évalué entre 7 et 8 milliards de dollars, une participation de contrôle dans Formula One, la holding qui gère les droits commerciaux de la Formule 1, rapporte mardi une source au fait du dossier. Ils chercheraient dans un premier temps à racheter la part de 35,5% du fonds CVC Capital Partners, avant d'acquérir l'ensemble des actions.

De son côté, le patron de la F1 Bernie Ecclestone pourrait vendre les 5% de parts qu'il possède à titre personnel dans l'entreprise, rapporte le Financial Times. Mais selon le quotidien, ce milliardaire britannique de 84 ans, qui a transformé en quarante ans ce sport mécanique en une affaire lucrative et planétaire, aurait été invité à rester impliqué dans l'aventure du groupe, même s'il vend ses parts.

Une absence évidente dans le paysage sportif du Qatar

Le Qatar cherche à accueillir une course de F1 mais pour l'heure, l'émirat n'a pas réussi à obtenir de place sur le calendrier en raison d'un accord passé entre Bernie Ecclestone et Bahreïn qui garantit au petit royaume, organisateur du premier Grand Prix dans la région du Golfe en 2004, de ne pas être concurrencé par ses voisins. Selon un proche des intérêts du Qatar, contacté par le quotidien, "la F1 est une absence évidente dans le paysage sportif du pays".

Pourtant, le secteur des courses de F1 serait en crise. Des directeurs d'écuries ont déclaré ces derniers temps que ce sport traversait des temps difficiles, alors que les places dans les tribunes sont de plus en plus inoccupées et que les chiffres d'audience télévisée baissent, avec des courses de plus en plus dominées par une poignée de pilotes.

(Avec Reuters)

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