PSA enregistre un "record de rentabilité" au premier semestre

Le constructeur automobile français a annoncé une forte progression de son bénéfice opérationnel (+32% à 1,83 milliard d'euros) malgré une érosion du chiffre d'affaires. Le groupe fait valoir l'impact de la réduction des coûts fixes et de production pour expliquer cette performance.
Le plan stratégique de Carlos Tavares met l'accent sur la croissance rentable.

Le groupe PSA a multiplié par deux son bénéfice net au premier semestre à 1,21 milliard d'euros, fruit d'une amélioration de sa rentabilité malgré un recul du chiffre d'affaires, affecté par les changes et une réduction du périmètre. Le résultat opérationnel courant du groupe a crû de 32% à 1,83 milliard d'euros, porté "par la réduction des coûts fixes et des coûts de production qui s'est poursuivie". L'action du groupe s'envole de 7% ce mercredi matin dans les premiers échanges tandis que le Cac 40 s'inscrit sur une hausse de 1,4%.

L'amélioration de la rentabilité s'est effectuée sur fond de repli des ventes au premier semestre, puisque le chiffre d'affaires total a atteint 27,8 milliards d'euros contre 28,9 milliards lors de la période correspondante de 2015.

Changement de périmètre chez Faurecia

Cette baisse de 3,8% est en grande partie due à la cession de l'activité pare-chocs de l'équipementier Faurecia que PSA contrôle. La transaction sera effective vendredi mais le groupe a déjà soustrait cette activité de ses comptes.

Le constructeur français a notamment réalisé une marge opérationnelle de 6,8% pour sa division automobile, dépassant l'objectif de 4% sur la période 2016-2018 fixé par son nouveau plan stratégique à cinq ans publié en avril, a-t-il indiqué mercredi dans un communiqué.

Une fois ce retraitement effectué, le chiffre d'affaires reste en baisse de 0,9% par rapport au premier semestre, conséquence d'un fort effet de parité de monnaies. A taux de changes constants, il progresserait de 2,4%.

Record de rentabilité

Pour le directeur financier du groupe, Jean-Baptiste de Chatillon, ce "record de rentabilité" montre le bon démarrage du plan stratégique "Push to pass", bien que "nous ne bénéficiions pas encore du renouvellement accéléré de notre gamme" attendu dans les mois à venir.

En attendant de nouvelles commercialisations, PSA (marques Peugeot, Citroën et DS) se trouve actuellement "au creux de la vague" en matière de produits disponibles, l'âge moyen de la gamme atteignant près de quatre ans, a concédé Jean-Baptiste de Chatillon lors d'une conférence téléphonique.

Vers une gamme âgée de 3 ans

"Nous allons maintenant abaisser cet âge de la gamme" pour revenir vers trois ans à l'horizon 2017, a-t-il promis, en se disant "extrêmement serein" quant au respect des objectifs fixés par le plan stratégique.

"Push to pass", après les 4% de marge opérationnelle pour la division automobile en 2016-2018, vise 6% en 2021. En terme de chiffre d'affaires total, PSA a pour but une progression à taux de changes constants de 10% entre 2015 et 2018, et vise 15% supplémentaires d'ici à 2021.

(Avec AFP)

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Commentaires 5
à écrit le 27/07/2016 à 21:22
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les moteurs efficaces raffiné offre l' équilibre offre idéal entre le performances et l'efficace des mission faible camera détectent les piétons Consulter le rapport historique Consulter la cote de ce véhicule Options & équipements Extérieur ...

à écrit le 27/07/2016 à 15:36
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Très bien et bravo PSA, ça va leur permettre d'avoir les moyens de nous sortir de futures superbe modèles premium avec Peugeot et sa future plateforme EMP2 hybride prévue aussi chez DS pour 2018, futures modèles conçue et fabriqué en France !

à écrit le 27/07/2016 à 12:27
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Quand il y a des bonnes nouvelles, c'est toujours provenant de La Tribune et non de son journaliste spécialisé "voiture", triste sire.

à écrit le 27/07/2016 à 12:23
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Entendu dans les cervelles des députés socialistes : mais alors il faut vite vite les taxer, trouvons une taxe nouvelle speciale PSA ?

le 27/07/2016 à 22:13
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Non ce sont les dividendes des actionnaires qu'il faudrait plus taxer afin de favoriser le réinvestissement de ces bénéfices dans l'outil industriel, le développement de modèles et la R&D. Mais le problème avec la nième génération de rentiers hériti...

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